Comment créer un avenir alimentaire durable ?
Le 5 décembre dernier, le World Resources Institute, en partenariat avec la Banque mondiale, l’ONU pour l’environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement et les agences françaises de recherche agronomique, a rendu un rapport intitulé "Créer un avenir alimentaire durable". Les Bonnes Choses reviennent sur le diagnostic et les solutions préconisées dans ce rapport qui donne des solutions pour nourrir les 10 milliards de Terriens que comptera le monde en 2050, en se penchent sur la nécessaire révolution alimentaire à conduire pour permettre à une population toujours plus nombreuse de se nourrir toujours plus sainement dans un climat toujours plus dégradé. Comment créer un avenir alimentaire durable ?
Voiture, industrie, viande… Quelles sont les causes du réchauffement climatique en France ?
« Arrêtez de taper sur l’avion », stop au « matraquage des automobilistes », halte au « viande bashing »… Chaque fois qu’une mesure est proposée pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du changement climatique, la levée de boucliers est immédiate, avec toujours le même argument : la « vraie » pollution viendrait d’ailleurs. Mais quelles activités émettent le plus de gaz à effet de serre en France, et dans quelles proportions ? Pour nourrir ce débat, nous nous sommes penchés sur les contributions des principaux secteurs. Les transports, première source de gaz à effet de serre
L'élevage en cage des poules pondeuses
En France, 48 % des poules sont maintenues à vie dans des cages. Les œufs issus d'élevage en batterie sont numérotés "3FR" sur la coquille et sur leur emballage. Dans les bâtiments de ponte De l'extérieur, il est difficile de se rendre compte de la fonction des bâtiments, seuls les silos laissent deviner qu'il y a des animaux à l'intérieur. Les fenêtres sont inexistantes. Ils sont immenses et contiennent des dizaines de milliers de poules pondeuses par bâtiment.
Les batailles de la viande (1/4) : Une histoire de l’homme carnivore
Du pâté au Moyen-Âge aux disettes de la Révolution en passant par l'introduction de la viande de bœuf à la table du roi Louis XVI, la consommation de la viande en France suit un mouvement loin d'être linéaire. Marqueur social entre tous, la consommation carnée rythme l'histoire de France. C’est une série consacrée à la viande que nous vous proposons cette semaine, depuis les premières prises de chasse de l’homo habilis il y a deux millions d’années jusqu’aux chaînes de production contemporaines. Demain, on s’intéressera à la filière viande : quel est l’itinéraire d’un bifteck, des prairies à nos assiettes ? Mercredi, ce sont les conditions de travail dans les abattoirs qui nous occuperont, après la multiplication des scandales largements médiatisés, et jeudi, enfin, on tentera de dessiner l’avenir des relations entre l’homme et l’animal. Mais tout d’abord, retour sur l’histoire de notre alimentation carnée.
Viande : impact sur l'environnement, la santé et les animaux
83 % des poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur47 % des poules et 99 % des lapins sont élevées en cage95 % de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtimentsCes animaux sont sélectionnés pour leur productivité, on les mutile (castration à vif, ablation de la queue ou du bec), on sépare les mères et leurs petitsLeur taux de mortalité est élevé : par exemple 20 % des cochons meurent avant le jour de l'abattage. Les victimes directes de notre gargantuesque consommation de produits d’origine animale sont les animaux mangés. Il est impossible de produire une telle quantité de viande sans entasser les animaux, les doter de corps difformes à force de sélections génétiques, les adapter de force par des mutilations à des conditions de vie qui limitent drastiquement leurs comportements. Élevage intensif :huit animaux sur dix
Focus: Concilier élevage et environnement
Concilier élevage et environnement Faute de mesures correctrices, l'impact de l'élevage sur l'environnement "prendra des proportions catastrophiques"... Une récente étude de la FAO (lire ici) a constaté que l'élevage est l'une des causes principales des problèmes mondiaux d'environnement les plus pressants, à savoir le réchauffement de la planète, la dégradation des terres, la pollution de l'atmosphère et des eaux et la perte de biodiversité.
Les batailles de la viande (2/4) : Itinéraire d'un bifteck
Le XXe siècle a vu les élevages de bêtes se densifier, les productions se rationaliser et la viande devenir une marchandise échangée au niveau mondial. Ce passage de la ferme à la firme n'est pas sans conséquence sur la consommation de viande, au gré des scandales sanitaires et environnementaux. Deuxième épisode de notre série consacrée à la viande dans tous ses étals.
Élevage industriel : un effet bœuf sur l’environnement
Aujourd’hui, 75 % des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail – c’est-à-dire à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes. Destruction de la biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques, pollution des cours d’eau, mainmise des multinationales au détriment des petits agriculteurs, mais aussi souvent cruauté animale et impacts néfastes sur la santé humaine… Notre consommation effrénée de viande et de produits laitiers issus de l’élevage industriel a des effets délétères à bien des égards. Élevage : une situation économique catastrophique Le modèle agricole actuel prend en tenaille les agriculteurs et leur marge de manœuvre est extrêmement faible, voire inexistante, notamment lorsqu’il s’agit de négocier les prix de vente de leurs productions.