Éduquer à Internet sans diaboliser, c’est possible ! Il est tout à fait possible d’éduquer nos élèves à Internet sans entrer systématiquement par les les dangers et ainsi promouvoir les usages constructifs tout en prévenant les dérives… Pourquoi ? Parce que l’école ne peut ignorer les bouleversement que le numérique apporte dans notre société, notre vie quotidienne, nos façons de comprendre et d’apprendre. Parce que tous les élèves n’ont pas des parents forcément à l’aise avec les nouveaux usages liés au numérique et que l’école doit prendre sa part pour éviter que ne se creusent les écarts. Enfin, parce que la meilleure façon de permettre à nos élèves de tirer tout le parti de ces nouvelles possibilités est de les y accompagner et de jouer pleinement notre rôle d’éducateur aussi dans les espaces numériques. Comment ? L’idéal est de pouvoir intégrer le numérique au quotidien de nos cours afin d’éduquer nos élèves en contexte d’utilisation réelle et concrète au service de leurs apprentissages. Et pour avoir de l’aide et des supports ?
Des collégiens du Cher créent leur jeu vidéo sur l’Internet responsable avec Scratch Un projet innovant autour de la programmation et de l’usage responsable d’internet a été réalisé au sein du collège Philibert Lautissier de Lignières dans le Cher en partenariat l’EPN Mobile Multimédia du Cher. L’objectif principal a consisté à créer un jeu vidéo complet en ligne : les experts d’Internet (voir en fin d’article) pour permettre aux élèves du collège de vérifier leurs connaissances concernant les bonnes pratiques sur Internet. Le groupe d’élèves 18 élèves volontaires en classe de 5ème ont été sélectionnés par la professeur documentaliste pour imaginer et concevoir le jeu. La démarche suivie Au retour des vacances de Toussaint, les élèves ont choisi 6 grandes thématiques autour d’Internet. Ils ont ainsi conçu 6 experts et créé leur avatars avec l’application Bitstrips : Parallèlement, ils ont créé les arrière-plans du jeu vidéo avec Microsoft PowerPoint. Découverte et apprentissage de la programmation avec l’équipe d’animation de l’EPN Pendant 3 jours : Les notions abordées :
Faut-il combattre les trolls ? La sagesse populaire des réseaux nous rappelle qu’il ne faut pas nourrir les trolls (don’t feed the troll), ce qui signifie qu’il est plus avisé de ne pas répondre à des commentaires haineux afin de ne pas engendrer un discours de haine encore plus violent et plus nourrit. Pourtant, nous rappelait déjà le sociologue Antonio Casilli, « Le trolling ne doit pas être considéré comme une aberration de la sociabilité sur l’internet, mais comme l’une de ses facettes ». En fait, la radicalité des Trolls est une réponse aux blocages des formes d’expression publiques, qu’elles soient en ligne ou pas. On s’énerve pour affirmer son propos, pour le faire exister, pour se faire entendre des autres. « L’existence même des trolls montre que l’espace public est largement un concept fantasmatique », insiste avec raison le sociologue. Engager le dialogue avec les trolls D’où l’adage qui veut de ne pas répondre aux trolls. Mais la technique n’est peut-être pas la seule arme pour leur répondre.
Vigilance sur le net : un coffre à outils gratuit pour l’enseignant Cyberintimidation, virus informatiques, vol d’identité, réseaux sociaux… Autant de choses que vous aimeriez bien aborder avec vos élèves, sans savoir par où commencer? L’entreprise Vidéotron offre une trousse pédagogique gratuite à chaque école, sur demande, pour appuyer les interventions en ce sens. L’outil contient plusieurs ressources pédagogiques permettant d’organiser ses propres activités de sensibilisation en classe. Nul besoin d’être expert de la sécurité sur Internet pour l’utiliser puisqu’il vise justement à guider l’intervention, étape par étape. En plus du guide pédagogique, la trousse comprend aussi un DVD avec des vidéos présentées par l’animateur d’émissions jeunesse Antoine Mongrain, en plus d’un cédérom contenant un aide-mémoire pour les jeunes, une affiche et un dépliant de conseils à l’intention des parents. Les modules portent sur : La distribution est limitée à une trousse par établissement, et on peut en faire la demande via un formulaire en ligne.
