lesinrocks
Et le choix est vraiment cornélien... Vous avez sans doute en mémoire la très récente campagne d'affichage de la mairie de Béziers, où le bon goût de Robert Ménard l'a poussé à mettre en scène une femme ligotée à une voie de chemin de fer. Manière bien à lui de militer pour le TGV en Occitanie. Mais l'année 2017 dégouline malheureusement de pubs sexistes dans ce genre là, que vous avez peut-être oubliées. Le site pouletrotique est là pour nous le rappeler. La mairie de Béziers La mairie de Béziers figure deux fois dans ce triste top. Et celle représentant une femme ligotée à une voie de chemin de fer... Gifi en roues libres "Sexisme et grossophobie marchent main dans la main", dans ce spot Gifi, souligne Pouletrotique. Volvic et "la reine du shopping" Cette jeune femme semble une business woman bien sérieuse. Chauffage du Nord, "quand il fait froid, j'adore" Chauffage du Nord est épinglé pour cette affiche qui vérifie bien le dicton selon lequel "le sexe vend".
La pub, miroir dune société sexiste ?
« Hourra ! J’ai la carte de crédit de mon mec ! » (Auchan, 2017), « Marianne, chef d’entreprise et maman avant tout » (Uber, 2018). Les publicitaires continuent d’exploiter le vieux filon des dérapages « sexistes » et peinent à traduire les « questions de genre ». Lutter contre les stéréotypes sexuels, sexistes et sexués dans la publicité. Lente prise de conscience Le CSA avait publié en octobre 2017 une étude sur l’image des femmes dans la publicité télévisuelle. On observe également une sexualisation par produits ; les hommes pour parler d’automobile et les femmes pour l’entretien du corps. Si les clichés perdurent au XXIème siècle -les réactions outrées des internautes sur la pub Twingo de Renault en 2017, qui propose aux femmes des vernis assortis à leur carrosserie en attestent-, les professionnels du secteur commencent à mesurer l’importance de faire évoluer la représentation de l’image de la femme et de l’homme dans la pub. Autocontrôle, réseaux sociaux obligent
Les stéréotypes de genre, ces versions simplifiées de la vie qui pourrissent la pub - Médias / Net
« Hourra ! J’ai la carte de crédit de mon mec ! » claironne un sac de courses Auchan. Comment la publicité peut-elle continuer à surfer sur les stéréotypes de genre – des simplifications à l’extrême de l’image d’un groupe ou d’un individu sur le critère du genre ? L’étude de l’ASA marque donc une avancée dont la France gagnerait à s’inspirer, car elle donne les moyens d’identifier concrètement les stéréotypes de genre, en reconnaissant, par exemple qu’il serait « inapproprié et irréaliste d’interdire les pubs qui, par exemple, montrent une femme en train de faire le ménage ». C’est le cas dans cette publicité pour le quinoa Lustucru, diffusée récemment à la télé française, qui raconte l’histoire d’un homme seul pour faire à manger à sa fille. L’autre point fort de l’étude, c’est qu’elle met l’accent sur l’impact négatif des stéréotypes sur le public. Si les réseaux sociaux jouent ainsi le rôle d’une sorte de baromètre de la tolérance du public, c’est aussi pour pallier un vide.
