LOI n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants | Legifrance CHAPITRE IER : PROTECTION DES VICTIMES I. ― Le livre Ier du code civil est complété par un titre XIV ainsi rédigé :« TITRE XIV « DES MESURES DE PROTECTION DES VICTIMES DE VIOLENCES « Art. 515-9.-Lorsque les violences exercées au sein du couple ou par un ancien conjoint, un ancien partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou un ancien concubin mettent en danger la personne qui en est victime, un ou plusieurs enfants, le juge aux affaires familiales peut délivrer en urgence à cette dernière une ordonnance de protection. « Art. 515-10.-L'ordonnance de protection est délivrée par le juge, saisi par la personne en danger, si besoin assistée, ou, avec l'accord de celle-ci, par le ministère public. « Dès la réception de la demande d'ordonnance de protection, le juge convoque, par tous moyens adaptés, pour une audition, la partie demanderesse et la partie défenderesse, assistées, le cas échéant, d'un avocat, ainsi que le ministère public. Ces auditions peuvent avoir lieu séparément.
Françoise Héritier : "Nous sommes les seuls parmi les espèces où les mâles tuent les femelles" Qui exerce ces violences à l'encontre des femmes ? Françoise Héritier tient à clarifier cette question. Lorsque nous parlons de la violence, des violences exercées à l’encontre des femmes, il ne vient à l’idée de personne de dire par qui… Mais les violences exercées à l’encontre des femmes, et bien il faut le reconnaître, dans toute l’histoire de l’Humanité et encore maintenant, ce sont des violences exercées par l’autre moitié sexuée de l’Humanité. Bien sûr il y a des femmes qui exercent des violences contre d’autres femmes (…) mais généralement ce sont des violences masculines. Est-ce dans la nature de l'homme d'être violent ? La réponse sans équivoque de Françoise Héritier. On nous parle d’une nature, d’une nature qui serait plus violente chez les hommes, qui serait fondamentalement dominatrice, et on nous parle aussi d’accès de bestialité. Un débat enregistré en 2014. Catherine Deschamps, co-auteur avec Christophe Broqua de "L'échange économico-sexuel" Éliane de Latour, IRIS/EHESS
Égalité des filles et des garçons Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Sanctionner plus fortement les agissements sexistes au sein des établissements scolaires Toute parole sexiste et tout acte déplacé fait l’objet d’une sanction. L'égalité dans les contenus d'enseignement Socle commun de connaissances de compétences et de culture Parcours scolaires : une situation contrastée par exemple :
Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent cher dolorès, au cas ou vous ne l’auriez jamais remarquer, 2 situations peuvent etre vécus simultanément par 2 personnes différentes a 2 endroit différents en meme temps. pendant qu’une femme se fait frappé a l’endroit x, un homme se fait détruire psychologiquement à l’endroit y, l’un n’empeche pas l’autre et les 2 souffrent. Vous, dans le monde médiatique des 30 dernières années, on vous a dit : regarder l’endroit X, l’endroit y n’existe pas, et même s’il existe, c’est ultra minoritaire, c’est plein de looser qui se plaignent de leur mamans, d’anti féministe, etc.. et l’opinion que vous défendez dans votre post en est le reflet, c’est ce que vous croyez être une opinion juste, vrai, sincère, l’homme méchant et la femme innocente, c’est ça, c’est forcément ça et plus on le répétera plus ça marchera... Même si vous avez été battu un jour a l’endroit x, il n’empeche qu’a l’endroit y un homme est confronté a une situation d’interaction malsaine avec une femme dûe à la femme.
Définition des violences conjugales La violence est « un moyen utilisé pour assurer le pouvoir sur l’autre. Il s’agit d’un rapport de force dans lequel l’un est sujet, l’autre objet » nous dit Hanna Arendt. (Philosphe Allemande – ouvrage La crise de la culture – Gallimard, 1972). Les violences conjugales sont basées sur UNE RELATION DE DOMINATION AU SEIN DU COUPLE. Comme toutes les violences, elles sont intentionnelles, et représentent une ATTEINTE AU DROIT FONDAMENTAL DES PERSONNES à vivre en sécurité, une atteinte à leur dignité et à l’intégrité de l’autre. « La violence peut être exercée par un homme à l’égard d’une femme, par une femme à l’égard d’un homme ou par n’importe quelle personne à l’égard de son partenaire dans un couple homosexuel ; néanmois, pour des raisons qui tiennent à la structure même de la société, celle qui est exercée envers les femmes est de loin la plus répandue. LES VIOLENCES CONJUGALES NE SONT DONC PAS UN SIMPLE CONFLIT, NI UN ACTE ACCIDENTEL.
