Le Groenland a perdu 2 milliards de tonnes de glace en une seule journée C’en est de plus en plus flippant. Jeudi 13 juin, le Groenland a perdu 2 milliards de tonnes de glace, relaye CNN. Deux milliards de tonnes, en une seule journée ! On vous laisse imaginer le nombre de verres de Spritz qu’on pourrait remplir avec. Une telle fonte est évidemment tout à fait inhabituelle, la période moyenne de celle-ci se situant entre juin et août avec un pic en juillet. Cet événement n’est toutefois pas une première puisqu’en juin 2012, la quasi-totalité de la glace avait fondu en l’espace d’un mois. « Nous avons assisté à une séquence de grandes saisons de fonte, commençant en 2007, qui serait sans précédent dans l’histoire, ajoute Thomas Mote, climatologue à l’université de Georgia et également cité par CNN.
La quasi-totalité de la planète vit sa période la plus chaude depuis deux millénaires Article réservé aux abonnés Etudier le passé pour comprendre le présent peut s’avérer crucial en matière de climat. Grâce à une analyse systématique inégalée, une équipe de recherche internationale vient de retracer deux mille ans de variations de températures à l’échelle planétaire. Son constat : non seulement le réchauffement climatique actuel est inédit du fait de son amplitude et de sa vitesse, mais il est aussi sans précédent de par son caractère universel. Il y a bien eu quelques périodes de réchauffement et de refroidissement entre l’an un et la fin de l’ère préindustrielle, mais aucune n’a touché de façon simultanée l’ensemble des régions de la planète. Ce sont ainsi près de 700 indicateurs climatiques, appelés « proxy », qui ont été étudiés par les scientifiques afin de reconstruire les variations de températures passées – les observations issues d’instruments de mesure ne couvrant que les cent cinquante dernières années. Lire aussi
Ressources pour l’étude de l’impact environnemental et social du numérique – Enseignant.e.s pour la planète Selon The Shift Project, le numérique comprend : les réseaux de télécommunication (d’accès et de transport, fixes, wifi, mobiles) ; data center ; terminaux (ordinateurs personnels fixes et portables, tablettes, smartphone, téléphones portables traditionnels, « boxes », équipements audiovisuels connectés y compris les téléviseurs ») ; les capteurs IoT (Internet of Things). En pleine implosion, le numérique a envahi à la fois dans notre quotidien et notre métier d’enseignant. Mais derrière le côté immatériel aux vertus tant louées se cache une réalité environnementale et sociale bien plus sombre, dont les principaux chiffres sont résumés dans l’infographie ci-dessous. Nous vous proposons donc un ensemble de ressources accompagnées d’une brève description afin d’explorer et de mieux appréhender les enjeux environnementaux et sociaux autour des technologies numériques. Nous avons classé ces ressources par type (cf sommaire ci-après). Sommaire Quelques spécialistes de la question : GDS Ecoinfo
« Tech for good » : le guide pour un numérique raisonné Machine à utopies devenue planche savonneuse, la tech nous glisse entre les doigts. Perçu comme mange-tout énergétique, prison dorée et tombeau de la vie privée, notre vie en ligne doit-elle pour autant être jetée avec l’eau du bain ? Pas nécessairement : après avoir été entraîné dans une spirale du « toujours plus », nous devons surtout (ré)apprendre à faire mieux avec moins. On vous aiguille dans ce parcours du combattant avec une liste de ressources, d’inspirations et d’outils qui aident à retrouver la foi dans la tech. Faire tomber les œillères — La Face cachée du numérique : un état des lieux du gouffre énergétique de nos quotidiens connectés, en 20 pages, ni plus ni moins. « Non il ne faut pas combattre la fracture numérique » Mettre sa vie numérique au régime — Cyberminimalisme : mi-essai critique, mi-manuel pratique, c’est le livre idéal pour celui qui n’arrive plus à « vivre sa vie sans l’enregistrer ». Binger pour la bonne cause Veiller sur son prochain Entrer en résistance
Loi des rendements décroissants Elle est aussi connue sous le nom de la loi des proportions variables, loi des rendements non proportionnels ou loi des rendements marginaux décroissants. Histoire[modifier | modifier le code] Le concept des rendements décroissants trouve son origine dans les travaux de Turgot, Von Thünen[réf. à confirmer], et David Ricardo. Dès 1768, Turgot décrit les rendements décroissants en ces termes[1] : « Les productions ne peuvent être exactement proportionnelles aux avances; elles ne le sont même pas, placées dans le même terrain, et l'on ne peut jamais supposer que des avances doubles donnent un produit double — Anne Robert Jacques Turgot, Observations sur le mémoire de M. Au XIXe siècle, les économistes se concentrent notamment sur la terre en tant que facteur de production (comme Malthus). En 1821, David Ricardo donne l'exemple suivant dans ses Principes de l'économie politique et de l'impôt : — David Ricardo, Des principes de l'économie politique et de l'impôt Notes[modifier | modifier le code]
