"On ne naît pas soumise, on le devient" : comment les femmes renoncent à leur liberté Les femmes sont-elles toutes soumises ? D’Anastasia Steele, dans «Cinquante nuances de Grey», à l’amoureuse qui repasse les vêtements de son conjoint, en passant par celle qui s’affame pour rentrer dans du 36, elles sont nombreuses à se plier délibérément aux volontés des hommes, ou du moins à celles du patriarcat. Même «les plus indépendantes et les plus féministes» d’entre elles. C’est la thèse soutenue par Manon Garcia, docteure en philosophie et enseignante à l’université de Chicago, aux Etats-Unis. Dans son premier essai, «On ne naît pas soumise, on le devient» (Flammarion), elle analyse, à travers la philosophie de Simone de Beauvoir, comment des individus - qui ont en apparence le choix - consentent à renoncer à leur liberté. BibliObs. Manon Garcia. Pourquoi avoir choisi «Le Deuxième Sexe» de Simone de Beauvoir comme toile de fond pour mener votre démonstration philosophique? Mon livre est extrait d’un des chapitres de ma thèse. Je pense que nous en faisons toutes l’expérience.
Sept inégalités criantes dans la France de 2017 Voici sept inégalités sociales qui font, et vont faire débat lors de ces mois de campagne électorale à venir : 1- Inégalités de revenus Depuis les années 1990, l'écart des revenus progresse entre les plus riches et plus pauvres. Plus précisément, depuis les années 2000, les plus riches s'enrichissent. Et depuis les années 2010, les inégalités ne progressent plus seulement par le haut : les 10% les plus pauvres s'appauvrissent. Entre 2003 et 2014, leur niveau de vie diminue d'environ 30 euros par mois. A écouter : "Cartographie des inégalités françaises", Les Matins du 9 janvier 2017, avec Daniel Cohen, économiste 2- Inégalités de patrimoine Les 10% les plus fortunés détiennent près de la moitié du patrimoine, les 1% les plus riches en détiennent 16%, alors que les 50% les moins riches en détiennent 6%. A écouter : "Inégalité, inégalités", conférence de Hélène Périvier, économiste et Patrick Savidan, philosophe 3- Inégalités femmes - hommes 4- Inégalités scolaires 5- Inégalités des territoires
Jeudi 8 novembre 2018 : journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement - Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse La lutte contre le harcèlement à l’école est un défi majeur car le harcèlement est la négation même de notre idéal d’école : une école de la confiance où l’on vient avec bonheur, où chacun respecte autrui, où l’on cultive en pratique les valeurs de la République. Tous les enfants doivent se rendre à l’école en confiance, confiance dans leurs camarades et en eux-mêmes. C’est le sens profond de ce que j’appelle "l’école de la confiance". Les phénomènes de harcèlement ne sont pas nouveaux, mais ils ont pris une nouvelle ampleur, notamment avec internet. Éradiquer le harcèlement de nos établissements nécessite une politique volontariste qui réponde à plusieurs enjeux. Il y a ensuite un enjeu de formation des professeurs et de l’ensemble des personnels des établissements pour détecter les signes les plus faibles de harcèlement et y répondre avant que ces phénomènes ne prennent trop d’ampleurs et infligent des souffrances inacceptables aux victimes.
