L'histoire du végétarisme, en BD D'abord quelques définitions: Végétarien: Pas de chair animale. Mais il y a des nuances: Le lacto-ovo-végétarisme: le fait de consommer des produits issus d’animaux comme le lait, ou les œufsLe lacto-végétarisme: le fait de consommer des produits laitiers mais pas d’œufsLe semi-végétarisme: le fait d’exclure la viande mais de consommer du poisson, des fruits de mer voire de la volaille.Végétalien: pas de chair animale ni de produit issu de l'animal (lait/oeuf/miel...).Végan: pas de chair animale, ni de produit issu de l'animal, ni de laine/cuir, pas de test sur les animaux... Rien qui nécessite l'exploitation des animaux (par exemple: visite d'un zoo, tour en calèche...) C'est toujours un peu compliqué l'histoire du végétarisme, ce n'est pas quelque chose de linéaire. Concrètement, le végétarisme a toujours existé, qu'il soit éthique ou pratique. En revanche, en occident, le végétarisme a mis longtemps à se faire admettre. Avant notre ère: les philosophes grecs Moyen-âge: les cathares
Les végétariens seraient plus intelligents Une étude publiée dans le British Medical Journal qui portait sur des milliers d’hommes et de femmes, révéle que ceux et celles qui s’en tiennent à une diète végétarienne ont un quotient intellectuel de cinq points plus élevés que ceux et celles qui mangent régulièrement de la viande. Les chercheurs ne comprennent pas trop pourquoi, mais ils croient que les fruits et légumes pourraient y être pour quelque chose. Les chercheurs de l’Université de Southampton ont suivi 8000 volontaires pendant une période de 20 ans. À l’âge de 10 ans, les garçons et les filles ont passé une batterie de tests pour déterminer leur quotient intellectuel. Quand ils ont atteint l’âge de 30 ans, on les a rencontré à nouveau. Plus leur QI était élevé, plus grandes ont été leur chances de devenir ou de se dire végétarien à l’âge adulte. Les végétariens composaient 4.5% du groupe analysé, soit à peu près le même pourcentage que dans l’ensemble de la population.
Lexique : comprendre la galaxie végétarienne De nombreuses personnes arrêtent de consommer de la viande mais toutes ne sont pas végétariennes, le mouvement comporte différentes spécificités. Alors que les scandales de maltraitance animale dans les abattoirs se succèdent, la question de la consommation de viande resurgit. Pour ne plus cautionner ces actes de cruauté, certains font le choix d’éliminer la viande de leur assiette, sans toujours utiliser la même méthode. Arrêter de manger des protéines animales, un peu, beaucoup, définitivement ? Lire aussi : Un abattoir du Pays basque fermé après la découverte d’actes de cruauté « Les images ont un impact important, beaucoup de gens se sont rendu compte de la réalité des abattages, même dans des lieux labélisés ou bio », explique Olivier Rafin, le directeur de l’association Mangez végétarien ! Dans les faits, c’est avant tout pour faire des économies qu’on mange moins de viande. Lire notre appel à témoignages Manger de la viande, « ça demande trop de reniement de principes »
Les végétariens sont-ils vraiment écolos ? Un nouveau livre qui conteste les arguments écologistes en faveur des végétariens crée un vif débat outre-Manche, conduisant plusieurs écologistes à changer d’avis sur le sujet. Alors, pouvons-nous manger de la viande en toute bonne conscience ? Le livre au coeur de la discorde Simon Fairlie, leader écologiste, prend le contrepied des opinions défendues par ses collègues. Volteface en série Avec sa démonstration, l’auteur a fait de nombreux convertis, dont un de poids. Les arguments traditionnels démontés L’idée selon laquelle consommer de la viande est dommageable à l’environnement est de plus en plus répandue. D’après Simon Fairlie, la plupart des statistiques sont erronées. L’argument à retenir est que lorsqu’il est pratiqué de manière raisonnable, l’élevage est plus efficace que ne le pense l’opinion publique. Ce que doivent retenir les carnivores Simon Wilson, avec Ingrid Labuzan Photo : bloggyboulga – Flickr Première parution le 21 octobre dans le numéro 103 de MoneyWeek
Quand décrier le végétarisme fait patate Dans un salmigondis de faussetés et d’incohérence, Colin Hélie-Harvey se commettait en ces pages (Le Devoir, le 1er avril) d’une remise en question du végétarisme comme outil de l’arsenal de la lutte contre les changements climatiques et nous abreuvait de la doxa dominante sur l’alimentation d’origine animale. Partisans du pluralisme des idées et du débat éclairé, nous le sommes. Mais quand on lit toute sorte de sornettes, il faut remettre les pendules à l’heure et débrancher la machine à boules à mythes. Des mythes, en voici un florilège de ceux présentés par l’auteur. « La production de viande : responsable de 18 % des gaz à effets de serre. » FAUX. L’auteur souligne que ce chiffre a été révisé à la baisse, c’est vrai. « Les protéines végétales sont moins disponibles et moins complètes. » FAUX. « Une grande partie des terres dans le monde ne sont pas propices à l’agriculture. » VRAI, mais là n’est pas le problème !
Flexitarisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le flexitarisme (ou semi-végétarisme[1]) est un néologisme qui désigne la pratique d'être flexible concernant le degré avec lequel on pratique le végétarisme ou le véganisme. Par exemple, un flexitarien peut manger végétarien chez lui, mais accepter de manger des plats incluant de la viande lors d'occasions particulières comme aller au restaurant, lors de repas en famille ou chez des amis[2],[3]. De même que pour le végétarisme, les raisons amenant une personne à devenir flexitarien peuvent concerner la santé[4], le souhait d'un traitement plus juste des animaux, ou des préoccupations environnementales[5], ou combiner toutes ces raisons. En 2003, l'American Dialect Society a choisi le mot (anglais) flexitarian comme le néologisme le plus utile de l'année[6], le définissant comme « un végétarien qui mange occasionnellement de la viande ». Régimes avec flexibilité[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]
VEGPLANETE - 400 raisons de devenir végétarien - Le réductarisme : la tendance food moins radicale que le végétarisme ou le végétalisme Consommer moins de viande, d’œufs, ainsi que de produits laitiers réduit la souffrance animale Consommer moins de viande, d’œufs et de produits laitiers réduit la souffrance animale, l'impact environnemental et améliore également la santé. Et pour adopter ce mode de vie healthy, pas besoin de devenir végétalien ou végétarien. Il suffit en effet de devenir "réductarien". Voici une pratique alimentaire en passe de devenir incontournable. 5 bonnes raisons d'adopter ce nouveau mode de vie : 1. Une étude publiée en janvier 2013 par l'université d'Oxford a conclu que les végétariens ont 32% de risques en moins que les non-végétariens d'être victimes d'une maladie coronarienne. 2. Des travaux menés par des chercheurs de l'université de Loma Linda ont indiqué que la mortalité chez les végétariens diminue de 12%. 3. L’élevage des animaux est responsable de 18% des gaz à effet de serre anthropique, soit plus que les transports (14%). 4. 5. Vous êtes déjà abonné ?
Les légumineuses, substitut idéal à la viande? Même si le Canada est un gros producteur de fèves et de haricots, dont une grande partie est exportée, les consommateurs d’ici sont loin d’être conquis par les légumineuses. Malgré le fait que le pays soit le plus grand exportateur au monde de pois secs et de lentilles, on hésite encore à utiliser les légumineuses en remplacement d’un bon steak. En dépit des suggestions des nutritionnistes, on les considère encore comme des aliments substituts ou réservés aux végétariens. Moyen-Orient, Inde et Mexique En Inde, l’alimentation est souvent interprétée de façon végétarienne. Dans les pays du Maghreb, ce sont aussi les haricots mais surtout les pois chiches qui servent à de nombreuses recettes, comme le houmous que l’on retrouve tant au Liban qu’en Israël. La consommation des légumineuses s’explique fort bien. Au Mexique et en Louisiane, ce sont les haricots rouges qui dominent dans les habitudes de consommation de tous les jours. Regain de popularité
Accros à la viande Le régime carnivore a fait de nous des créatures sociales aux grands cerveaux. Marta Zaraska raconte l’histoire de notre culture carnée et la manière dont nous allons la dépasser. Au commencement, on vivait d’eau océanique et de lumière solaire. On était un peuple de procaryotes, cellules uniques et sans noyaux, agglutinées en colonies (les scientifiques appellent cela « biofilm »), où l’on se protégeait les uns les autres en secrétant ensemble une « matrice extracellulaire » composée de polymères. On était frugal. Tout le monde jouait le jeu. Le premier « tricheur » — selon l’hypothèse de Gáspár Jékely, chercheur à l’Institut Max-Planck de biologie développementale à Heidelberg — profita de la sécurité du biofilm pour se débarrasser de sa membrane cellulaire en dur. 909 «Big Mac» préhistoriques On peut s’amuser à raconter toute l’histoire de l’évolution sous l’angle de la viande. Croyances carnées On peut s’amuser, donc. Vaudou, protéines et libido Bien sûr, la croyance n’est pas tout.
Revue Relations - De l’assiette à la rue L’auteur, sociologue, a entre autres animé des émissions culinaires à la télévisionLa production liée à l’agriculture industrielle fait des ravages. Or, les gouvernements encouragent et financent cette fuite en avant. Ce n’est donc pas d’abord « dans notre assiette » que nous devrions réagir, mais plutôt « dans la rue ». Rien ne se passera tant que les citoyens n’exigeront pas des changements politiques. « Les aliments qu’on vous propose sont mauvais pour votre santé; les légumes et les fruits importés de Californie sont pleins de pesticides… » Nous entendons de plus en plus ce type de discours. Un système infernal Prenons l’exemple de la viande. Or, les gouvernements financent la production bovine, la production des aliments qui servent à engraisser ce bétail, ainsi que le pétrole nécessaire à cette production – c’est une industrie extrêmement « pétrolivore ». Je pense, évidemment, à l’agriculture et à l’élevage biologiques. Il en est de même pour les fruits et les légumes.