Des perturbateurs endocriniens imprègnent tous les Français et surtout les enfants Bisphénols, phtalates, parabens, éthers de glycol, retardateurs de flamme bromés, composés perfluorés (PFC)… Pour la première fois, Santé publique France a mesuré la présence de ces polluants dits « du quotidien » dans l’organisme des enfants et des adultes, auprès d’un large échantillon (1 104 enfants et 2 503 adultes) représentatif de la population française. Les résultats sont aussi édifiants qu’alarmants : ces substances omniprésentes dans les objets de la vie courante et qui sont souvent des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes, avérés ou suspectés, sont « présents dans l’organisme de tous les Français » et « des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants ». Cette étude inédite a été publiée mardi 3 septembre. Etablir des valeurs de références d’imprégnation Cette première grande étude de biosurveillance sera par ailleurs suivie de deux autres volets, sur les métaux et les pesticides. Effets toxiques sur la reproduction Stéphane Mandard
Usages numériques : Comment limiter ma facture environnementale ? - Curieux! Mauvaise nouvelle : La consommation énergétique liée au numérique pourrait représenter 7% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2025. Bonne nouvelle, en prenant conscience de l’impact de nos usages, il est possible de limiter l’impact 1- Polluant mon petit ordinateur portable ? Un portable de deux kilos a moins d’impact qu’une voiture ! Certes. Mais, c’est oublier ou feindre de ne pas savoir que la fabrication à l’autre bout du monde de nos ordinateurs portables ou de nos modems « mobilise 50 à 330 fois leur poids en matière » pour leur fabrication, souligne Maryline Vialles, co-rédactrice du Guide de l’Adème « La face cachée du numérique » (novembre 2018). La fabrication d’un ordinateur portable de 2 kilos nécessite ainsi 800 kilos de matériaux divers. Il importe alors de prolonger le plus possible la vie de ces appareils, « de les louer plutôt que de les acheter, de les faire réparer chaque fois que cela est possible, de les donner ou de les recycler en fin de vie ».
Le plastique marin transporte des bactéries dangereuses pour l’homme d’un pays à l’autre Le plastique ne fait pas que polluer les océans, il transporte aussi des agents pathogènes dangereux pour l’homme. C’est la découverte inquiétante de scientifiques écossais : les billes plastiques que l’on retrouve sur les plages et dans l’eau sont porteuses de bactéries provoquant la gastro-entérite ou le choléra. Le fléau du plastique envahit de plus en plus les océans, créant une pollution et un déséquilibre mortel dans la chaîne alimentaire. La découverte des ces chercheurs écossais leur a donc suscité une vive inquiétude : des agents pathogènes dangereux utilisent les billes plastiques pour passer des égouts aux rivières et océans, ce qui pourrait avoir de profondes répercussions sanitaires pour les populations du monde entier. Cinq plages désignées par l’UE sur l’estuaire du Forth, dans l’est du Lothian, ont été testées – Longniddry, Gullane, Yellowcraigs, Broad Sands et Milsey Bay, North Berwick – en juin et juillet de l’année dernière. 1 janvier 2022 - Laurie Debove
Voyage en Arctique, sur les traces de l'ours blanc décharné - 22 septembre 2015 ''C'était une scène si triste'' "C'était un jour de brouillard, le bateau naviguait à travers le détroit d'Hinlopen, dans l'archipel du Svalbard. Il y avait beaucoup d'eau et peu de banquise. Soudain, nous avons remarqué une petite plaque de glace sur laquelle un ours était allongé. Lorsqu'il s'est levé, nous avons découvert à quel point il était maigre. Comme l'animal semblait ne pas apprécier notre compagnie, le capitaine a pris la décision de faire machine arrière. ''Moins de glace signifie moins de nourriture'' "Une ourse avec son petit dans le nord du Svalbard. D'un morceau de glace à l'autre "Les ours polaires sautent sur les morceaux de banquises. Une famille dans le Svalbard "Une ourse avec ses deux petits, âgés d'environ sept mois. Les colons de l'Antarctique "Baie de St Andrews, île de Géorgie du Sud. Contre les éléments "De jeunes Manchots papous à Jougla Point, dans la péninsule Antarctique. ''Les colonies de Manchots diminuent'' "Yankee Harbour, dans les îles Shetland du Sud.