Comment éviter de se faire flouer par une photo manipulée sur le net Par Vincent Matalon Mis à jour le , publié le Une douzaine de femmes en niqab rassemblées sur le trottoir en attendant l'ouverture d'une antenne de la caisse d'allocations familiales (CAF). Problème : contrairement à ce que prétend l'auteur du tweet partagé plus de 250 fois, la scène ne se déroule pas en France, mais en Grande-Bretagne. Qu'il s'agisse, comme dans ce cas, d'une altération graphique de l'image ou bien d'un ancien cliché sorti de son contexte, francetv info revient sur trois méthodes qui permettent de débusquer les manipulations de photographies trouvées sur internet. En traçant son origine C'est la manière la plus rapide, et souvent la plus efficace de démasquer une image manipulée. Dans les deux cas, le processus est similaire. Il suffit ensuite de copier l'adresse récoltée dans la barre de recherche de TinEye ou Google images et de lancer la requête. En guettant les traces de retouche C'est cette analyse que propose d'effectuer le site FotoForensics.
B2i.mooc. Un MOOC d'aide à la validation du B2i Lycées | Accueil Ce MOOC (Massive Open Online Courses) vise la validation du B2i lycées à travers l'acquisition de compétences documentaires. Il comprend 6 modules sur la recherche d'information et la production de documents numériques permettant de travailler les 5 principaux objectifs du B2i : Travailler dans un environnement numérique évolutif Être responsable Produire, traiter, exploiter et diffuser des documents numériques Organiser la recherche d'informations Communiquer, travailler en réseau et collaborer Nouveaux ! Arborescence complète sous forme de structure filaire dynamique. Chaque module contient : des cours pour comprendre des activités pour s'exercer une feuille de positionnement pour attester de la maîtrise des compétences des modules associés Ce MOOC est expérimental. Nous vous remercions de votre participation, remarques et contributions. Vous voulez vous faire une idée de ce MOOC ? Attention ! Pour afficher ces modules, vous devriez être connecté ! Annoter ce document
L'Observatoire des médias | ... ou comment le web révolutionne le monde de la presseL'Observatoire des médias Open data (dossier complet) : formats, licences, réutilisation des données et projets L’édition papier de la Gazette des Communes datée du 21 janvier 2013 (n°3/2157) propose un dossier complet sur l’Open Data : le service public augmenté avec un point sur les formats, les licences et la gratuité en débat, favoriser la réutilisation des données et inscrire les actions pour des données au service du territoire. Qu’est-ce que l’Open Data (ou données ouvertes) – cf. Wikipédia : « Une donnée ouverte (en anglais open data) est une information publique brute, qui a vocation à être librement accessible et réutilisable. La philosophie pratique de l’open data préconise une libre disponibilité pour tous et chacun, sans restriction de copyright, brevets ou d’autres mécanismes de contrôle. » Open Data : où en est-on ? Ce dossier sur les données ouvertes / open data réalisé par Frédéric Ville et coordonné par Romain Mazon s’interroge sur 3 points principaux : En mouvement : le débat se poursuit Favoriser la réutilisation : les citoyens sur le pont Pour en savoir plus Licence :
Abus d'écrans - Cinq petits films réalisés par la Fédération Addiction Télévision, ordinateur, écran plat, console de jeu, mobile : on compte en moyenne 10 écrans par foyer en France. Dans ce « bain tout écran », les adolescents naviguent avec aisance entre des connexions multiples. Ils communiquent par SMS, Tchat, sur les réseaux sociaux, jouent sur des consoles de jeux, en ligne ou en réseau, regardent des films, des séries et des vidéos en streaming sur Internet. Soucieux de mieux comprendre les conduites à risques chez les adolescents, la Mairie de Paris, l’Ecole des Parents et des Educateurs, Coordination Toxicomanies et la Fédération Addiction organisent des conférences/débats sur le thème « Jeux vidéo, écrans… Intérêts et risques pour les adolescents? ». Dans le cadre de son partenariat avec la Mairie de Paris et de l’Ecole des Parents, la Fédération Addiction a coordonné la réalisation des cinq petits films informatifs ci-dessous.
