(7) La diversité des configurations familiales (2/4) L'homme pluriel. La sociologie à l'épreuve de l'individu. La sociologie a longtemps considéré que l'homme était uniformément façonné par son milieu social.
Or, dans nos sociétés, de plus en plus d'individus sont amenés à incorporer des façons différentes de penser et de se comporter : on peut en même temps être ouvrier, aimer le football, apprécier la musique classique, être écologiste... Avouloir expliquer les pratiques et les comportements collectifs, les sociologues ont élaboré une vision homogène de l'homme : celui-ci serait d'un « bloc », façonné par un ensemble stable de principes (habitus, schèmes, normes, style de vie...). Or, les sciences sociales ont longtemps vécu sur la vision homogénéisatrice de l'homme en société.
Même lorsqu'ils admettent la multiplicité des expériences vécues ou des « rôles » intériorisés par l'acteur, les chercheurs présupposent souvent que, derrière cette multiplicité, une unité fondamentale (un « soi » cohérent et unifié) est tout de même à l'oeuvre. Effet d'échelle ou effet de société? E. P. Dans quatre couples récents sur dix, un seul conjoint est propriétaire ou locataire du logement - Insee Focus - 131. En 2013, près de 1,5 million de couples (appelés par la suite « couples récents ») cohabitent depuis moins de quatre ans (sources).
À travers ces couples récents, on peut ainsi aborder les conditions d'emménagement et de logement à la suite de la formation d’une union. Celles-ci varient selon l’âge, mais aussi le sexe. Aussi, l’étude se limite aux couples cohabitants formés d’une femme et d’un homme, dont au moins un des conjoints est âgé de moins de 60 ans (96 % des couples récents). Ménages - Familles − Tableaux de l'économie française. En 2015, la France compte 29,0 millions de ménages .
Ceux-ci sont de plus en plus petits : ils comportent en moyenne 2,2 personnes, contre 2,4 en 1999. Plus d’un tiers sont constitués d’une seule personne, un tiers de deux personnes et à peine un tiers de trois personnes ou plus. Ainsi, les évolutions à l’œuvre depuis les années 1970 se poursuivent ; elles découlent du vieillissement de la population et des changements dans les modes de vie (hausse des séparations, diminution des familles nombreuses…). Les ménages sont aussi de plus en plus nombreux : + 4,7 millions depuis 1999. Cette hausse est due pour moitié à la croissance de la population et pour moitié à la réduction de la taille des ménages. Sept inégalités criantes dans la France de 2017.
Voici sept inégalités sociales qui font, et vont faire débat lors de ces mois de campagne électorale à venir : 1- Inégalités de revenus Depuis les années 1990, l'écart des revenus progresse entre les plus riches et plus pauvres. Plus précisément, depuis les années 2000, les plus riches s'enrichissent. Et depuis les années 2010, les inégalités ne progressent plus seulement par le haut : les 10% les plus pauvres s'appauvrissent. Entre 2003 et 2014, leur niveau de vie diminue d'environ 30 euros par mois.
A écouter : "Cartographie des inégalités françaises", Les Matins du 9 janvier 2017, avec Daniel Cohen, économiste. Les inégalités femmes-hommes prennent racine dès le plus jeune âge. L’inégalité des sexes s’installe dès l’enfance, avec des filles davantage privées de « lieux de sociabilité amicale et de loisirs » et qui ne se mélangent pas aux garçons dans les cours de récréation, s’alarme l’Unicef France dans une enquête publiée jeudi 8 novembre. Elles subissent des « discriminations spécifiques » affirme cette étude réalisée auprès de 26 458 enfants et adolescents de 6 à 18 ans, à qui ont été posées 165 questions sur le respect de leurs droits, leur vie quotidienne, leur éducation, leurs loisirs et leur santé. « Le fait d’habiter dans un quartier populaire ou prioritaire ou encore d’avoir des parents au chômage a un effet plus fort pour les filles que pour les garçons » en termes d’accès aux savoirs à la santé, ou à des lieux de loisirs, estiment les auteurs de l’enquête.
Lire aussi Les inégalités femmes-hommes en 12 chiffres et 6 graphiques « Tenue correcte exigée » Lire aussi : Que savez-vous des inégalités entre les hommes et les femmes ? Appel aux pouvoirs publics. Question 3. La socialisation est-elle différenciée selon le genre et le milieu social ? Les enjeux d'une réflexion sur la socialisation La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation.
Les membres d'une société apprennent les normes et les valeurs dominantes de la société et les intègrent à leur personnalité. Ces processus de transmission et d'apprentissage sont souvent différenciés selon l'âge, le sexe, l'origine, le groupe socioprofessionnel des parents, la religion, etc. Habitus - Terminale ES Sciences Economiques. Question 3. La socialisation est-elle différenciée selon le genre et le milieu social ?