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La transition démocratique en Espagne après la mort de Franco

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L'Espagne post-franquiste : le consensus et ses équivoques Formule inscrite sur toutes les pièces de monnaie espagnole de époque fran quiste Francisco Franco caudillo de Espana por la gracia de Dios Avocat il fait une grande partie de sa carrière intérieur du Movimiento Il été gouverneur civil de Ségovie En 1968 il été nommé directeur de la première chaîne de télévision puis en 1969 directeur général de la radio et de la télévision Dans le deuxième gouvernement Arias Navarro il est vice-secrétaire général du Movimiento Dans le gouvernement Arias-Fraga il est ministre du Movimiento Résultats 878 de oui 78 de non 424 de bulletins blancs ou nuls et surtout 329 abstentions Le Monde 23 décembre 1978)

La longue histoire de la démocratie espagnole La Vie des Idées publie également deux témoignages sur le mouvement social actuel, qui font écho aux débats passés entre démocratie directe et démocratie représentative en Espagne : La démocratie directe de la Puerta del Sol, par Eva Botella-Ordinas, article précédé d’une chronique du 15M par Juan Luis Simal. Comment se sont diffusées les attitudes, les valeurs et les pratiques démocratiques ? Le rôle des mouvements sociaux et politiques dans le parcours sinueux qui a mené à la démocratie libérale actuelle a été primordial. Les groupes républicains qui ont commencé à se former en Espagne à partir de 1840 sont l’un des mouvements qui, dans l’Europe du XIXe siècle, ont lutté pour le suffrage « universel » et la souveraineté populaire. Une culture politique en partage L’univers républicain du XIXe siècle espagnol est hétérogène ; en son sein se côtoient des sensibilités politiques plus ou moins radicales, ce qui donne lieu à des débats et à des conflits. Vers la démocratie directe

Transition démocratique espagnole La transition démocratique espagnole (en espagnol, Transición democrática española) est le processus ayant permis la sortie du franquisme et la mise en place d'un régime démocratique en Espagne. D’un point de vue institutionnel, on peut considérer qu'elle s'étend de la mort du général Franco, en 1975, jusqu'à la première alternance politique, en 1982, avec l'arrivée au pouvoir du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González. On peut également la concevoir d’une façon plus large, par exemple en remontant jusqu’en 1973 (assassinat de Luis Carrero Blanco) et 1986 (fin de la première législature socialiste, durant laquelle se met véritablement en place le chantier de réformes associées à la transition). Le processus politique[modifier | modifier le code] La transition constitutionnelle (1975-1978)[modifier | modifier le code] Le premier gouvernement de Juan Carlos Ier (novembre 1975-juillet 1976)[modifier | modifier le code] Le 30 mars 1977, la liberté syndicale est légalisée.

«Transition» espagnole: assez de bourrage de crâne! Le seul et premier référent démocratique reste la Seconde République de 1931, même si la République a été consensuellement sacrifiée sur l’autel du rétablissement de « la démocratie » ; une démocratie par ailleurs bancale, incomplète, une Constitution non laïque, prônant l’économie de marché, un roi chef d’Etat et d’une armée garante de « l’unité de l’Espagne », une loi électorale profondément injuste favorisant le bipartisme « libéral », et une monarchie illégitime (pas de consultation référendaire du peuple espagnol). Par ailleurs, la monarchie est par définition non démocratique, vu que le pouvoir n’y émane pas du peuple des « citoyens ». Par conséquent, la véritable « transition » reste, selon nous, à mener à bien. C’est parce que la « transition » reste une « histoire du présent » que le moment exige de remettre en cause toutes les mythifications, les mystifications, sur cette période déterminante de l’histoire espagnole.

La mémoire malmenée de la transition espagnole à la démocratie 1La transition espagnole légale vers la démocratie, entendue ici comme la période allant de la mort de Franco en 1975 à l’arrivée des socialistes au gouvernement en 1982, fut vite érigée en mythe national, apte à fonder le consensus intérieur nécessaire à la construction d’un avenir commun par-delà les violences et les morts de la guerre civile et du franquisme. Sophie Baby revient dans cet article à la fois sur la construction de ce mythe et sur sa remise en cause dès les années 1990 tant dans la classe politique que dans la société civile. Elle montre comment les questions de mémoire rejaillissent inévitablement sur le travail des historiens, les invitant non seulement à repenser ce moment historique somme toute bref, mais avec lui l’ensemble du 20e siècle espagnol depuis la République, et ce dans une histoire politique qui l’est tant par son sujet que par les querelles partisanes qui la traversent. « J’ai grandi avec un récit mythique de mon pays. Un récit mythique fondateur.