Prix littéraires : toujours aussi peu de femmes récompensées Sur les onze prix littéraires majeurs de l’automne 2018, seuls deux ont récompensé des autrices. LE MONDE | 16.11.2018 à 12h51 • Mis à jour le 16.11.2018 à 15h32 | Par Grégoire Orain (mise à jour par Anne-Aël Durand et Maxime Vaudano) Les femmes ne sont guère à l’honneur dans la cuvée 2018 des prix littéraires : comme l’an passé, seules deux autrices — Valérie Manteau pour Le Sillon (Le Tripode Attila) et Anna Hope pour La Salle de bal (Gallimard) — ont été récompensées cet automne, aux côtés de neuf hommes. L’étiage est très bas au regard de la moyenne des dernières années, beaucoup plus équilibrées. Cette saison 2018 reflète bien davantage la domination historique des hommes sur les prix littéraires majeurs. Depuis le début de l’ère des prix, en 1903 (avec la création du prestigieux Goncourt), les autrices françaises n’ont reçu que 161 prix sur les 740 récompenses décernées. Des lauréates très minoritaires Des inégalités qui persistent Des jurys essentiellement masculins
Surprise, les impôts creusent moins les inégalités aux Etats-Unis qu'en France Les inégalités, qui se creusent depuis les années 1980, pourraient encore s'aggraver à l'horizon 2050. C'était le constat dressé dans le Rapport sur les inégalités mondiales 2018 par cinq économistes de renom (dont Thomas Piketty), à partir du travail d'une centaine de chercheurs. Neuf mois plus tard, le même Thomas Piketty, entouré cette fois de Antoine Bozio, Bertrand Garbinti, Jonathan Goupille-Lebre, Malka Guillot et toute une équipe du WID.world, publie les résultats d'une plongée dans la fiscalité de ces trente dernières années. Quel impact a-t-elle concrètement sur les inégalités ? Contribue-t-elle effectivement à les infléchir ? WID.world est un programme de recherche collaboratif né au début des années 2000. Les revenus avant impôt sont de plus en plus inégalitaires Comment expliquer que ces inégalités de revenu avant impôt aient pu à ce point se creuser ? Inégalité primaire et redistribution fiscale : France vs. L'impôt atténue ces inégalités, mais... Charlotte Cieslinski
Question 3. La socialisation est-elle différenciée selon le genre et le milieu social ? | Melchior Les enjeux d'une réflexion sur la socialisation La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation. Les membres d'une société apprennent les normes et les valeurs dominantes de la société et les intègrent à leur personnalité. Ainsi, penser les relations entre l’individu et la société revient à se poser la question du poids de l’influence de la société, des autres, sur le comportement des individus. Fille et garçon : une socialisation différenciée Dans notre société, l'affirmation d'une égalité civile et politique entre hommes et femmes n'exclut pas l'existence des processus de socialisation différenciée selon les sexes. Ainsi, la socialisation des enfants est le moment privilégié de la transmission et de l'apprentissage de stéréotypes (positifs ou négatifs). La socialisation sexuée entrave les choix des enfants, tant des filles que des garçons. Le concept de genre
C'est quoi les droits de l'enfant ? lesite.tv est une offre destinée aux enseignants. Pour accéder gratuitement à son catalogue connectez-vous sur Éduthèque.Si la création de votre accès est antérieure au 12/01/2017, veuillez-vous inscrire sur Éduthèque.Besoin d'aide? Consultez la FAQ Eduthèque 1 jour, 1 question Publié le 10/02/2017 - Mis à jour le 12/07/2018 Ce sont des règles qui concernent tous les enfants du monde, sans exception. Jacques Azam Milan Presse, France Télévisions En partenariat avec La plateforme à destination des familles est 100% éducative, 100% gratuite. Francetv éducation produit des contenus vidéo éducatifs diffusés exclusivement sur les supports en ligne : ordinateur, mobile et tablette.
Le gouvernement va annoncer ses critères pour faire respecter l'égalité salariale dans l'entreprise Une femme qui postule à un emploi considéré comme typiquement masculin a 22% de chances en moins qu'un homme de se voir proposer un entretien d'embauche / AFP/Archives Le gouvernement va dévoiler jeudi son outil de mesure des inégalités salariales femmes-hommes dans les entreprises, qui auront trois ans pour les réduire au minimum si elles ne veulent pas payer de pénalités financières. Temps partiels subis, inégal accès aux postes à responsabilité, faible mixité de certains emplois: les femmes gagnent en moyenne 25% de moins que les hommes, tous postes confondus. À poste et âge équivalents, l'écart demeure à 9%, bien que le principe "à travail de valeur égale, salaire égal" soit inscrit dans la loi depuis 45 ans. "Ce qui est fou, c'est que tout existe dans le droit, mais dans les faits l'égalité n'est pas là. Alors que jusqu'à présent les entreprises avaient "une obligation de moyens", elles auront désormais "une obligation de résultats", répète la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. afp
«On nous appelait beurettes», la lutte des filles d’immigrés en France RFI : Pourquoi est-ce si important de faire ce film aujourd’hui ? Bouchera Azzouz : On n’a pas suffisamment exploré la première génération postcoloniale née en France et qui a écrit cette première page après la colonisation et s’est confrontée à la fois à une société qui était réticente – on peut dire raciste – et des familles qui ne voulaient pas forcément s’intégrer, mais qui venaient pour travailler. Nous, on s’est retrouvé entre-deux et il a fallu mener des batailles qui n’ont pas été regardées et analysées de cette façon, comme j’aborde le film. Être une « beurette », que cela signifiait-il à l’époque de votre enfance et aujourd’hui ? C’est un mot qui arrivait à notre adolescence. Vous avez grandi dans la Cité de l’Amitié à Bobigny, dans la banlieue parisienne. Ce sont des archives réelles de Bobigny, de la cité, que j’ai retrouvées aux archives départementales. L’immigration est une chance pour la République, parce que cela la confronte à ses idéaux. Chronologie et chiffres clés