En bleu les riches, en rouge les pauvres... Faites le test dans votre quartier
Capture d’écran L’association Regards Citoyens attire notre attention sur une visualisation plutôt bien ficelée : les revenus des Français par carrés de 200m de côté... La carte se base sur les données de l’Insee, qui publie les revenus « carroyés » des ménages au 31 décembre 2010. Il s’agit des revenus fiscaux, c’est-à-dire de ceux déclarés par les contribuables avant tout abattement ou redistribution. Etienne Côme, auteur de cette « data-viz », travaille à l’Institut français des sciences et technologies des transports de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) : « Pour les revenus, on constate l’“effet ville” et la richesse du littoral. Vue dans son intégralité, la France est découpée en carré de 4km2 : en bleu les riches, en rouge les pauvres. Les inégalités deviennent dès lors bien visibles. Zomm sur la région parisienne Autre exemple : Amiens, où l’on retrouve là aussi une coupure entre les moitiés nord et sud de la ville. Zoom sur la ville d’Amiens Zoom sur la ville de Marseille
Erreur de casting...
L'histoire de mon premier billet, c'est à l'origine celle d'échanges entre amis à propos de cette condition de chômeur que nous vivons pour certains depuis des mois, parfois entrecoupée de contrats précaires, qui n'ouvrent plus de droits à l'indemnisation au fur et à mesure que la situation se pérennise... Cadres, avec une expérience professionnelle importante et un niveau de formation élevé nous n'avions jamais imaginé que nous pourrions un jour être concernés, fragilisés à ce point. La lecture d'un récent article publié par Médiapart sur le chômage des seniors a aussi alimenté nos discussions : nous constatons tous que désormais le "mur" de l'inemployabilité ne se dresse plus passé 55 ans, mais désormais passé 45 ans ! Nous sommes les invisibles, les sacrifiés du système : ni juniors ni seniors, il n'y a aucune mesure pour nous aider ... Ce récit c'est aussi pour moi l'opportunité, à travers cette expérience personnelle, d'aborder d'autres sujets qui me touchent : ... Trop tard !
Chômage : ça monte ou ça baisse ?
Sauvé par l’Insee. Après la publication, ce matin, du taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), faisant état d’une baisse de 0,1 point à la fin de l’année dernière, le gouvernement a pu − enfin − se féliciter d’une «inversion de la courbe» promise depuis un an par François Hollande. «Le chômage en France a baissé au 4e trimestre 2013, conformément à l’ambition du président de la République de voir le chômage commencer à reculer en fin d’année. C’est la première fois depuis la mi-2011», s’est rengorgé le ministre du Travail, Michel Sapin, dans un communiqué. Problème : ces chiffres ne collent pas avec ceux de Pôle emploi, qui font état d’une hausse du nombre de chômeurs en fin d’année dernière (+ 15 000 demandeurs d’emploi en catégorie A au 4e trimestre 2013). A lire aussi un décryptage expliquant les différences de méthode A noter, enfin, que si la courbe s’est inversée pour l’Insee à la fin 2013, elle n’a fait revenir à son niveau de début d’année.
Stop aux attaques contre le SMIC !
Stop aux attaques contre le SMIC! C’était prévisible : à force de multiplier les cadeaux au grand patronat, celui-ci se permet toutes les exigences. Désormais, c’est le SMIC qui est attaqué. A la suite de Pascal Lamy et de trois économistes proches du PS, Pierre Gattaz, président du Medef, vient de proposer la création d’un « SMIC intermédiaire », qui permettrait à «un jeune ou quelqu’un qui ne trouve pas de travail de rentrer dans l’entreprise de façon transitoire avec un salaire adapté, qui ne serait pas forcément le salaire du SMIC». Ces propos sont inacceptables. Le SMIC doit être le même sur tout le territoire, quels que soient l’âge et la situation professionnelle ou géographique des personnes.
