Contre l’uniformisation des semences, produisons de la biodiversité En février 2019, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a publié un rapport alarmant sur l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. En mai de la même année, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques a publié un rapport tout aussi alarmant sur le déclin de la biodiversité. L’occasion de faire le point sur un exemple tangible de notre gestion de la biodiversité, celui des semences à la base de toute notre alimentation. Depuis que nous avons pris conscience de l’érosion des ressources génétiques, il n’a été question que de limiter cette érosion, et non de contribuer à la production des ressources. Une vision dynamique de la biodiversité L’œuvre séminale de Charles Darwin a démontré que la biodiversité est dynamique. Ainsi, la production de biodiversité résulte d’un subtil équilibre entre isolement et interconnexion. Les agriculteurs producteurs de biodiversité La réponse technologique
Le blob dans les classes et dans l’espace Faire des expériences en classe sur une moisissure, ça vous tente ? Et si nous le présentons ainsi : voir grandir et se nourrir un être étrange aux propriétés impressionnantes, et comparer vos observations avec les résultats obtenus par l’astronaute français Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale. C’est mieux ? C’est ce que propose l’agence spatiale française (le CNES), en collaboration avec le CNRS, à quelque 2000 classes de niveau primaire, collège ou lycée lors de la prochaine rentrée scolaire 2021-2022. Les inscriptions sont ouvertes. Jaune, gluant et social, le blob n’est ni un animal, ni un végétal. Les mêmes expériences sur Terre et dans l’espace « Le service Éducation Jeunesse du CNES a vu le potentiel du blob, dont l’élevage est facile, pour des actions éducatives », relate Audrey Dussutour.
Opération Escargots | Vigie-Nature Attention: le site de saisie de l'observatoire escargot n'est pas disponible en ce moment, nous faisons notre possible pour le retablir au plus vite. En attendant gardez bien vos fiches de comptage. Merci pour votre patience Suivi des populations de mollusques communs dans les jardins Pourquoi observer les escargots ? Prolongement de l’Opération Papillons, l’Opération Escargots vise à ouvrir une nouvelle fenêtre sur les populations d’espèces communes fréquentant les jardins. Les données collectées par les volontaires donnent un éclairage complémentaire à celui apporté par les papillons : alors que le cycle de vie des papillons diurnes se déroule généralement sur quelques mois, voire une année, beaucoup d’espèces d’escargots vivent plusieurs années ; alors que les papillons ont de bonnes capacités de dispersion, puisqu’ils volent, la vie d’un escargot se déroule sur quelques mètres carrés. Découvrez les résultats et Bilans de l'observatoire Comment participer ? A lire :
On vous raconte le plus violent réchauffement climatique que notre planète ait connu... jusqu'à aujourd'hui Dans ce jacuzzi à échelle globale, les premières conséquences du réchauffement se font sentir. La chaleur accélère l'évaporation des océans, formant davantage de nuages dans le ciel. "On peut imaginer qu'il y a eu plus souvent des épisodes extrêmes de précipitations, de plus grosses tempêtes comme des ouragans", indique à franceinfo James Zachos, professeur de sciences de la Terre et des planètes à l'université de Californie à Santa Cruz (Etats-Unis). D'un climat tropical, la planète passe à un climat plus saisonnier, enchaînant les périodes de très fortes pluies et de sécheresse. Le paysage en est bouleversé. Pendant le PETM, les "malédictions" de ce type s'enchaînent. La végétation "réagit très vite" à ces changements climatiques, résume Sébastien Castelltort.
#EleveTonBlob : l'expérience éducative du CNE Ni plante, ni animal , ni champignon L’expérience éducative proposée par le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, consiste à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle qui sera menée en micropesanteur. Pour ce faire, ils recevront de la part du CNES, fin août/début septembre, un kit comprenant 3 à 5 blobs (souche identique à celle envoyée dans l’ISS), ainsi que du papier filtre. Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. Cet organisme monocellulaire dépourvu de cerveau est capable de se déplacer, de se nourrir, de s’organiser et même de transmettre ses apprentissages à un congénère. Ses capacités d’apprentissage font l’objet de recherches dans le laboratoire d’Audrey Dussutour, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA ; CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier).