Internet et la brutalisation du débat public - La Vie des idées
Le 3 juillet dernier, le tribunal correctionnel de Paris a rendu une décision inédite : pour la première fois en France, deux internautes anonymes ont été condamnés pour cyberharcèlement à 6 mois de prison avec sursis et 2000€ d’amende, après avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la journaliste Nadia Daam. À la suite d’une chronique sur Europe 1 où elle prenait la défense de deux militants féministes eux-mêmes victimes de cyberharcèlement, la journaliste avait fait l’objet d’une campagne particulièrement violente sur des forums de discussion et sur les réseaux sociaux (menaces de viol, appels au meurtre, divulgation de son adresse personnelle, diffusion des photographies de sa fille accompagnées de l’adresse de son école). Internet nous rend-il plus agressifs, ou plus tolérants à l’égard de l’agressivité, dans nos discussions politiques du quotidien ? La qualité du débat en ligne Transgresser les normes La justification morale de l’agressivité L’anonymat en question
VIDÉO. Cette campagne va vous faire changer de regard sur les femmes dans la pub
C'EST LA VIE - "J'adore pratiquer des fellations sur les sandwiches". La campagne #WomenNotObjects ("Les femmes ne sont pas des objets"), conçue par la publicitaire américaine Madonna Badger, a pour but de dénoncer le sexisme absurde véhiculé par certaines publicités de grandes marques , rapporte le site Mashable (en anglais). Comme le montre notre vidéo traduite au-dessus de l'article, des femmes, face caméra, tiennent dans les mains des exemples de publicités montrant des mannequins nues ou faisant l'objet de blagues franchement grasses. Elles explicitent alors, avec ironie, le message de ces publicités. C'est à partir d'une recherche sur Internet que le clip commence : "Le 18 novembre 2015, nous avons tapé "Objectification des femmes dans Google" raconte ce spot, publié sur Youtube le 11 janvier 2016 et qui a récolté presque 700.000 vues depuis. "Quand je fouille dans mon sac à main, bien sûr que je suis nue" explique une autre, en montrant un cliché publié sur Instagram.
Sexisme dans le sport: "On montre le visage des hommes et le corps des femmes"
A sa manière, Béatrice Barbusse a déjà marqué l'histoire du sport français. De 2008 à 2012, elle dirigeait le club de hand d'Ivry, ce qui fait d'elle l'unique femme présidente d'un club professionnel masculin, tous sports confondus. Également sociologue, elle exercice désormais en tant que maître de conférences à l'université Paris-Est Créteil. Cette double casquette lui permet de publier aujourd'hui un livre engagé et étayé Du sexisme dans le sport (Ed. Pour commencer, avez-vous vu la photo de l'AS Saint-Etienne? Béatrice Barbusse: Ce n'est pas la première fois. Je suis surtout très heureuse de l'arrivée de Nathalie Iannetta à l'UEFA [la nomination de l'ex-journaliste et conseillère sport de François Hollande n'est pas encore officielle]. Dans votre livre, vous reprenez la phrase de Françoise Giroud: "La femme sera vraiment l'égale de l'homme, le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente." Sur le plan quantitatif, on va vers un progrès. Évidemment. Oui.
Dans les pub télé, les experts sont des hommes… sauf pour les vêtements
Selon une étude du Conseil supérieur de l’audiovisuel, les femmes sont encore trop souvent reléguées à des vieux rôles stéréotypés et sexistes dans les spots télé, alors que les hommes tiennent une place prédominante. En pleine affaire Wenstein et alors que les révélations de harcèlement et d’agressions sexuelles se multiplient, l’étude du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), réalisée entre octobre 2016 et avril 2017, montre que les préjugés et images sexistes sont encore très présents à la télévision. Le CSA a décortiqué plus de 2000 publicités diffusées peu avant 20 heures sur l’ensemble des chaînes de la TNT, en classant les produits présentés dans différentes catégories. Les statistiques détaillées brossent le portrait d’une télévision encore enfermée dans les vieux schéma stéréotypés des genres. Les femme peu expertes et plus dénudées Ce décalage est encore plus frappant lorsqu’on se concentre sur les “experts” des publicités.
Les guides du MOOC Dys
Le MOOC Dys est une formation européenne multilingue en ligne organisée en novembre 2018. Ce programme collaboratif centré sur les troubles de l'apprentissage comporte 3 modules : un parcours commun, un module « parents » et un module « enseignants ». Les notes de ces parcours ont été rassemblées en 3 livres distincts publiés sous licence Creative Commons 4.0 (Attribution – Non-Commercial – Partage dans les mêmes conditions). Ce format peut être lu sur tout type de support, sur un ordinateur mais aussi sur une tablette ou un smartphone, le texte s’adaptant à la taille de l'écran. Le parcours commun Ce livre aborde les troubles spécifiques de l'apprentissage ou les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) et plus précisément ce que recouvre le spectre Dys. Le parcours « parents » Quelques principes du Mind Mapping de Marco Bertolini sur Vimeo Le parcours « professionnels » Sources Réseaux et médias sociaux