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Jeux et détours en pédagogie

Jeux et détours en pédagogie
“Pédagogies ludiques”, “Pédagogies de détour”, de quoi parle-t-on ? Dans le milieu de la formation, on parle souvent de “jeu d’entreprise” ou de “jeu pédagogique” ; voici vingt ans, la mode était aux “business games”, ceux-ci ont aujourd’hui laissé la place aux “serious games” ; les catalogues de formation et les universités d’entreprise font la part belle aux jeux de rôles, à l’improvisation, aux jeux de simulation, à l’utilisation du théâtre, du masque, du mime, au travail avec un plasticien, un clown, un chef d’orchestre, un jongleur, un spécialiste de la nature, du cinéma ou un coach sportif… L’ensemble de ces pédagogies non traditionnelles peut, selon moi, se regrouper sous le terme Pédagogies de détour®. Ce terme, issu des sciences de l’éducation et utilisé depuis une quinzaine d’années en milieu scolaire, désigne toute démarche qui entend contourner les obstacles cognitifs, en travaillant sur les représentations, en proposant des activités alternatives au cours traditionnel.

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(20) Les 9 techniques ludopédagogiques MAJ du 17 juin : cet article est issue d'un article scientifique primé lors de la conférence annuelle de l'AIMS (Prix du meilleur article théorique). L'article en question est disponible librement sur la plateforme HAL : La ludopédagogie a le vent en poupe. Et c'est une excellente chose car elle apporte un vent de fraîcheur aux enseignant·e·s et apprenant·e·s. Mais quelles sont réellement et concrètement les techniques ludopédagogiques existantes ? Cet article vous propose des éléments de réponse développés depuis 2015 dans le cadre d'un projet mené au sein du groupe thématique de recherche MACCA Management de l'Institut de Recherche en Gestion (EA 2354). La personnalisation des dispositifs de formation Une des grandes tendances à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés est la demande croissante de personnalisation des dispositifs de formation tant par nos commanditaires que par les apprenants eux-mêmes. Cette tendance s’explique par… L’hétérogénéité des populations que nous avons à servirLe manque de temps des collaborateurs qui attendent des apports adaptés à leur niveauL’expérience de l’accompagnement individuel chez certains, notamment via le coachingLa généralisation des assessments prescriptifs au démarrage des dispositifs blendedUne personnalisation croissante des usages en matière de consommation (CRM)Et, en conséquence, notre volonté d’adapter nos solutions pour en optimiser l’efficacité Jusqu’où aller ?

ANIMATION : CREATIVITE ET JEUX PEDAGOGIQUES Si vous intégrez des jeux dans vos animations ou formations, vous pouvez vous référer à des jeux existants mais vous pouvez aussi créer vous-même le jeu qui sera le support d'une partie de votre formation. Cette solution présente plusieurs avantages : - La simplicité : il n'est pas aussi compliqué qu'il y paraît au premier abord de fabriquer soi-même son jeu, si vous maîtrisez votre thématique et que vous avez "l'esprit ludique". - L'intéractivité de la formation ou de l'animation : que vous aimiez ou non les jeux de société, vous pouvez donner un tour interactif à votre formation et surtout permettre à l'apprenant d'intégrer des messages qu'il n'aurait peut-être pas intégrer avec une autre voie d'apprentissage.

63 outils ludopédagogiques, du besoin d'animation à la réalisation d'un manuel pratique, pour tous publics. Educagri Editions vient de publier un nouvel ouvrage qui a pour titre : « 63 outils ludopédagogiques ». Pollen a tenté d’en savoir plus en interrogeant l’auteure, Christine Raiffaud. Christine Raiffaud, quel est votre parcours ? D'où vient la véritable innovation éducative ? L'édition 2010 de l'événement Online Educa Berlin (OEB) a rassemblé plus de 2000 participants venus de plus de 100 pays autour du thème « L'éducation pour tous ». Cet événement est une occasion de faire se rencontrer les acteurs académiques, commerciaux et de la formation professionnelle autour de problématiques liées à la formation à distance et au potentiel des TIC en éducation et formation. La synthèse des échanges et présentations réalisés pendant cette manifestation se trouve sur le site d'OEB, sous le titre « Call for Radical Change in Learning Culture ». Le souhait de changer de perspective et de dimension en matière d'éducation et de formation fut si fort chez les participants que l'invention d'une nouvelle culture de l'apprentissage constituera le thème de la prochaine édition, du 30 novembre au 2 décembre 2011.

