Contrôle de la pensée et inhibition: 1er critère de la réussite scolaire Faire attention, se concentrer, raisonner juste, contrôler les pensées et les impulsions, les mauvais réflexes et les croyances erronées, s’opposer et résister à ces mécanismes qui nous submergent parfois mais surtout altèrent le bon déroulement des activités de l’élève… Ces capacités s’apprennent et se développent. C’est l’une des missions de l’Ecole, tout comme elle est celle des parents qui passe de l’injonction à l’apprentissage de la maîtrise. L’enjeu est de taille car il est au cœur du cheminement de tout individu qui passe de l’enfance jaillissante à l’adulte capable de se contrôler, et il est au cœur de la « vie scolaire » qui peut ternir le climat de l’apprentissage. Faire attention, développer l’inhibition, de quoi s’agit-il, au juste ? Développement On dit à juste titre que le contrôle de la pensée est le premier critère de la réussite scolaire (on parle également d’attention, de concentration). Les comportements qui mobilisent l’attention Les mécanismes de l’inhibition
Philosopher au collège Bienvenue dans ce groupe de travail dédié aux ateliers philo dans les classes de collège en lien avec les programmes de français, de la 6e à la 3e ! Les inscriptions sont en cours : vous êtes invités à vous manifester dans les commentaires en précisant les niveaux dans lesquels vous enseignez. Le nombre de participants étant limité, les enseignants sélectionnés seront contactés par mail pendant la semaine du 28 octobre. Les ateliers philo constituent un dispositif qui complète parfaitement la découverte des grands textes littéraires et l’apprentissage de la langue au collège. Un dispositif sur mesure L’objectif du dispositif est d’initier, dans le cadre des cours de français, de véritables conversations philosophiques en balisant aussi précisément que possible les étapes que les élèves peuvent suivre lors de leurs raisonnements.Chaque déroulés de séances présente un fil conducteur : vous trouverez ainsi une mise en situation (un déclencheur) puis un système de relances. Durée Cible Contenus
«L’erreur est la condition même de l’apprentissage» Stanislas Dehaene est professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France (Paris). Il publie Apprendre! Les talents du cerveau, le défi des machines (Ed. Odile Jacob), qui fourmille d’astuces et de récits d’expériences. Le Temps: Tous les élèves – et leurs parents – rêvent de connaître ce secret: apprendre à mieux apprendre… Stanislas Dehaene: Personne, malheureusement, ne nous a appris les règles qui font que notre cerveau mémorise et comprend – ou qu’il oublie et se trompe! Un bébé opère 10 à 1000 fois plus vite que les réseaux de neurones artificiels actuels! Les bébés ont déjà un sens inné des probabilités, dites-vous…Le bébé est un scientifique en herbe. Prenons le mot «chien», par exemple. Le bébé humain nous étonne par bien d’autres compétences…Il expérimente en permanence. Mais il a aussi d’étonnantes intuitions sur les nombres, les objets, la psychologie… Très tôt, par exemple, il teste les intentions des gens – bienveillantes ou malveillantes.
Les étages du cerveau pour améliorer la gestion des comportements en classe Daniel Siegel est un neuroscientifique spécialisé dans le cerveau des enfants. Il a conçu le modèle des étages du cerveau pour expliquer comment fonctionne le cerveau des enfants et permettre aux adultes de mieux les comprendre et les accompagner. Ce modèle peut être utile pour gérer les comportements des élèves en classe. Ce modèle utilise une métaphore : le cerveau est comme une maison à 3 étages. Le premier étage est la cave qui correspond au cerveau des réflexes ou cerveau dit reptilien (qui contrôle par exemple la pression artérielle, les battements du coeur ou encore la respiration). C’est cette partie du cerveau qui s’active quand on touche quelque chose de brûlant et qui nous commande le retrait de la main de la plaque chauffante. Le deuxième étage est celui du rez de chaussée dans lequel est logé l’amygdale, centre des émotions. Ce modèle permet de comprendre certaines réactions qui semblent irrationnelles (et à juste titre) des élèves. étages du cerveau Related In "Neurosciences"