La Hack Academy, pour apprendre les gestes qui sauvent sur internet L'adorable Dimitri va-t-il séduire le jury et revenir la semaine prochaine? Il n'est ni chanteur ni pâtissier, mais un pirate informatique candidat de la Hack Academy, héros d'un clip vidéo parodiant la téléréalité pour mieux sensibiliser le public aux risques encourus en surfant sur internet. Cet étudiant en informatique russe au petit accent craquant est là "pour expliquer à vous comment prendre informations bancaires très facilement". En quelques clics, Dimitri s'introduit dans un site marchand non sécurisé qui vend des chaussures. Conclusion: pour vos paiements sur internet, vérifiez que l'adresse du site commence toujours par "https", et non "http". "Depuis deux ou trois ans, la sécurité informatique devient un sujet très grand public", avec les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance électronique et les cyberattaques dont les médias se font régulièrement l'écho, explique à l'AFP Chadi Hantouche, du cabinet de conseil Solucom. - Toucher le plus grand nombre -
Voici comment les médias français voient le monde Les médias nous donnent-ils une vision déformée du monde qui nous entoure ? La question est vieille comme Théophraste Renaudot, mais j’ai tenté d’y apporter une réponse moderne avec la série de cartes « anamorphosées » publiée ci-dessous — une idée que j’ai piquée à mes petits camarades d’Altermondes. Elles ont été réalisées en basant la déformation de chaque pays sur le nombre de résultats trouvés par Google quand on le cherche sur le site de l’un des vingt médias étudiés — je reviens plus en détail sur la méthode utilisée (et ses limites) dans un autre post. Avec l’avènement des réseaux sociaux, devenus pour beaucoup d’entre nous le principal point d’accès à l’information, ces cartes vont-elles se déformer davantage ? Et comme leur trafic dépend de plus en plus de cette plateforme, les médias sont tentés de « publier pour Facebook », laissant de côté l’actualité des pays trop lointains. Ces spécificités se retrouvent si on s’intéresse aux pays les plus cités, média par média.
Attentats de Bruxelles : le choc de la photo Mardi, vers 8 heures du matin, deux femmes sont photographiées après la première explosion provoquée par un attentat-suicide dans l’aéroport de Bruxelles. Elles sont vivantes, mais blessées. Sur l’image, à gauche, la plus jeune est au téléphone, la main droite ensanglantée. A droite, une seconde femme, assise, regarde l’objectif, un filet de sang sur le visage. Le souffle de la déflagration lui a ôté la chemise et la chaussure droite. Elle peut être, aussi, vue comme humiliante, ou en tout cas comme violant l’intimité d’une victime lors d’une situation grave. Plus précisément, Ketevan Kardava est une jeune journaliste de la télévision publique géorgienne qui se rendait à Genève pour rendre compte des pourparlers entre la Russie et son pays. «J’avais envie de courir et me mettre à l’abri. Des excuses sont présentées aux lecteurs Vers 18 heures, le quotidien belge le Soir met en ligne une édition spéciale de 20 pages, accessible gratuitement, avec cette photographie en une.
"Journalisme 2067. Rêves et utopies", thème de la Fabrique de l'info à l'IJBA Formation Du 7 octobre 2016 au 30 octobre 2016 Journalisme 2067. Toute la promo des master 2 de l'IJBA va se lancer pendant deux semaines dans la prospective. Pour cette huitième édition de La fabrique de l'info, le rédacteur en chef invité est Didier Pourquery, directeur de The Conversation France. un webmagazine d'information sur l'information La Fabrique de l’info s’enrichit en outre de regards croisés : ceux de journalistes, chercheurs, universitaires, experts. Le site La Fabrique de l’info est réalisé dans le cadre du cours éponyme dispensé par Maria Santos-Sainz, enseignant-chercheur à l'IJBA.