FORMATEURS : EN FORMATION, OUBLIEZ VOTRE PARTITION ! Au-delà des méthodes, techniques ou courants de la Pédagogie, le savoir-être du formateur fera souvent la différence pour accompagner l'apprenant vers les voies de l'apprentissage. Ainsi, lorsqu'on est formateur, connaître la partition est nécessaire mais laisser de côté sa partition peut aussi permettre à l'apprenant d'être l'acteur de son apprentissage vers le développement de ses compétences. Formation, musique, partition ? Comparer la Pédagogie à un Art n'est pas nouveauté, certains pédagogues s'y sont risqués. Comparer la formation à une partition ?

Modèle d'évaluation CEPAJe 1Cet article se base sur une conférence plénière effectuée le 3 juin 2016 à Lyon lors du 38e congrès de l’APLIUT. Durant cette manifestation l’enseignement des langues est au cœur des préoccupations. Dans ce cadre, il est légitime de questionner la valeur ajoutée de jeux sérieux dédiés à de tels enseignements. Sur le plan vidéo-ludique, de tels dispositifs sont proposés dès les années 80 à l’instar du titre ludo-éducatif Balade au Pays de Big Ben (Coktail Vision 1985) ou plus récemment des serious games comme Influent (Three Flip Studios 2014). Malgré les trente années qui séparent ces deux titres, la question de savoir si l’utilisation de tels jeux numériques pour enseigner les langues constitue un réel apport sur le plan des apprentissages reste toujours à étudier sur le plan scientifique. Si la question se pose toujours aujourd’hui, peut-être avons-nous fait fausse route depuis tout ce temps ?

Dispositif Hybride, flipped classroom ... suite Dans un précédent billet, je définissais la notion d’hybridation … pour être bref, un mélange fertile d’enseignement et d’apprentissage traditionnels et d’enseignement et d’apprentissage à distance. Complétons cette première approche trop rapide et revenons rapidement sur cette définition : En ce qui nous concerne, nous entendons par dispositif un ensemble cohérent constitué de ressources (matérielles et humaines), de stratégies, de méthodes et d’acteurs interagissant dans un contexte donné pour atteindre un but. Le but du dispositif pédagogique est de faire apprendre quelque chose à quelqu’un ou mieux (peut-on faire apprendre ?) de permettre à « quelqu’un » d’apprendre « quelque chose » (Lebrun, 2005b). Hier soir, jeudi 27 octobre 2011, tout à mon travail de curation, je tombais par effet de sérendipité sur une conférence de TED donnée par Salman Kahn.

Les compétences au cœur du dispositif pédagogique Dans mes études des rapports entre technologies (au sens le plus large) et pédagogies, j’utilise souvent des « fondamentaux » comme éléments structurants de ma compréhension, de mon analyse, de mes conclusions (toutes provisoires) et perspectives. Un de ceux-là est certainement le principe de cohérence. Il s’agit d’une déclinaison de l’alignement constructiviste de John Biggs (1) qui met en évidence la nécessaire et fertile correspondance entre les objectifs que l’on veut atteindre (plus précisément que les étudiants devront atteindre), les méthodes et activités qui seront proposées et … l’évaluation de l’atteinte des premiers. J’ai ajouté (2) à ce triplet objectifs-méthodes-évaluations les outils technologiques par leurs rapports avec, à la fois, les objectifs, les méthodes et l’évaluation. Banal ?

De l’utilité du jeu pédagogique en formation – Mariette Strub-Delain Les entreprises sont souvent promptes à proposer à leurs salariés des formations ludiques. Ceci, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il faut savoir que la formation professionnelle continue (FPC) est une vielle dame puisqu’elle fut instaurée en France avec la loi du 16 juillet 1971. Au fil des années, la FPC s’est démarquée de la formation initiale en inscrivant ses actions dans le droit fil des méthodes actives ; l’accent étant mis sur les compétences (ou savoir-faire) plutôt que sur les seules connaissances.

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