Vigie-Chiro | Vigie-Nature Suivi des populations de chauves-souris Présentation La France compte 34 espèces. Parmi celles-ci, certaines sont globalement présentes sur l’ensemble du territoire comme la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) ou la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) tandis que d’autres présentent une distribution limitée en France comme le Murin de Capaccini (Myotis capaccinii) présent seulement dans la région méditerranéenne, ou le Murin des marais (Myotis dasycneme) qui n’est observé que dans les départements du Nord Est de la France. Cependant les connaissances des distributions de nombreuses espèces restent lacunaires dans la plupart des régions. Ceci s’explique notamment par leur discrétion, la difficulté de les étudier et l’évolution régulière des connaissances. Certaines espèces rares font déjà l’objet de dénombrements réguliers notamment en hiver (comptage des individus dans leurs gîtes). liens utiles S'inscrire à la liste de diffusion mail des informations Vigie-Chiro A lire :
CRISPR-Cas, une technique révolutionnaire pour modifier le génome Jennifer Doudna Crédit photo cc by--sa YourekaScience Mise à jour 7 octobre 2020 par la rédaction Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont obtenu le prix nobel de chimie 2020 pour leurs travaux sur le CRISPR-Cas9 Avec l’avènement du séquençage, sa rapidité et son coût de plus en plus faible, les patrimoines génétiques de très nombreux organismes vivants ont été décryptés. Le génome humain n’y a pas échappé et la lecture complète de ses 3 milliards de lettres s’est achevée en 2003. Aujourd’hui, à peine une dizaine d’années plus tard, le séquençage intégral de n’importe quel ADN d’une taille comparable prend quelques heures et coûte moins d’un millier d’euros. Thomas Hunt Morgan découvrit que les gènes sont portés par les chromosomes et démontra leur rôle dans l‘hérédité (Prix Nobel de Médecine en 1933). A partir des années 1950, cette découverte incita la filière agroalimentaire à irradier les plantes afin de favoriser la diversification génétique. Des bébés humains « crisprés »
Mission Alpha | Education Le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, a proposé à 4500 établissements scolaires de primaire, collège et lycée de participer à une expérience éducative originale, basée sur l’étude du comportement du Physarum polycephalum, ou blob. Cette expérience a également été menée par Thomas Pesquet à bord de l’ISS, lors de sa mission Alpha. Ni plante, ni animal, ni champignon L’expérience éducative proposée par le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, consistait à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle menée en micropesanteur. Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. L'effet de la micropesanteur sur le comportement du blob Pour répondre à ces questions, l’ISS a accueilli ce locataire un peu particulier : plusieurs blobs ont rejoint la station pendant l'été. Informations pratiques
Un nouvel organisme modèle pour les travaux pratiques : Les recherches sur le cycle cellulaire de ces levures ont été engagées par Murdock Mitchison en 1957 et, aujourd’hui, les principaux mécanismes de contrôle en ont été élucidés. Les travaux sur S. pombe, mais également sur l’embryon d’oursin, qui ont conduit à l’identification des principales protéines contrôlant le cycle cellulaire, à la caractérisation de leurs fonctions et à la mise en évidence de leur caractère universel, ont valu le prix Nobel de médecine et de physiologie en 2001 à Leland Hartwell, Paul Nurse et Tim Hunt. Le séquençage du génome de S. pombe, terminé en 2002, a révélé 4 824 gènes codant des protéines dont un quart étaient déjà connues. C’est le plus petit nombre de protéines connu pour une cellule eucaryote. 2. 2.1 Les cellules Les cellules de cette levure peuvent être aisément observées au microscope optique en suspension dans une goutte d’eau. On reconnaît la forme caractéristique en bâtonnet des cellules de S. pombe. 2.2 Le cycle biologique de S. pombe 3. 4.
