Les neurosciences en éducation, les limites méthodologiques (2)
Actuellement, plusieurs principaux biais sur le plan de la problématique et de la méthodologie peuvent être mis en avant qui leur enlèvent toute pertinence. En effet, les méthodes d’investigation en neurosciences se trouvent être des approches indirectes, très fastidieuses à mettre en place et prenant appui sur une technologie très coûteuse. Les échantillons analysés ou comparés demeurent trop limités.
MA COGNI’CLASSE Épisode 4 – SCIENCES CO & PÉDAGO
Nous sommes fin septembre, il me faut maintenant réunir l’équipe enseignante de la 2MRC2 pour présenter et échanger sur le différentes pistes pédagogiques à mettre en œuvre cette année. L’objectif de cette réunion est de choisir ensemble quels outils-stratégies pédagogiques nous allons utiliser avec nos élèves de la 2MRC2 (outils communs et outils spécifiques par matière). Avant d’élaborer mon diaporama de présentation des pistes possibles, j’ai recensé les différentes propositions issues des sciences cognitives, principalement à partir du site de l’association française des sciences cognitives et aussi à partir des différentes lectures, conférences et échanges sur les réseaux sociaux que je mène depuis 2 ans. En tout, 27 pistes sont proposées, réparties en 4 thématiques : l’attentionla mémorisationla compréhensionl’implication Je vous livre ici le diaporama de présentation à l’équipe qui vous permettra de prendre connaissance de ces pistes pédagogiques.
Comment (se) motiver pour réviser ?
Dans Apprendre à réviser, André Giordan et Jérôme Saltet écrivent : On est bien d’accord, réviser est souvent pénible, surtout pour passer les examens et les concours tels qu’ils sont conçus en France. Ce qui veut dire qu’il faut :– une forte motivation pour passer ces épreuves, – une bonne confiance en soi pour y parvenir avec succès. Or ces 2 compétences ne sont pas innées.
Les neurosciences, la grande illusion en éducation (4 ) Commentaires
Pas facile de s’attaquer à un mythe, on casse un rêve ; ils sont rares en éducation. Pas aisé d’émettre la moindre question ou la plus petite critique à propos d’un domaine devenu un lobby qui a obtenu l’oreille des politiques. Je savais à l’avance que les réactions pouvaient être violentes ; et comme toujours elles portent sur un plan personnel et non dans le cadre d’un débat scientifique ! L’Histoire des sciences me l’a appris à plusieurs occasions. Commentaires sur les critiques émises dans les réseaux sociaux suite à la série d’articles publiés :Les neurosciences, la grande illusion en éducation.
Observatoire B2V des Mémoires
Le fait d’étudier la mémoire en relation avec les émotions est relativement récent, étant donné que l’émotion a longtemps été délibérément « mise de côté » par les scientifiques, jugée trop subjective et non rationnelle ; elle était réduite à une sorte de « pollution de la pensée ». Selon Pierre Janet (philosophe, psychologue et médecin français, 1859-1947), les émotions seraient des phénomènes transitoires et perturbateurs qui viendraient entraver la raison. Or, la raison et les émotions ne sont pas si éloignées, au contraire. De nombreux travaux paraissent aujourd’hui à ce sujet.
Acquis des élèves au collège : les écarts se renforcent entre la sixième et la troisième en fonction de l'origine sociale et culturelle
Auteurs : Linda Ben Ali et Ronan Vourc’h, DEPP-B2 L'infographie Proportion d’élèves qui figurent parmi le quart des élèves les plus performants aux évaluations standardisées de fin de troisième selon leur niveau en sixième (en %) En mathématiques, en traitement de phrases lacunaires (maîtrise syntaxique) et en mémoire encyclopédique (acquisition du vocabulaire scolaire), plus de 60 % des élèves les plus performants en sixième (quatrième quartile) le sont aussi en troisième. À l’inverse, pour ces mêmes compétences, moins de 5 % des élèves les plus faibles en sixième (premier quartile) parviennent à se hisser parmi les élèves les plus performants en troisième. L'essentiel
L'erreur est le meilleur professeur
Afin de mieux comprendre ce qui se passe dans le cerveau d’une personne qui apprend, des chercheurs ont observé les régions cérébrales activées chez des individus faisant face à l’erreur. Cet article rapporte les résultats d’une recherche menée auprès de 28 sujets par des chercheurs de l’Université de Southern California en collaboration avec un groupe international de chercheurs. Selon ces chercheurs, le cerveau apprendrait de deux façons :
Contrôle de la pensée: son développement en classe
Le contrôle de la pensée, non installé chez le petit enfant, doit se développer dans l’environnement éducatif et scolaire. Il consiste à maîtriser les distracteurs et les réflexes non pertinents, les impulsions. On ne dira jamais assez qu’il est le premier critère de la réussite scolaire. Paradoxalement il est le maillon faible de l’activité scolaire. De nombreuses pistes sont cependant possibles.
30 phrases encourageantes à offrir aux enfants à la rentrée
L’amour Je t’aime inconditionnellement parce que tu es toi. Je t’aime tel que tu es. Tu es unique et spécial. Je t’aime parce que tu existes.
Mon cerveau, ce héros... et ses mythes
De "l'effet Mozart' à la croyance que l'on n'utilise que 10% de son cerveau, les neuro mythes sont partout et particulièrement dans l'enseignement. Philosophe de formation mais chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli nous invite à découvrir les neuro mythes et à les comprendre pour mieux les combattre. Un combat devenu nécessaire parce qu'ils justifient de façon banale le maintien de préjugés et qu'ils empêchent du coup l'Ecole de tirer parti des avancées scientifiques. "Ce voyage au royaume des mythes ne sera pas un voyage de tout repos et il présente des risques", écrit E Pasquinelli.
Comment aider nos élèves à mémoriser leurs leçons en classe et à la maison ?
Dès mon année de PES, j’ai pu constater que certains élèves n’apprennent pas leurs leçons à la maison. D’autres essayent mais n’ont pas de méthodologie efficace pour mémoriser. Face à ce constat, il me semble essentiel de :