La Transition espagnole : grands récits et état de la question historiographique 1Un colloque consacré aux voies incertaines de la démocratisation, et regardant plus particulièrement les phénomènes de transition et de consolidation de la démocratie en Amérique latine, ne pouvait guère faire l’économie d’une référence à l’Espagne, la première à avoir conduit ce processus nouveau, car non révolutionnaire, de passage d’une dictature à une démocratie. D’autant plus que cette Transition espagnole est vite devenue non seulement un modèle pour de nombreux pays d’Amérique latine et d’Europe de l’Est confrontés à cette même situation de passage, mais aussi le nouveau mythe sur lequel repose la jeune démocratie espagnole. Un mythe fortement remis en question aujourd’hui, non seulement par l’importante production historiographique espagnole et française sur laquelle je m’appuie largement – n’étant pas moi-même un spécialiste de cette question – mais aussi par la réalité du pays elle-même. Quelques repères Deux grands récits qui hébergent chacun plusieurs versions

Juan Carlos, héros de la transition démocratique à la mort de Franco Une succession de scandales a terni sa fin de règne. Pourtant, restera dans la postérité comme celui qui, durant ses 38 ans sur le trône de la monarchie espagnole, a réussi à instaurer durablement la démocratie et assurer l'unité espagnole. Juan Carlos, l'héritier de Franco. Dès 1948, Franco, qui avait pris le pouvoir en 1939 au terme d'une guerre civile, avait désigné Juan Carlos comme son possible successeur. Entre Franco «El Caudillo» et le père de Juan Carlos, les relations ont toujours été tendues, surtout après que Juan de Bourbon a publié en 1945 un Manifeste aux Espagnols , promettant, s'il accédait au pouvoir, l'instauration de la démocratie par une monarchie constitutionnelle. Il tue son frère par accident Le 29 mars 1956, alors qu'il est en vacances avec sa famille à Estoril au Portugal, Juan Carlos, âgé de 18 ans, tue accidentellement son frère cadet Alfonso, 14 ans. En 1969, Juan Carlos est officiellement désigné successeur de Franco. Newsletter - L'essentiel de l'actu ). VIDEO.

D'un régime autoritaire à la démocratie : le Portugal et l'Espagne de 1974 à ... L’enjeu de la périodisation Délimiter la période de basculement d’un régime à l’autre est la première difficulté lorsqu’on cherche à analyser la question des transitions des dictatures aux démocraties ibériques. La révolution des Œillets portugaise du 25 avril 1974, qui met fin au régime de l’Estado Novo et aux dictatures de Salazar (1933-1968) et de son successeur, Marcelo Caetano, est souvent considérée comme le premier acte de la transition démocratique au Portugal. En Espagne, il est d’usage de faire du 20 novembre 1975, jour de la mort de Francisco Franco, et, deux jours plus tard, la restauration monarchique avec le couronnement de Juan Carlos 1er le début de cette transition. Les périodes de transitions sont caractérisées par les crises et les chutes des dictatures militaires, la libération progressive des prisonnier.es politiques, le déroulement d’un processus constituant, jusqu’à l’organisation d’élections libres, qui attestent du caractère démocratique du nouveau régime.

1970 - 1973 : Crise et fin de la démocratie au Chili, Jalon Spé. 1re Séance 1. Contextualisation et visionnage de la vidéo de l’ORTF “Le Chili, un nouveau Cuba ?”, septembre 1970 A partir d’une grille d’analyse fournie par le professeur, les élèves sont invités à identifier les principaux acteurs de ce qui caractérise, d’après l’intitulé du programme, “la crise chilienne”. Grille d'analyse du documentaire à compléter Une chronologie des événements de 1970 à 1973, une présentation de l’Unité Populaire et de son programme, une représentation de la répartition des sièges au Parlement élu en 1969, une description du coup d’État du 11 septembre 1973 et une carte de la Guerre froide en Amérique permettent de donner des éléments complémentaires de contextualisation (Annexes 2 et 3). Dossier documentaire (chronologie, éléments de contextualisation, carte) Présentation du reportage Séance 2. Grille d'analyse du documentaire complétée (version professeur) Le reportage montre l’importance des fractures qui divisent la société chilienne en 1970 : Il s'agit de montrer que :

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