La Nasa visite une île née il y a 4 ans : un petit bout de Mars ? La nature malmène Hunga Tonga-Hunga Ha'apai, de son petit nom HTHH, depuis sa plus tendre enfance. Cette petite île a pointé le bout de son neznez en janvier 2015 suite à l'éruption d'un volcan sous-marinvolcan sous-marin dans l'archipelarchipel des Tonga. Blottie entre ses deux voisines plus anciennes, Hunga Tonga et Hunga Ha'apai, HTHH résiste depuis quatre ans contre ventsvents et maréesmarées, échappant au sort sinistre qu'a connu en 2009 une île issue du même volcan, rapidement balayée par les flots. HTHH n'est que la troisième île de type surtseyennesurtseyenne en 150 ans à survivre au-delà de quelques mois - du nom d'une île volcanique née au large de l'Islande en 1963. Ce n'était pas gagné car durant ses premiers six mois d'existence, les vaguesvagues ont eu raison du côté sud de son cônecône volcanique, puis ont entassé les sédimentssédiments à l'est pour former l'isthmeisthme qui la relie aujourd'hui à sa voisine, Hunga Tonga. Dan Slayback avait deux grands objectifs en tête.
Les super-pouvoirs du blob ReportagesPropos recueillis par Annie Labrecque - 05/10/2017 Ni animal, ni végétal, ni bactérie, ni champignon, le « blob » n’a plus de secrets pour Audrey Dussutour qui l’étudie depuis presque 10 ans. Elle nous présente les talents cachés de cet étrange organisme unicellulaire, ou myxomycète. Il a été surnommé « blob » en référence à un film américain de 1958 où une masse grossit au fur et à mesure qu’elle engloutit des humains, mais il ne lui ressemble en rien, hormis par son aspect gluant. Cet organisme, dont il existe plus de 1 000 espèces différentes, semble disposer de « pouvoirs » infinis. On le dit presque immortel. Québec Science : Qu’est-ce que le blob ? Audrey Dussutour : C’est un amibozoaire, un organisme unicellulaire qui existe depuis des millions d’années, mais il passe inaperçu, car la plupart des gens le confondent avec un champignon. Leur nombre reste inconnu, mais une équipe de scientifiques a compté 50 blobs par gramme de sol dans une forêt en Virginie, aux États-Unis.
Sauvages de ma rue | Vigie-Nature À chaque ville ses Sauvages ! présentation Sauvages de ma rue est un observatoire participatif de Vigie-Nature, permettant aux citadins de mieux connaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses…. Les villes concentrent sur des surfaces restreintes une proportion grandissante de citoyens et une nature urbaine tout à fait particulière. Cette biodiversité, à travers les services qu’elle rend, est indispensable à la vie des citadins : elle tempère les îlots de chaleur, elle participe à la dépollution de l’air et de l’eau, à la détoxification des sols… Elle offre également à certains citadins la seule relation avec la nature qu’ils peuvent avoir. Comment participer ? Pour participer, c’est très simple : sur une portion de trottoir, il suffit de relever la présence d'espèces végétales parmi les 240 référencées du protocole.
La France lance une « cartographie génétique » de la biodiversité marine, voici ses objectifs Douglas Klug / Getty Images La France a lancé ce mercredi 11 janvier un vaste programme de recherches, Atlasea, visant à séquencer le génome de 4 500 espèces végétales et animales. (Illustration : Photographie sous-marine, Santa Barbara) BIODIVERSITÉ - « Plonger au cœur des génomes marins et découvrir de nouvelles espèces. » C’est toute la promesse du programme « Atlasea » lancé mercredi 11 janvier par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau. Ce programme, copilote par le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), va étudier pendant huit ans l’ADN de 4 500 espèces, dont des poissons, des algues ou encore des organismes unicellulaires, de la zone économique exclusive française. Un outil d’analyse du déclin de la biodiversité « Ensuite, les échantillons prélevés seront conditionnés pour être envoyés au Génoscope afin de réaliser un travail sur l’ADN grâce à des machines.