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La convergence des sciences (1/3) : Un choix de société

La convergence des sciences (1/3) : Un choix de société
« Si les cogniticiens peuvent le penser Les spécialistes de la nano peuvent le construire Les biologistes peuvent le développer Les informaticiens peuvent le surveiller et le contrôler. » Y a-t-il une convergence des sciences ?, se demandait, en décembre dernier, Jean-Michel Cornu, auteur de Prospectic : Nouvelles technologies, nouvelles pensées, en reprenant les mots de William A. En 2002, il faisait de la convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC) le nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle. Pour l’ETC Group, une ONG environnementale, qui l’a ironiquement surnommée de BANG (.pdf) (pour Bit, Atomes, Neurones, Gènes), elle ne pourra qu’accroître les inégalités et concentrer le pouvoir entre quelques mains. Bernadette Bensaude Vincent, philosophe et historienne des sciences, co-auteure, notamment, de Se libérer de la matière ? Jean-Marc Manach Sur ce sujet, voir aussi : Related:  Technoscience

NBIC, Les nouvelles frontières de la pensée lundi 4 mai 2009, par Rémi Sussan Nanotechnologies, biologie synthétiques, informatique et cognition. Les récentes avancées de la recherche sont suffisamment impressionnantes pour apporter leur lot d’idées et de mythes.Illustrations : DK./ PHOTOS D’ENTREPRISES L’Annuel des idées-Février 2009 « Puissiez-vous vivre des temps intéressants », dit une ancienne malédiction chinoise. L’internet, les OGM, le clonage même n’apparaissent plus que comme des amuse-gueule avant la présentation du plat de résistance, connu sous l’acronyme mystérieux de NBIC.Derrière ces quatre lettres se cachent diverses disciplines, certaines nouvelles, d’autres un peu moins, dont la combinaison risque de s’avérer particulièrement explosive dans les prochaines années. N comme Nanotechnologies : c’est la capacité de travailler au niveau du nanomètre (milliardième de mètre), avec une précision quasi atomique. B comme biologie. I comme informatique évidemment. C comme Cognition : étude des mécanismes de l’esprit.

La convergence de sciences (3/3) : Une question politique plus que scientifique La convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC) est souvent présentée comme le nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle. Le problème, c’est qu’il existe de nombreuses divergences d’interprétation de ce qu’est, ou non, la convergence. Un échange passionnant, à lire en complément de nos précédents articles La convergence des sciences : un choix de société, et La religion de la technologie, qui démontre que l’on est encore très loin d’avoir une vision claire de ce vers quoi les nanosciences et nanotechnologies en particulier, et la convergence NBIC en général, va nous amener. Et qu’il est donc urgent de se saisir de la question. France Culture : La convergence est-elle un simple effet d’annonce, ou une réalité des pratiques de recherche ?

La convergence des sciences (2/3) : La religion de la technologie La convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC), nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle, fait divergence et divise les observateurs. Pour les uns, elle ouvre la porte à « une ère d’abondance au cours de laquelle la pauvreté sera abolie », pour les autres, elle risque d’« altérer considérablement l’homme, la société, et même l’environnement terrestre ». Dans tous les cas, elle poserait un véritable problème de civilisation (voir La convergence des sciences (1/3) : Un choix de société). « L’alliance de plus en plus étroite des sciences et des techniques, dès lors appelées technologies, vise à donner une image globale des activités de l’homme, du monde, de l’existence. Le récit des nouvelles technologies tend à leur redonner du sens. (…)Il serait par ailleurs intéressant d’étudier plus précisément les différences culturelles vis-à-vis des NBIC. Sur ce sujet, voir aussi :

Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Nos lecteurs le savent, l’intelligence artificielle – sous toutes ses formes – est à la mode. Il était en conséquence inévitable que les institutions politiques et législatives s’emparent du sujet. Restaient deux questions fatidiques : quand le feraient-elles, et comment s’y prendraient-elles ? Une initiative bienvenue En soi, aucun des grands points abordés n’était particulièrement nouveau : il ne faut pas céder aux peurs nébuleuses évoquées par la science-fiction, on doit rester concentré sur les problématiques terre-à-terre du monde réel. Cependant, le fait que le Parlement européen arrive aux mêmes constats deux ans plus tard et soit déterminé à encadrer la situation légalement est impressionnant étant donné la complexité du sujet. Qu'est-ce qu'un robot... Le programme du séminaire était simple et efficace : Une rapide présentation des domaines de la robotique et de l’intelligence artificielle par Tony Belpaeme, un professeur de l’Université de Plymouth. Quel impact sur l'emploi ?

Revue d'Ecologie intégrale Technoscience Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il est d'usage de considérer le philosophe belge Gilbert Hottois comme l'inventeur du terme technoscience en 1977[1]afin de mettre en évidence le caractère intriqué des liens entre les sciences et les techniques et émettre la thèse que leur contrôle devient de plus en plus problématique au XXe siècle. Toutefois, le sociologue Dominique Raynaud indique que ce mot a été utilisé à plusieurs reprises de façon confidentielle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; la première fois en 1946 par Harold D. Lasswell, politiste, psychanalyste et théoricien de la communication de masse américain[2] . Le terme a été vulgarisé en 1979 par Hans Jonas[3] puis en 1987 par Dominique Janicaud [4] et surtout par Bruno Latour la même année[5]. Également utilisé par les Américains Don Ihde, Hubert L. Le problème de la définition[modifier | modifier le code] Par opérativité, on entend la production de phénomènes, principalement dans les laboratoires. Penseurs

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