Ce que disent les élèves après quatre années en classe coopérative Depuis cinq ans, nous avons mis en place des classes coopératives dans notre collège, une par niveau, de telle sorte que les élèves puissent effectuer toute leur scolarité dans ce dispositif en restant dans le même groupe. Une première cohorte a donc « traversé » tout le collège en classe coopérative et elle est désormais en classe de seconde. Nous avons souhaité interroger ces anciens élèves a l’issue du premier trimestre au lycée. Dix-sept des vingt-un élèves de la cohorte ont répondu de façon anonyme à un questionnaire en ligne (voir détail de notre méthodologie en encadré). Afin de replacer le contexte de notre étude, voici comment nous définissons une classe coopérative : « Une classe coopérative est une structure complexe, systémique, cohérente et évolutive dans laquelle ceux qui la composent (enseignants, éducateurs ET élèves) construisent ensemble les moyens d’apprendre par une coopération instituée et organisée. Une transition vers le lycée plutôt normale
Une affiche pour se relire et corriger ses erreurs J’ai mis au point une affiche pour aider mes élèves à se relire et à corriger leurs erreurs car il me semble essentiel de suivre toujours la même méthodologie pour ne rien oublier. Cette affiche est présente en permanence dans la classe. Nous nous en servons systématiquement lors des dictées et plus particulièrement lors de la phase de relecture. Mais elle peut être utilisée dans tout contexte de production d’écrit. Lors des dictées de phrases (ou court texte), je donne depuis quelques années à mes élèves une fichette de correction (voir ici) qui leur permet dans un premier temps de se relire en suivant une méthodologie ; et qui me permet dans un second temps de les évaluer item par item (par ex : accorder les verbes avec leurs sujets) en attribuant à chacun une couleur selon leur niveau de maitrise. C’est à partir de cette fichette que j’ai établi l’affiche que je vous propose aujourd’hui. La version ci-contre est la mienne, j’y ai ajouté les couleurs que j’utilise en classe.
n°37 - Juin 2019 Les compétences transversales : un référent pertinent pour la formation ? Coordonné par Ioana Boancă & Sylvain Starck Lire le numéro Lire le sommaire Lire les résumés en français Lire les résumés en anglais Au regard des attentes et des transformations qui affectent aujourd’hui les champs de l’éducation (affaiblissement de la logique disciplinaire), de la formation (passage d’une logique de formation complète et méthodique à des parcours de formation plus individualisés) et du travail (évolution des métiers et des formes d’emploi, essor d’une logique de l’employabilité), les compétences transversales sont présentées comme des points d’appui permettant aux différents acteurs d’y faire face. SYLVAIN STARCK & IOANA BOANCĂ - Édito – Les compétences transversales : une notion et des usages qui interrogent SYLVAIN STARCK - Quelles relations entre conceptions « quotidienne » et scientifique des compétences transversales ? LOUIS DURRIVE - Les compétences transversales d’un point de vue ergologique
innovation pédagogique - revue échanger Leur faire confiance pour leur laisser des choix… aux élèves Dans la ressource "Les postures enseignantes", Dominique Bucheton en identifie 6. L’une d’entre elle est la posture de lâcher prise : l’enseignant assigne aux élèves la responsabilité de leur travail et l’autorisation à expérimenter les chemins qu’ils choisissent. Dans ce numéro, des professeurs testent différents dispositifs, basés sur une liberté de choix par les élèves ; libres de réaliser toutes les activités, libres de faire l’activité seul ou avec ses pairs, libres d’un niveau de réalisation, libres du temps… Une professeure d’anglais, avec des élèves d’un lycée de la nouvelle chance, associe une feuille de route (roadmap) à un padlet dans lequel l’ensemble des contenus nécessaires à la réalisation des activités de la séquence entière (textes, images, vidéos, fiches d’activités, exercices...) sont accessibles à tout moment. Bonnes lectures
La coopération dans ma classe Pour comprendre la coopération dans une classe, il faut s’imaginer une toile d’araignée. Chaque fil a son importance et doit être compris et respecté par chacun. C’est seulement quand tous les fils seront tissés que la coopération prendra tout son sens. e conseil de coopération est le cœur même de la classe coopérative. Il a lieu une fois par semaine ou par période. Un élève président mène le conseil avec un secrétaire en respectant une structure pré-établie: les élèves peuvent ainsi « critiquer », « proposer » et « féliciter ». Les rituels sont ces moments en début ou en fin de journée qui permettent de créer ce groupe, cette ambiance de classe où chacun a une place (et doit la prendre). En début de journée, le président nous invite à préparer nos outils de travail. En fin de journée, le gardien du temps invite le professeur à terminer son cours. Le tutorat et l’entraide sont des moyens pour s’aider et s’entraider entre pairs. Les TICES au service de la coopération.
