Bulletin de veille sur les compétences informationnelles: Intégration
L’intégration des compétences informationnelles (CI) dans le parcours universitaire est un thème qui fait encore couler l’encre, déjà quatre ans après la parution du nouveau référentiel des CI. Toutefois, un autre thème marquant les tendances de la littérature est celui du bibliothécaire intégré. Aussi, le présent billet élargit à ces deux axes la veille de l’intégration ou embedded. À cet effet, vingt-six (26) textes sont parus en 2019 dans les bases de données : Emerald (5), ERIC (4), Library & Information Science Source (12), Scopus (5), ainsi que Taylor & Francis CRKN Social Science and Humanities (3); certains se retrouvent dans plus d’une ressource. Le présent billet propose une synthèse des enjeux abordés par ces textes.
La Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information
Aller au contenu principal Social Media La Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information 23Octobre
Arabesques
Portée par l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes) depuis sa création en 1995, la revue trimestrielle Arabesques présente les enjeux et principales évolutions du monde de l’information scientifique et technique (IST) et de la documentation dans l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR). La revue aborde les problématiques spécifiques aux bibliothèques universitaires et aux centres de documentation, principalement ce qui concerne les systèmes d’information, les services, les données et métadonnées utiles aux étudiants, enseignants et chercheurs, d’un point de vue national et international. Vous lisez Arabesques ?
Dématérialisation des supports, quel avenir pour les bibliothèques? - rts.ch - Culture
À l’entrée de la bibliothèque municipale d’Aarhus au Danemark, baptisée Dokk1, lorsque l’on emprunte la large rampe menant au deuxième étage, une cloche de sept mètres cinquante de haut accroche le regard. L’œuvre de l’artiste danoise Kirstine Roepstorff s’intitule "Gong": à chaque fois qu’un enfant naît dans la ville, il suffit à ses parents d’appuyer sur un bouton placé à côté du lit dans la salle d’accouchement, pour qu’un gong puissant retentisse dans la bibliothèque et annonce ainsi l’arrivée dans la ville d’un nouveau citoyen du monde! Qui prendra lui aussi très vraisemblablement un jour le chemin de la bibliothèque Dokk1 de la ville danoise d’Aarhus. Fauteuils confortables, vue sur le port – et un gong gigantesque: la bibliothèque municipale d’Aarhus est un lieu très fréquenté par les habitants de la ville.
Innover dans la formation aux usagers
L’innovation pédagogique a le vent en poupe. Depuis plusieurs années, l’État promeut une transformation de la pédagogie, face à un phénomène de massification de l’enseignement supérieur et à un constat d’échec de la pédagogie classique. Les bibliothèques universitaires, dont la formation des usagers est une des missions, s’insèrent, elles aussi, dans ce mouvement, d’autant que les rapports parus récemment sur le sujet appellent à l’intégration des bibliothécaires dans le processus pédagogique, par le prisme notamment de l’acquisition de compétences transversales telles que les « compétences informationnelles ». Mais au-delà de l’effet d’annonce, comment les bibliothécaires se positionnent-ils par rapport à l’innovation pédagogique et comment la mettent-ils en œuvre concrètement ? L’innovation pédagogique, une réponse à quelque chose qui ne fonctionne pas Une définition protéiforme de l’« innovation pédagogique »
MIL CLICKS
Les réseaux sociaux constituent un outil puissant pour contribuer à une meilleure éducation des populations aux médias et à l’information. De nombreuses personnes utilisent les réseaux sociaux pour avoir accès à l’information et aux médias. C’est notamment le cas pour les jeunes, qui passent beaucoup de temps sur différentes plateformes.
2020-1 : Nouveaux enjeux de l'information
☰ Menu 2020-1 : Nouveaux enjeux de l'information Les bibliothécaires à l’heure de la surabondance d'information
Diversifier les profils, croiser les compétences
Les médiathèques de lecture publique doivent accueillir tous les publics, sans distinction de sexe, d’origine, d’appartenance politique ou religieuse. Cela signifie, et encore plus dans les grands espaces urbains 1, que les médiathèques de lecture publique doivent accueillir le monde dans toute sa diversité. « Accueillir le monde » voilà qui est passionnant. Mais comment faire ? Comment répondre seul et de manière adaptée à ces multiples besoins ? Comment trouver le bon mot ou avoir la bonne attitude face à une personne pour réussir à capter son attention, lui présenter le service, susciter chez elle l’envie de faire usage ?
