Il y a 100 ans, les Etat-Unis menaient en France la bataille la plus meurtrière de leur Histoire
L’offensive Meuse Argonne a tué 26 000 soldats américains et en a blessé des centaines de milliers d’autres. Le vice-ministre de la Défense américaine Mark Esper sera présent aux commémorations. Cette bataille fut la dernière attaque de la Première Guerre mondiale menée par le Corps expéditionnaire américain, mais aussi la plus meurtrière que les Etats-Unis ont jamais menée : du 26 septembre au 11 novembre 2018, 26 000 soldats américains furent tués et des centaines de milliers d’autres blessés. Le vice-ministre de la Défense se rendra au cimetière de Romagne-sous-Montfaucon, dans la Meuse, où plus de 14 000 soldats américains sont enterrés. Des volontaires ont d’ores et déjà commencé à lire un à un la liste des noms des « Sammies », surnom donné aux soldats américains à leur arrivée sur le vieux continent en 1917, tandis que d’autres mettaient en place les milliers de bougies seront allumées en leur honneur. Lire aussi : David Diop subvertit le centenaire de la première guerre mondiale
Centenaire du 11-Novembre : la géographie des « morts pour la France »
Archives. La Bretagne et la Corse font-elles partie des régions où davantage de vies ont été sacrifiées ? L’exploitation de la base de données « Mémoires des hommes » du ministère de la défense permet d’analyser qu’il y a bien eu inégalité devant la mort. Mais les raisons sont davantage socio-économiques que territoriales. LE MONDE | 13.05.2014 à 15h29 • Mis à jour le 02.11.2018 à 10h37 | Par Henri Gilles, Jean-Pascal Guironnet et Antoine Parent Le sentiment que des régions ont été plus sacrifiées que d’autres durant la Grande Guerre, bien présent dans la mémoire collective, en particulier en Bretagne et en Corse, est-il fondé ? Nous avons tenté de les expliquer à partir de variables testables empiriquement, dans le but d’identifier et de « reconstruire » une rationalité, au sens économique, des choix du haut commandement. La cliométrie (terme formé sur « Clio », muse de l’Histoire) consiste en l’application à l’histoire de modèles économiques enrichis de techniques économétriques.
Les gaz de combat, l'un des pires souvenirs de la Première Guerre mondiale - Europe
Quand la Grande Guerre éclate, la convergence entre la chimie et l'industrie a déjà conduit, depuis longtemps, bon nombre d'esprits à s'interroger sur le fait que très vite, l'on risquait de voir apparaître un recours massif aux gaz de combat dans des conflits armés. Autrement dit, voir des protagonistes tenter d'empoisonner leurs ennemis pour les blesser ou les tuer, procédé vieux comme le monde, mais avec désormais un champ des possibles décuplé par la science. Or, le procédé d'empoisonnement, à lui seul, indigne certaines âmes à un point tel que dès 1675, un premier accord bilatéral a été signé à Strasbourg par l’Allemagne et la France pour interdire l’utilisation de balles empoisonnées dans les combats. Aussi, à l'ère industrielle, les « lois et coutumes de la guerre » se penchent tour à tour sur le sujet. Ces discussions se déroulent 15 ans avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. 22 avril 1915, ce jour est considéré comme le tournant. Le témoignage de Joyce M.
Grande Guerre : ces soldats venus des colonies
Cet article date de plus de dix ans. Publié le 15/08/2014 15:05 Mis à jour le 11/11/2019 13:19 La Première Guerre mondiale a mobilisé beaucoup d’hommes sur les champs de bataille. Pour combattre l’armée allemande et ses alliés, les empires français et britannique ont utilisé leurs colonies comme viviers à soldats. L’Armée d'Afrique était l’un des plus importants contingents, principalement avec ses unités militaires venues d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. Partager : l’article sur les réseaux sociaux les mots-clés associés à cet article
infographie mobilisés/morts par pays
La 1re guerre mondiale fut particulièrement meurtrière : 10 millions de morts. Cette infographie recense le nombre de morts par pays en guerre. Pour en savoir plus sur la Première Guerre mondiale, découvrez en vidéo : Les premiers combats de 1914Comment la Guerre de mouvement fait place à la guerre de position ?Les débuts de la Révolution russe.
Avec la grande guerre, « les femmes ont gagné en visibilité »
Françoise Thébaud est historienne, professeure émérite de l’université d’Avignon. Spécialiste des femmes et du genre, cofondatrice de la revue Clio, elle a coordonné le tome V d’Histoire des femmes en Occident. Le XXe siècle (Plon, 1992). Elle est l’auteure, notamment, des Femmes au temps de la guerre de 14 (Payot, 2013). La première guerre mondiale a-t-elle ouvert la voie à l’égalité des droits hommes-femmes ? C’est l’objet d’un débat. L’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, les Etats-Unis ou le Canada suivent le même chemin. Même en France, pays qui n’octroie le droit de vote aux femmes qu’en 1944, de nombreux députés appartiennent à un groupe parlementaire en faveur des droits des femmes avant 1914. Comment les féministes réagissent-elles au déclenchement du conflit ? Dans tous les Etats belligérants, elles mettent leurs revendications entre parenthèses, à commencer par le droit de vote.
Introduction du dossier « Les fusillés de la Grande Guerre » - Pour mémoire - CNDP
Nous proposons dans ce dossier de revenir sur un phénomène tragique qui a traversé la Grande Guerre de part en part, touché tous les États belligérants, tous les fronts, dès les premiers jours de la guerre et posé aux autorités tant militaires que politiques des questions portant sur leur fonctionnement, leur finalité, leur existence même, puisqu’il s’agit de réfléchir sur la question de l’exécution de soldats au sein de leur propre armée. Nous centrons le propos sur le cas français, non qu’il soit plus important que les autres, mais parce que les sources et l’historiographie dont nous disposons permettent de construire un discours véritablement problématisé et de livrer des conclusions tangibles. D’autre part, la figure du fusillé a opéré un retour en force dans l’actualité, dans les champs mémoriels, dans les débats politiques au point de prendre une place peut-être démesurée face au nombre réel de cas. Le plan du dossier articule six aspects principaux de la question.
La Première Guerre mondiale en 10 chiffres
PAIX ET NOUVEL ORDRE MONDIAL (6/6)- Belligérants, gueules cassées, obus, traités de paix… Les chiffres clés de la Grande Guerre. 16 traités de paix en 5 ans pour 4 années de guerre! Entre le traité de paix de Brest-Litovsk de mars 1918, signé par la République bolchévique et les empires centraux, jusqu'au traité de Lausanne en juillet 1923 qui règle le sort de l'Empire ottoman, 14 autres traités ont été signés dont le plus célèbre pour les Français: le traité de Versailles en juin 1919. Les frontières de l'Europe se retrouvent à la suite des négociations et l'éclatement des empires, largement modifiées. La moitié des jeunes Français nés en 1894 et donc âgés de 20 ans en 1914 ont disparu à l'issue du conflit. Le traité de Versailles signé le 28 juin 1919 comporte 440 articles imprimés pour la première fois en deux langues, le français et l'anglais, ce qui en fait l'un des plus longs traités multilatéraux de l'histoire (2). 3 millions 9,5 millions 73,3 millions 1 milliard 132 milliards