Internet, ça pollue ? - Curieux! Et oui, nos actions sur Internet contribuent aussi à polluer ! Comment ? La réponse en BD avec Roxane Campoy dans le rôle de Marie Kurieu, experte en pollution numérique Sources : Les Echos, The Shift Project, Quelle énergie, Le Monde, Curieux.live, Curieux.live Et oui, nos actions sur Internet contribuent aussi à polluer ! Sources : Les Echos, The Shift Project, Quelle énergie, Le Monde, Curieux.live, Curieux.live
« La production de plastiques va augmenter de 40 % dans les 10 ans qui viennent » entretien avec Jacques Exbalin Jacques Exbalin est l’auteur du livre La guerre au plastique est enfin déclarée ! , une enquête riche en informations sur l’évolution de la production, les dangers, la géopolitique du plastique et les déboires des filières de recyclage. Il consacre également une partie de son livre aux solutions permettant de s’en passer. Le Vent Se Lève : Dans votre ouvrage, vous dites que la production de déchets plastiques va grandement augmenter dans le futur. Jacques Exbalin : Comme on peut le constater, la production de plastique est en perpétuelle augmentation depuis les années 60. Selon un rapport de l’ONU, la production pourrait atteindre 620 millions de tonnes d’ici à 2030. Selon le quotidien britannique The Guardian, les groupes qui gèrent les combustibles fossiles, notamment Exxon et Shell, ont investi depuis 2010 186 milliards de dollars dans 318 nouveaux projets qui pourraient contribuer à une augmentation de la production de plastiques de 40 % dans les 10 ans qui viennent. J. J. J. J.
Article de franceinfo : "On vous explique pourquoi le recyclage du plastique est en train de créer une crise mondiale des déchets" 7 juin 2019 Après la Chine, la Malaisie refuse d'être "la décharge du monde". Elle renverra désormais à leurs expéditeurs les déchets en plastique en provenance des pays occidentaux. François de Rugy a annoncé mardi son souhait que l'Union européenne les recycle sur place. "Nous exhortons les pays développés à cesser d'expédier leurs déchets dans notre pays". Voilà des années que le continent asiatique accueille les ordures d'une vingtaine de pays développés, dans des conditions environnementales catastrophiques. Comment le recyclage des déchets était-il géré jusqu'ici ? Si les pays industrialisés possèdent tous des centres de recyclage, ceux-ci ne sont pas capables pour autant d'absorber l'ensemble des détritus produits sur leur territoire. Sur des cargos, des tonnes de déchets sont quotidiennement envoyés vers la Chine, la Thaïlande ou encore la Malaisie. Pendant des décennies, les pays de l'Ouest ont donc vendu une grande partie de leurs déchets à l'Asie, et principalement à la Chine.
Environnement : les coûts cachés du numérique - Curieux! Mails, photos stockées dans le cloud, recherches internet… on gagne un temps fou. Oui mais à quel prix ? Car la dématérialisation n’a pas que du bon ! Elle a même des coûts environnementaux cachés. L’envoi d’un mail ou une recherche sur internet, de simples clics sans conséquences ? Un mail à dix destinataires bonjour les dégâts ! « L’impact de l’envoi d’un mail dépend en grande partie du poids des pièces jointes et du nombre de destinataires » commente Marilyne Vialles. « Limiter les envois en nombre et optimiser la taille des pièces jointes, permet déjà de limiter cet impact ». Multiplier par 10 le nombre des destinataires d’un mail multiplie par 4 son impact environnemental Chercher oui, mais à la bonne adresse ! Surfer sur la toile c’est (parfois) rigolo, mais pas toujours écolo. « L’impact d’une requête web dépend du temps de recherche et du nombre de pages consultées, relève Marilyne Vialles. Ton bureau numérique tu nettoieras… Alexandrine Civard-Racinais
Pierre Charbonnier : « L'écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social » 26 septembre 2018 Entretien inédit pour le site de Ballast Nous rencontrons Pierre Charbonnier au cœur de Paris, sous un soleil caniculaire. Se balader dans les rayons « écologie » des librairies ou des bibliothèques nous place face à la diversité éminemment contradictoire de ce mouvement. Sous le projet très général consistant à préserver la nature et sa capacité à soutenir une existence collective qui ne soit ni trop précaire ni trop dangereuse, on trouve en effet beaucoup de choses différentes. « L’écologie, comme le socialisme en 1830, se trouve encore dans sa phase infantile, elle a besoin de se structurer idéologiquement et intellectuellement. » Par exemple, le néo-malthusianisme que l’on trouve dans l’idée de « population bomb » pose légitimement la question démographique, mais il véhicule parfois des visions eugénistes, voire racistes. Comment cela ? (J Henry Fair) Nous défaire de ces sortilèges de l’idée de nature.