Ce que nous apprennent les « fake news », par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 21 février 2018)
Les fake news ont fait une entrée tonitruante dans l’actualité politique. Le mot d’abord. En un ou deux ans, l’anglicisme venu d’outre-Atlantique s’est introduit dans toutes les langues. Au point de se substituer à l’ancienne expression de « fausses nouvelles ». Les fake news sont-ils autre chose que ces fausses nouvelles qui émaillent la politique des nations depuis plusieurs siècles ? On peut penser que l’anglicisme ne fait que donner un coup de jeune à une ancienne notion.
« Loi symbolique » ou mesures concrètes ?
Aux origines de la lecture publique La revendication d’une loi sur la lecture publique est régulièrement évoquée depuis désormais plus d’un siècle. L’esprit et la loi qui découlent du mouvement de décentralisation ont rendu très improbable toute obligation faite aux collectivités locales, l’on ne parle plus guère que de « loi symbolique », et les gouvernements successifs s’attachent désormais à développer des propositions de réforme des dispositifs existants. Pour mieux apprécier l’éventuelle portée de ces dernières et les conditions de leur succès, nous reviendrons d’abord sur le rappel des considérants sur lesquels se fonde et se définit la lecture publique, puis sur les motifs très divers qui amènent à souhaiter une intervention de l’État. C’est ensuite sur cette base que nous envisagerons quelles pourraient être les modalités « bibliothéconomiques » des propositions politiques de la dernière décennie. De la Révolution française au modèle américain
Bibliothèques en mouvement : ces établissements qui innovent
Sommaire du dossier : Tiraillées entre les demandes d’extension de leurs horaires et la question du prêt numérique, les bibliothèques se bougent pour faire évoluer autant leurs murs que la manière de les aménager et de les outiller. Dans les villes et sur les campus, elles restent des équipements phares dont la modernité s’exprime de différentes façons. Cela va de l’architecture et du design aux ambitions high tech, de l’automatisation aux aménagements durables.
Jeu de plateau "Dura Lex Sed Lex"
January 4, 2021 Dataset Open Access Marie Latour; Rose Marie Borges; Bénédicte Sauvage Depuis 2015, le SCD de l’Université de Guyane s'est engagé dans un renouvellement de sa pédagogie : des séquences de jeux sont régulièrement introduites dans ses formations à la méthodologie documentaire afin de favoriser l’interactivité et le plaisir de l’apprentissage. Après avoir créé sept précédents jeux de plateau (dont trois ont été traduits en anglais), la BU présente son nouveau jeu intitulé « Dura Lex Sed Lex ».
Les bibliothèques troisième lieu
Concept encore peu répandu en France, la bibliothèque troisième lieu 1 incarne un modèle phare aux États-Unis, où l’appellation « third place library » fleurit sur la biblioblogosphère et dans la littérature bibliothéconomique. Elle y fait figure de voie d’avenir et semble se matérialiser également dans plusieurs établissements européens, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, où la filiation directe à ce modèle est parfois ouvertement revendiquée, à l’exemple du « Fil rouge », bibliothèque centrale de la ville de Hjoerring, au Danemark, présentée au dernier congrès de l’Ifla 2 (International Federation of Library Associations and Institutions). Si le concept est abondamment utilisé, il reste toutefois peu documenté, peu explicité, et son usage peut connaître des acceptions divergentes. Il paraît donc opportun de se pencher sur ses caractéristiques afin d’en restituer l’essence et de mieux saisir le succès qu’il remporte 3. Qu’est-ce que le troisième lieu ?
Portrait métier # 4 : bibliothécaire-formatrice
BBF • Au quotidien, comment définir la fonction de bibliothécaire-formateur ? Maud Puaud • Je pense que cette fonction va bien au-delà de « celui qui maîtrise les outils et montre comment les utiliser ». Au quotidien, être bibliothécaire-formateur, c’est d’abord être polyvalent : il faut être à la fois pédagogue, mais aussi gestionnaire de plannings, manager (notamment si l’équipe comprend des moniteurs étudiants).