background preloader

Le site de la Fondation La main à la pâte

Le site de la Fondation La main à la pâte
« Esprit scientifique, esprit critique » est un projet de la Fondation La main à la pâte pour les cycles 2, 3 et 4, ainsi que la classe de seconde. Il propose aux élèves et aux enseignants d’affuter les outils leur permettant de se forger un avis sur le monde, en s’appuyant sur des séances de sciences. Bien observer, tester, apprendre à soupeser l’information, s’y appuyer pour argumenter, cultiver ses capacités de résolution de nouveaux problèmes... Ces compétences sont au coeur de la pratique des sciences et peuvent être mises à profit dans la vie quotidienne pour se faire une vision solide et honnête du monde. « Esprit scientifique, esprit critique ». Activités pour la classe 11 séquences d'activité pour le cycle 2, 16 séquences d'activité pour le cycle 3, 21 séquences d'activités pour le cycle 4 et la seconde + des séquences bonus. >> Accéder aux contenus << Visitez notre portail "CQFD - Science & Esprit Critique" pour les suites du projet

https://www.fondation-lamap.org/fr/page/20446/le-projet

Related:  L'EMI pour développer l'esprit critiqueAgnotologie et ComplotismesEMI

Former l'esprit critique des élèves Le développement de l'esprit critique est au centre de la mission assignée au système éducatif français. Présent dans de nombreux programmes d'enseignement, renforcé par l'attention désormais portée à l'éducation aux médias et à l'information, le travail de formation des élèves au décryptage du réel et à la construction, progressive, d'un esprit éclairé, autonome, et critique est une ambition majeure de l'École. Préciser ce que l'on entend par « esprit critique » est donc un enjeu central, à l'heure de réflexions nombreuses sur le complotisme, mais plus largement encore, sur les dangers d'embrigadements des consciences de natures variées. Il convient de distinguer alors les attitudes fondamentales qui le caractérise et la manière dont l'esprit critique est mis en œuvre. Le lien entre ces deux aspects est crucial dans l'éducation, puisque ce sont les pratiques qui nourrissent les attitudes ; et que ces attitudes, ainsi nourries et fortifiées, se traduisent plus aisément dans la pratique.

Santé, science, doit-on tout gober? "Une simple pommade antibiotique efficace à 100% contre la maladie de Lyme !" ; "Sinusite chronique: attention aux risques de cancer !"; "Le temps de sommeil moins important les soirs de pleine Lune !" ; "Des scientifiques prouvent qu'il y aurait une vie après la mort !"; "Les mouches transmettent la peste !" ; "Selon un cancérologue, il faut faire l'amour sans préservatif !" Le débat associatif : un outil au service du vivre ensemble Débattre de ce qu’est la rencontre, y compris lorsqu’elle est sportive, participe de la construction du VIVRE ENSEMBLE. C’est permettre à l’enfant de prendre conscience de ce en quoi participer à une rencontre sportive est constitutif d’une découverte des autres, d’une découverte de soi au travers d’une expérience de vie à plusieurs, quels que soient les statuts de ces plusieurs rencontrés. C’est mettre des mots sur les émotions vécues, sur les événements traversés, sur les moments de vie UN OUTIL au service du VIVRE ENSEMBLE

Rebonds et compagnie En favorisant l’avènement des compétences psychosociales cet outil contribue à la construction de facteurs de protection afin de : tenir une distance critique face à l’environnement,garder sa liberté face à la pression des pairs, ou encore par rapport à la performance sportive et la compétitiondevenir « acteur » dans la pratique du sport ou d’une activité physique et sportive, tout en se préservant de certaines dérives (ou conduites à risques) associées, notamment, au milieu sportif. Il présente une rencontre sportive fictive dans laquelle ont été rassemblées 15 situations « santé et citoyenneté » construites avec le public cible. Sous la forme de débat, l’animateur-trice propose aux enfants de s’exprimer à partir des comportements qui les interpellent dans le film. Les situations abordées peuvent être travaillées indépendamment les unes des autres, sans ordre précis. Les séquences animées favorisent ainsi des entrées multiples.

Remue-méninges Le Remue-méninges se distingue du débat associatif proposé par ailleurs par l’Usep en ce sens qu’il ne vise pas prendre une décision collective ou une réalisation commune à court ou moyen terme. Le Remue-méninges invite l’enfant à entrer dans une pensée réflexive à partir d’une expression ou de mots inducteurs : c’est un atelier de réflexion, sans aucune obligation de s’exprimer. Le dispositif « Remue-méninges » offre un cadre rassurant qui permet à chacun d’exprimer sa pensée, s’il le souhaite. Chaque participant est invité à s’interroger lui-même sur un thème donné (« gagner-perdre », « bien grandir », « être différent ») en lien avec la rencontre sportive à laquelle il participe (sport collectif, athlétisme, jeux coopératifs) au sein d’un groupe constitué d’enfants de plusieurs classes. Chacun est considéré comme un interlocuteur valable. Pour sa part, l’animateur est le garant du dispositif et joue un rôle de facilitateur d’une expression et d’une pensée personnelle.