Travail-Emploi - Les formes particulières d'emploi moins présentes en région Centre qu'ailleurs
Équipe de projet : Chrystel Scribe, Benjamin Méreau Résumé En région Centre, près de 300 000 salariés ont un contrat court ou travaillent à temps partiel. Sommaire Publication Le marché du travail a profondément évolué au cours des trois dernières décennies. Selon le statut d’emploi, le secteur d’activité ou les caractéristiques sociales des salariés, ces formes particulières d’emploi (FPE) constituent une voie d’accès à l’emploi stable ou au contraire inscrivent durablement le salarié dans l’instabilité face à l’emploi. Moins de temps partiel et de CDD,plus d’intérim et d’apprentissage En région Centre, au cours de l’année 2007, avant le début de la crise économique, 297 000 personnes ont pour poste principal une forme particulière d’emploi. Les emplois à temps partiel et les CDD en région Centre sont moins présents qu’ailleurs : près de 22 % des salariés ont ce type de contrat contre plus de 25 % pour la moyenne des régions de province. Les conséquences de la crise DIRECCTE Centre
@comeetie : carte données carroyées
Cette carte permet de visualiser certaines données issues des revenus fiscaux localisés des ménages de 2010. Ces données sont en effet de nouveau disponibles de manière très fine (aggrégées sur des pixels de 200m x 200m !). J'ai donc essayé de visualiser celles-ci à différentes échelles : aux échelles hautes, les données sont aggrégées sur des pixels de 4km², aux échelles intermédiaires sur des pixels de 1km² et enfin aux échelles fines sur des pixels de 200m par 200m. A ce niveau de détails, les informations associées à chaque pixels sont aussi disponibles par simple survol. la densité de population (nombre d'habitants / km²); le pourcentage d'habitants de moins de 25 ans; le pourcentage d'habitants de plus de 65 ans; le revenu moyen par unité de consommation; le pourcentage de ménages à bas revenus. Note sur le secret statistique : Réalisation : Etienne Côme, aka @comeetie Sources : Données carroyées (INSEE) Outils : R,TileMill, d3
ssoumier : Le vrai visage de la "baisse"...
Le marché du travail | Citéco
Comment s’effectue alors l’ajustement de l’offre et de la demande de travail ? Quels sont les différents types de politiques publiques le plus souvent envisagées ? Quelles sont les conséquences de cet ajustement et de ces politiques pour les travailleurs, pour les entreprises et pour les États ? Après avoir vu cette vidéo accessible à tous, vous en saurez plus sur le travail qui est « un marché mais aussi plein d’autres choses ». Source : Banque de France – Cité de l’Économie, en partenariat avec Universcience (ce film a été présenté en 2013 à l’exposition « L’économie : krach, boom, mue ? » à la Cité des sciences et de l’industrie). Objectif : Comprendre les mécanismes du marché du travail. Public : 10+ (et plus particulièrement à partir du collège) Langues : français, anglais, espagnol et LSF Durée : 5’51’’
Projet de loi El Khomri : ce qu'il pourrait changer pour les salariés
Un projet de loi qui ne cesse d'évoluer >> Mise à jour du 9 mars 2016 Face à la bronca provoquée par son projet de loi, le gouvernement a décidé le 29 février de s'accorder deux semaines supplémentaires pour mener de nouvelles consultations avec les syndicats. Le nom du projet de loi a également changé : il n'est plus question de "nouvelles libertés", le texte est désormais intitulé "avant-projet de loi sur les nouvelles protections pour les entreprises et les salariés". Avec ces nouvelles discussions, le gouvernement espère convaincre au moins un syndicat de soutenir sa réforme. - sur l'instauration d'un barème aux prud'hommes : tous les syndicats réclament sa suppression, mais le Premier ministre y tient. - sur les licenciements économiques : les syndicats réformistes demandent à minima que l’état de santé d’une entreprise soit jugé à l’échelle européenne. Si le gouvernement souhaitait faire bouger les lignes, c’est réussi. • HEURES SUPPLÉMENTAIRES. Ce que cela change. • FORFAIT-JOUR.