Le blob, nouvelle star du zoo de Paris. Ni plante, ni animal, ni champignon, le blob fait son entrée au Parc zoologique de Paris le 19 octobre.
Audrey Dussutour, éthologiste au CNRS, nous explique en quoi cet organisme unicellulaire, dépourvu de cerveau et de système nerveux, fascine chercheurs et grand public. Vous êtes la spécialiste mondiale du blob, que le grand public va bientôt pouvoir découvrir au Parc zoologique de Paris. En quoi cette entrée au zoo est-elle importante ? Audrey Dussutour1 : C’est la première fois qu’un organisme unicellulaire entre dans un parc zoologique ! Il sera installé dans un vivarium et le public pourra regarder des vidéos où il résout des problèmes. Audrey Dussutour, dans son laboratoire à Toulouse en mai 2019. Justement, on le définit souvent en procédant par élimination : ce n’est « ni une plante, ni un animal, ni un champignon ».
La grippe espagnole, la pandémie la plus meurtrière de l'histoire moderne. Contre l’uniformisation des semences, produisons de la biodiversité. En février 2019, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a publié un rapport alarmant sur l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde.
En mai de la même année, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques a publié un rapport tout aussi alarmant sur le déclin de la biodiversité. L’occasion de faire le point sur un exemple tangible de notre gestion de la biodiversité, celui des semences à la base de toute notre alimentation. Depuis que nous avons pris conscience de l’érosion des ressources génétiques, il n’a été question que de limiter cette érosion, et non de contribuer à la production des ressources.
Remise en contexte historique, une telle vision est intrigante et alarmante. Une vision dynamique de la biodiversité L’œuvre séminale de Charles Darwin a démontré que la biodiversité est dynamique. Les agriculteurs producteurs de biodiversité Une révolution industrielle. L'évolution incroyablement rapide des poux sur les pigeons. C'est aux îles Galápagos que Darwin a mis au point sa théorie de l'évolution.
Chacune de ces îles abrite une espèce de pinson particulière, avec un bec légèrement différent des oiseaux des îles voisines. En étudiant cette diversité, Darwin a compris qu'elle était le résultat de la sélection naturelle. Ce processus peut se percevoir à une échelle bien plus petite, montre une nouvelle étude. Des oiseaux en guise d'îles Lorsqu'une île est remplie de graines dures qui ne peuvent être broyées que par un bec puissant, seuls les pinsons à large bec peuvent y survivre.
WWF Hungary - Paper World. On vous raconte le plus violent réchauffement climatique que notre planète ait connu... jusqu'à aujourd'hui. Dans ce jacuzzi à échelle globale, les premières conséquences du réchauffement se font sentir. La chaleur accélère l'évaporation des océans, formant davantage de nuages dans le ciel. "On peut imaginer qu'il y a eu plus souvent des épisodes extrêmes de précipitations, de plus grosses tempêtes comme des ouragans", indique à franceinfo James Zachos, professeur de sciences de la Terre et des planètes à l'université de Californie à Santa Cruz (Etats-Unis).
D'un climat tropical, la planète passe à un climat plus saisonnier, enchaînant les périodes de très fortes pluies et de sécheresse. "On peut les comparer aux inondations qu'ont connues la France et l'Italie ces dernières années", avance Appy Sluijs. Le paysage en est bouleversé. Pendant le PETM, les "malédictions" de ce type s'enchaînent. CRISPR-Cas, une technique révolutionnaire pour modifier le génome. Jennifer Doudna Crédit photo cc by--sa YourekaScience Mise à jour 7 octobre 2020 par la rédaction Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont obtenu le prix nobel de chimie 2020 pour leurs travaux sur le CRISPR-Cas9 Avec l’avènement du séquençage, sa rapidité et son coût de plus en plus faible, les patrimoines génétiques de très nombreux organismes vivants ont été décryptés.
Le génome humain n’y a pas échappé et la lecture complète de ses 3 milliards de lettres s’est achevée en 2003. Aujourd’hui, à peine une dizaine d’années plus tard, le séquençage intégral de n’importe quel ADN d’une taille comparable prend quelques heures et coûte moins d’un millier d’euros. La Nasa visite une île née il y a 4 ans : un petit bout de Mars ? Que peut bien faire la Nasa sur une île perdue dans l'océan Pacifique sud ?
Étudier la Terre... et Mars, bien sûr ! Sortie de l'eau il y a seulement quatre ans, Hunga Tonga-Hunga Ha'apai est peut-être en effet un petit bout de la Planète rouge, quelques milliards d'années dans le passé. Dan Slayback, du Nasa Goddard Space Flight Center, a exploré cette île en octobre 2018. Il nous fait part de sa première découverte. La nature malmène Hunga Tonga-Hunga Ha'apai, de son petit nom HTHH, depuis sa plus tendre enfance. HTHH n'est que la troisième île de type surtseyenne en 150 ans à survivre au-delà de quelques mois - du nom d'une île volcanique née au large de l'Islande en 1963. En 2017, Dan Slayback et Jim Garvin estimaient que HTHH pourrait persister encore 6 à 30 ans.
Dans un précédent article (en dessous de celui-ci), il revenait pour Futura sur quelques observations surprenantes faites sur l'île : la colonisation par la végétation, les oiseaux et le plastique (!)