Ressources > Utiliser les Feedbacks dans un processus d’apprentissage Clément Fantoli, collège Charlemagne à Laon Les neurosciences cognitives soulignent l’importance du feedback dans tout processus d’apprentissage et de découverte. Le feedback ou rétroaction sur un travail effectué par l’élève est très important dans le processus d’apprentissage car il lui permet de se positionner. Le feedback doit être réalisé au plus près du travail fourni par l’élève, tant que le cerveau est toujours actif et apte à comprendre les éventuelles erreurs commises. L’objectif de l’enseignant n’est pas d’utiliser un type de feedback mais d’en utiliser plusieurs, de les combiner pour obtenir des résultats. Feedbacks motivants Feedback de positionnement Il permet à l’élève de mesurer le chemin parcouru et le chemin restant pour l’acquisition d’une connaissance ou d’un savoir-faire. Exemple en cours de Technologie Objectif : maîtriser la création d’un diagramme des interactions en Technologie, cette tâche demandera à l’élève de maîtriser : Feedback d’encouragement Exemple Feed forward
Freinet et la coopération Les pratiques de Célestin Freinet, comme celles de tous les éducateurs qui se revendiquent de lui, s’inscrivent bien sûr fortement dans les perspectives coopératives. Quelles positions a-t-il prises sur ce sujet dans ses écrits ? Ce que l’on retient le plus souvent de la pédagogie Freinet, c’est la part accordée à la coopération. Il en est pourtant rarement question dans ses écrits [1]. Et, dans les rares textes où il aborde le sujet, il est loin de signaler toutes les possibilités qu’offrent aux pédagogues les pratiques coopératives qu’il défend. Quand Freinet parle de coopération Le thème de la coopération est abordé précisément dans trois textes de Freinet. En 1929, dans un article intitulé « Les coopératives scolaires », il prend parti dans le cadre d’un débat qui oppose, au sein même du mouvement de l’école émancipée, adversaires et partisans des coopératives scolaires. Tout d’abord, la coopérative a une fonction pédagogique. Ce que Freinet ne voit pas
7 conseils pour maintenir la concentration des enfants En matière de concentration, travail, activités physiques et repos doivent s’équilibrer. Voici quelques conseils et idées à appliquer pour maintenir la concentration des enfants pendant des exercices (d’écriture notamment). 1.Avant (et pendant les exercices si besoin), effectuer avec l’enfant quelques respirations profondes pour évacuer les tensions (corporelles et émotionnelles). En voici quelques-uns : Enfants & adolescents : 10 petits exercices de respiration pour se (re)concentrer 2.Toujours mettre un verre d’eau à disposition de l’enfant et lui permettre de boire à volonté et selon ses envies. 3.Inviter un enfant dans la lune, qui semble parti dans ses pensées, à se lever et à terminer sa rêverie debout avant de se remettre au travail. 4.Entrecouper les exercices par des mouvements. 5.Mieux vaut faire des séances courtes. 6.Alterner travail et pauses au cours desquelles l’enfant pourra bouger, faire quelque chose de plaisant. 7.Adopter une approche tête-coeur-corps de manière générale
7 films d’animation pour expliquer le cerveau aux enfants Les films d’animation suivants vont permettre aux enfants de mieux comprendre le fonctionnement de leur cerveau. Ces informations sont essentielles car elles vont leur permettre de renforcer leur confiance en eux, mieux réguler leurs émotions et faciliter leur apprentissage (mémoire, concentration). De plus, cela constitue une excellente introduction aux neurosciences ! À quoi sert le cerveau ? Source : 1 jour, 1 question Le fonctionnement du cerveau source : Neo Digital PAHO formation La mémoire Source : Réseau Canopé La compréhension Les émotions Source : 27RUEJACOB Les troubles de l’attention Source : FUTUREMAG – ARTE
Neurones : une étude démontre que l'on en produit toute sa vie Ce matin dans l’édito carré on revient sur une controverse en neurosciences Une véritable saga du neurone qui dure depuis plus d’un siècle. Et la grande question au cœur de ce débat est la suivante : le cerveau humain peut-il fabriquer de nouveaux neurones tout au long de la vie ? Cette controverse nous fait remonter au père fondateur des neurosciences Santiago Ramon y Cajal, un scientifique espagnol Prix Nobel en 1906 pour ses travaux sur la structure du système nerveux. Mais il pense que cet organe est trop complexe pour permettre la fabrication de nouvelles cellules nerveuses. Cette vision figée du cerveau a perduré pendant très longtemps puisque l'année dernière encore une étude publiée dans Nature affirmait que sa capacité à produire de nouveaux neurones disparaissait à l'adolescence, contredisant même des travaux précédents qui avaient découvert des neurones jeunes chez des cerveaux de personnes âgées. Et alors où en sommes-nous aujourd’hui ?
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