Qu’est-ce que le « féminicide » ? Ce terme, qui est désormais fréquemment utilisé dans l’espace public et dans les médias, n’a pas d’existence juridique en France. D’où vient le terme « féminicide » ? Fréquemment utilisé en Amérique latine et repris par des instances internationales, comme l’Organisation des Nations unies (ONU) ou l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il n’est entré dans le dictionnaire Le Petit Robert français qu’en 2015. Quelle est sa définition ? Il s’agit du meurtre de femmes ou de jeunes filles lié au fait qu’elles sont des femmes. L’OMS distingue plusieurs cas : le féminicide « intime », commis par le conjoint, actuel ou ancien de la victime. Combien de victimes dans le monde ? On ne le sait pas. Les féminicides intimes sont souvent décomptés au sein des violences conjugales. Quelle reconnaissance juridique ? C’est en Amérique latine qu’a été adopté le premier texte contraignant sur la violence contre les femmes, la convention de Belem do Para, en 1994. En Europe, le mouvement est plus limité.
Droits des Femmes et égalité entre les femmes et les hommes - Les services de l'Etat à La Réunion Solidement ancrée dans l’histoire de la construction européenne, l’égalité entre les femmes et les hommes est placée au cœur des politiques publiques françaises. Malgré les avancées significatives réalisées au cours des quarante dernières années, le décalage entre l’égalité de droit et l’égalité de fait entre les femmes et les hommes persiste. En effet, si la politique interministérielle d’égalité hommes-femmes semble désormais acquise en Droit, son effectivité demande, quant à elle, à être consolidée et renforcée au quotidien sur le terrain. La Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité entre les femmes et les hommes (D.R.D.F.E) est ainsi chargée de mettre en œuvre et de promouvoir la politique du Gouvernement en matière de droits des femmes et d’égalité entre les femmes et les hommes, à La Réunion.
Téléphones portables : comment ils ont changé les comportements de nos enfants Atlantico : Aujourd'hui, les jeunes possèdent un portable de plus en plus tôt. Quelles sont les utilisations qui en sont faites ? Edith Tartar-Goddet : Tout d'abord, il faut définir ce que l'on entend par le mot "jeunes". S’il s’agit d’enfants (CM1, CM2), la fonction téléphone est rassurante pour les parents qui peuvent ainsi appeler leur enfant à tout moment. Les collégiens utilisent leur portable pour jouer et pour téléphoner à leurs copains, copines. C’est un outil ludique, utilisé de manière instinctive pour se sentir en lien avec les autres (vagabonder sur Internet par exemple). Il donne l'impression de ne pas être seul et évite les angoisses pour l’enfant qui se retrouve seul à la maison en fin de journée après une journée de classe par exemple. Comment le téléphone portable a-t-il changer les comportements à l'école ? Ceux-ci ne sont pas liés uniquement au portable entendu par la fonction uniquement téléphonique mais à l’utilisation des technologies (Internet, jeux en réseaux…).
Féminicides : des meurtres dans toute la France et majoritairement à domicile Depuis le 1er janvier, elles sont au moins 21. Vingt-et-une femmes à avoir été tuées par leur conjoint, mari ou ex en l’espace de 67 jours à peine, selon le décompte effectué par Libération. Chaque mois, depuis janvier 2017, sont recensées les victimes de meurtres conjugaux, sur la base des articles parus dans la presse nationale et régionale. Cette litanie funèbre est incomplète : la banalisation des féminicides, trop souvent relégués à la rubrique faits divers ou transformés injustement en «drames de la séparation» et autres «crimes passionnels», entrave sans doute la pleine compréhension des mécanismes sociétaux à l’œuvre (1). Mais ce décompte permet au moins de rendre hommage aux 239 victimes répertoriées depuis le 1er janvier 2017. A lire aussiTuées par leur conjoint, ignorées par la société Dans près de la moitié des cas (44,5%) les auteurs tuent leur compagne au moment d’une séparation. Virginie Ballet