Introduction Le nouveau Règlement général européen sur la protection des données personnelles (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai 2018. Toutes les organisations doivent intégrer les nouvelles modalités de ce texte qui vient modifier en profondeur la gestion des données personnelles.Les premiers concernés sont les responsables de traitement qui sont, dans l’Éducation nationale, les DASEN pour le 1er degré, et les chefs d’établissement pour le 2nd degré, pour qui Réseau Canopé édite et diffuse un guide pour les aider à comprendre et appliquer le RGPD. Consulter la version téléchargeable en ligne. Consulter une plaquette dédiée présentant des ressources et services spécifiques au service des établissements et de la communauté éducative. Un dossier en ligne complète ce guide avec :
Comment les parents peuvent-ils favoriser la persévérance chez leurs enfants? Lorsqu’un enfant vit une situation d’échec, il arrive que ses parents ne réagissent pas face à cette situation, et ce, pour différentes raisons. Par exemple, ils peuvent penser que l’échec fait partie de la vie et qu’il va sans doute servir de leçon à l’enfant. Cependant, ce n’est pas forcément la meilleure attitude à adopter d’après Alan Kazdin, professeur émérite de psychologie et de pédopsychiatrie à l’Université de Yale et directeur du Yale Parenting Center, dont les recherches nous permettent de mieux comprendre quelles méthodes aident vraiment les enfants à apprendre de leurs échecs. © Shutterstock/Pressmaster Le professeur Kazdin recommande aux parents dont l’enfant fait face à un échec d’exprimer à quel point ils se soucient de cette situation et de lui montrer qu’il peut compter sur leur soutien et leur compréhension. Les paragraphes suivants résument les trois stratégies principales identifiées par Kazdin pour encourager la persévérance chez les enfants. Modélisation Références
Clarisse Gauthier : Un sketchnote pour favoriser l'oral en histoire-géographie Dessiner pour mieux maitriser son expression orale. C'est le pari fait par Clarisse Gauthier, professeure d'histoire-géographie au collège de Saint Jean d'Illac (33). En apprenant à transformer leurs notes en sketchnote les élèves font un travail d'interprétation qui les aide aussi à mémoriser. A l'oral le sketchnote permet de s'affranchir de la trace écrite pour exprimer sa pensée. Un écrit qui fait travailler le cerveau "Le cerveau est très sollicité car cette méthode de facilitation graphique suppose d'être très concentré sur l'écrit que l'on veut traduire", explique Clarisse Gauthier. Après avoir longtemps utilisé des cartes mentales, C. Dégager les informations d'un document Elle en donne des exemples dès la 6ème. Préparer son oral Clarisse Gauthier invite les élèves à l'utiliser pour leurs présentations orales. Réviser avec le sketchnote François Jarraud Un exemple de sketchnote au collège et au lycée
Coopérer au collège et lycée, quel intérêt? Voici présentée sous forme de carte mentale (réalisée avec XMind), une analyse qui ne se veut pas exhaustive. L'idée est de partager un regard critique et passionné sur ces pratiques et de présenter de manière claire le large spectre de leurs impacts positifs sur les élèves comme sur les enseignants. Ce regard m'amène donc à relier les apports de la recherche au terrain, à me positionner dans cette interface bouillonnante dans laquelle nous sommes nombreux à nous questionner pour tenter de répondre aux questionnements actuels et justifiés des enseignants. 1- Du côté des élèves... Deux objectifs en classe: les élèves coopèrent pour apprendre ET AUSSI pour apprendre à coopérer. - La coopération en classe permet de mieux apprendre. Sylvain Connac, enseignant-chercheur en Sciences de l'éducation à l'Université Paul Valéry de Montpellier, explique que " c'est à plusieurs que l'on apprend tout seul". -La coopération en classe permet de développer des compétences psychosociales
Atelier gestion des émotions du SAS + au LP Tristan Bernard | Laboratoires de la Persévérance Scolaire des LP La première semaine d’octobre a débuté l’atelier gestion des émotions pour les élèves volontaires, grâce à Caroline Bergey, animatrice du SAS +. Suivons sa feuille de route… Objectifs : Reconnaître et mieux vivre ses émotions Séance 1 – 2 octobre 2018 Enrichir son vocabulaire pour reconnaître et exprimer ses émotionsIdentifier les familles d’émotions Déroulement : Présentation et cadre de l’atelierPrésentation personnelle de chacun des élèvesTirage d’une carte du jeu feelings et sans utilisation du mot écrit sur la carte description de l’émotion illustrée pour la faire deviner au reste du groupeEchange autour des cartes tirées. Émotion, définition : 1. Être paralysé par l’émotion. 2. Synthèse 1ere séance Enjeux: prise de contact avec le groupe, la thématique Attentes exprimées / Sujets mis en débat Comment gérer ses émotions ? Enjeux pour la séance suivante Enjeux globaux Connaissance et estime de soiExpression et communication de ses ressentisLien aux autres
innovation pédagogique - des élèves médiateurs La mise en place d'un projet de médiation par les élèves demande un long travail de préparation et d'organisation. C'est Madame Lebeau, professeure documentaliste de l'établissement qui se trouve être à l'origine de l'action. En 2013, elle soumet à la direction un projet officiel en partenariat avec l'AROEVEN. Il s'inscrit alors dans le cadre de la politique d'établissement avec le soutien du Principal et l'engagement d'une partie de la communauté éducative du collège. En effet, il est indispensable d'avoir un certain nombre d'adultes motivés pour encadrer en tant que médiateurs le dispositif et accompagner les élèves. Néanmoins, la culture de la médiation n'étant pas un réflexe dans un établissement scolaire, il est nécessaire de mener une vaste campagne d'informations auprès des personnels, des parents et, surtout, des élèves. Par ailleurs, tous les membres de la communauté éducative s'accordent sur l'importance que revêt le choix des médiateurs qui n'est pas toujours facile.
Sylvain Connac : Les pédagogies Freinet Peut-on parler de Freinet quand on n'est pas le mouvement Freinet ? Sylvain Connac, spécialiste reconnu de la coopération à l'Ecole, pense que oui. En mettant "pédagogies" au pluriel, son ouvrage, rédigé avec Bruce Demaugé-Bost, Bernadette Guienne, Isabelle Huchard et Isabelle Quimbetz (Editions Eyrolles), marque qu'il se démarque du mouvement Freinet. L'ouvrage ne manquera donc pas de faire polémique Il nous livre une vision "ouverte" ou "plurielle" de la pédagogie Freinet (au sens large) dans un livre qui trouve un bon équilibre entre théorie et pratiques de terrain. Il s'explique de ces choix dans cet entretien. Pourquoi ce livre en ce moment précis ? C'est conjoncturel. Votre ouvrage est un livre théorique ou pratique ? Ce qui est pédagogique est forcément théorique et pratique. On a donc une double entrée. Un chapitre est consacré à la pédagogie institutionnelle. L'ouvrage met pédagogie au pluriel. Freinet c'est aussi un mouvement politique ? Propos recueillis par François Jarraud