Types de publications visuelles les plus partagées sur les réseaux sociauxThe Work Smarter Guide – Redbooth De nos jours, il y a tout un tas de contenu publié sur les réseaux sociaux, tous en compétition pour capter l’attention du lecteur. Personne ne dit « lire » son compte Facebook, ni même « étudier » son Twitter ; il consulte son fil d’actualité. Un bon contenu qui se démarque du lot habituel, attire l’attention des utilisateurs et les incite à « liker » et partager vos publications, peut facilement booster votre stratégie de communication et de marketing. Quelle que soit la plate-forme utilisée, les publications visuelles s’avèrent être les mieux accueillies et les plus efficaces.

MEDIA : Les médias et la dictature de l’émotion* « Les médias contemporains sont décevants, pris dans l’étau de l’instantanéité, de l’émotion, de l’indignation morale. Ils contribuent donc largement à l’ère de “post-vérité” et constituent désormais une classe déconnectée et assujettie. Pire, ils éloignent les responsables politiques de leur mission de long terme et renforcent les dérives de polarisation, au risque de la radicalisation et donc de la division. Le stratégiste ne peut rester indifférent à cette évolution délétère » (1). Quand les médias jouent avec nos cerveaux Quand les médias jouent avec nos cerveaux et exacerbent des réflexes défensifs Beaucoup d’entre nous ont, diffuse ou claire, une perception de la société globalement anxiogène, insécurisante et instable, où l’urgence, oppressante, rend difficile toute projection positive dans le temps. Le ressenti d’un risque est palpable. Quel risque ? On ne sait vraiment, mais le sentiment de danger (actuel ou futur) s’exprime dans les conversations de bureau, les dîners de famille, les échanges dans les transports en communs… Si le contexte économique difficile explique en partie ces sentiments, il n’en est qu’un élément.

L’émotion dans les médias : dispositifs, formes et figures 1L’émotion, omniprésente aujourd’hui dans les médias, notamment à la télévision qui fait se succéder devant nos yeux les conflits, les catastrophes et les agressions, pose des questions spécifiques. Et d’abord parce que l’émotion suspend d’emblée le raisonnement (« je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue »). En cela, et parce qu’elle repose sur une perception (voir infra la place spécifique du regard), elle semble se détourner de la rationalité constitutive de l’espace public comme espace de débat. Sauf que nous savons très bien, depuis Voltaire et l’affaire du chevalier de La Barre, que l’opinion peut se mobiliser pour défendre des causes qui lui sont rendues sensibles par le spectacle d’une souffrance indue, prendre le parti des victimes supposées injustement maltraitées (Sacco et Vanzetti), ou dénoncer des « bourreaux », responsables directs ou lointains de la souffrance d’autrui (affaire Dreyfus, etc.). 7Le cas le plus spécifique à la télévision est celui du direct.

Pourquoi croit-on les fausses nouvelles? Nos biais cognitifs ne sont pas une erreur de l’évolution. Au contraire, ils ont permis à nos ancêtres de survivre depuis la préhistoire, dans des conditions parfois hostiles. Mais, dans notre époque moderne, ces mêmes biais nous rendent vulnérables et, la plupart du temps, ils nous guident à notre insu. Ainsi, la première étape pour les contourner est de les comprendre. Connaissez-vous le test des trois passoires de Socrate? Socrate, le père des vérificateurs de faits ? Si l’authenticité de cette anecdote est débattue, elle recèle néanmoins une sagesse qui, elle, mérite qu’on s’y intéresse. Voilà 2 400 ans, le philosophe grec Socrate se serait fait interpeller par un individu qui se proposait de lui raconter une histoire à propos d’un de ses amis. Avant de lui accorder plus d’attention, Socrate — un homme occupé — l’aurait invité à filtrer son histoire à travers trois passoires afin de déterminer si celle-ci mérite d’être entendue. La première passoire est celle de la vérité.

L’arbre à spaghettis de la BBC, histoire d’un incroyable poisson d’avril - Le Parisien Même à l'heure où les fake news se répandent, les canulars du 1 er avril gardent leur saveur. Au registre des informations loufoques que les institutions et médias s'amusent chaque année à diffuser, on n'est pas en reste de l'autre côté de la Manche. Retour en 1957 avec l'incroyable histoire d'un canular pris au sérieux par nos voisins britanniques. Le reportage, en noir et blanc, s'ouvre par un long plan sur des vergers idylliques.

Petit manuel d'éducation critique aux médias / Pour une déconstruction des représentations médiatiques / Collectif La Friche – Édumédias - Éditions du commun Résumé L’éducation aux médias et à l’information s’est largement développée depuis 2015 et les attentats de Charlie Hebdo. Présentée comme un outil majeur de lutte contre la radicalisation et les fausses informations, l’EMI est devenue un élément central de nombreux discours institutionnels. Quand les entreprises paient pour entrer dans les classes Au lycée, en sciences économiques, les enseignants ont à leur disposition un site internet, Melchior.fr. Il propose des cours clefs en main à destination des élèves. A l’origine de ce site, l’Institut de l’entreprise, une organisation présidée par le PDG de Veolia, qui rassemble plus de 120 patrons de grandes sociétés françaises. Sur Melchior, les enseignants qui se connectent avec leur adresse professionnelle peuvent trouver des fiches sur la croissance économique ou la concurrence mais aussi des études de cas sur des entreprises. Pour être l’objet d’une de ces fiches, le patron d’Altempo dit avoir payé 5 000 euros. L’étude est élogieuse, on y lit notamment : "Altempo est une entreprise qui a le vent en poupe, qui est maintenant devenue une des pépites de Colmar et des environs..."

Related: