Les 18-29 ans à fond sur 4 réseaux sociaux au quotidien, mais lesquels
On vous en parle depuis des mois, si vous cherchez la jeune génération, c'est indéniablement sur les réseaux sociaux que vous la trouverez en cette année 2018. À ce sujet, alors que, le mois dernier, nous vous parlions du fait qu'Instagram s'impose aujourd'hui comme étant la plateforme préférée des influenceurs tout en vous montrant la puissance au quotidien de plateformes comme Facebook ou encore Snapchat, et le tout sans oublier de vous rappeler que Twitter serait le réseau social préféré de la Génération Z pour parler aux marques. Autant le dire, difficile de s'y retrouver entre toutes ces plateformes et donc de savoir quel est réellement le réseau social préféré de la jeune génération. En la matière, une nouvelle étude signée Pew Research Center pourrait bien nous aider à y voir plus clair, en mettant en lumière le fait que la jeune génération jongle volontiers avec plusieurs réseaux sociaux au quotidien.
Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook
Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet. Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens).
La fracture numérique n'épargne pas les jeunes
On les appelle parfois les “digital native”" mais l’expression est trompeuse, car la génération des “enfants du numérique”" (c’est la traduction québécoise) n’est pas épargnée par l’illectronisme. Cette forme d'illettrisme des temps modernes touchait 17% de la population française en 2019 d’après l’Insee, et pas seulement des vieilles personnes en milieu rural. L’âge est un critère bien sûr, avec le niveau de revenu et d'éducation, mais il n'y a pas de profil type et la période du confinement a permis de le constater plus encore. Écouter 58 sec Le défenseur des Droits Jacques Toubon face à la mission d'information du Sénat sur l'illectronisme.
Mécaniques du complotisme : podcast à écouter sur France Culture
11 septembre, sionisme, grand remplacement… Les enquêtes d'opinion le montrent : sur un nombre grandissant de sujets, les Français sont friands de complotisme. Hier cantonnées aux marges, les théories les plus improbables ont gagné en audience et en respectabilité. De l'internaute anonyme au chef d'Etat populiste, des librairies spécialisées aux plateformes de streaming, des cafés du commerce aux plateaux télé, on les retrouve désormais dans toutes les strates de la société. Par quelle mécanique une théorie complotiste née dans l’imagination de quelques uns parvient-elle à devenir un phénomène culturel majeur ? Pour comprendre cette progression, appréhender leur attrait et, peut-être, atteindre leurs relayeurs crédules, il faut en revenir à leurs origines et identifier leurs concepteurs. Un podcast de Roman Bornstein, Elise Karlin, Alain Lewkowicz, Victor Macé de Lépinay, David Servenay et Romain Weber.
Les 10-13 ans passent près de 15 heures en ligne par semaine. Voici ce qu’ils y font.
Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab et Prospective Pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, il faut avoir 13 ans. Et 15 ans pour se passer du consentement parental selon les règles du RGPD. Mais ce n'est un secret pour personne que les pré-ados mentent sur leur âge pour accéder aux plateformes en ligne.
Les chaînes d’info en continu, une exception française
C’est LCI, lancée par TF1, qui a inauguré ce type d’offre en France le 24 juin 1994, bien que France Télévisions s’était associée à plusieurs grands médias européens pour créer Euronews en 1993. Mais ce projet était avant tout européen. Suivront ensuite I-Télé (groupe Canal+) en 1999, BFMTV (NextRadio TV) en 2005 et la dernière arrivée, franceinfo (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Ina) depuis le 1er septembre.
Benjamin Loveluck: «Internet est toujours rattrapé par l’envers de la liberté : le contrôle» - Libération
La massification d’Internet s’est accompagnée de multiples promesses : liberté d’expression, de création et d’innovation, libre circulation des connaissances… Autant d’idéaux qui semblent battus en brèche par la domination des grandes entreprises de la Silicon Valley et par les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance massive des communications. Le réseau est-il un instrument de liberté ou de contrôle ? Les deux, répond Benjamin Loveluck, chercheur au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (Cersa, CNRS et université Paris-II). Dans Réseaux, Libertés et Contrôle (Armand Colin), il propose, en 350 pages denses, une «généalogie politique d’Internet» qui explore la persistance de cette tension.
Face à la « postvérité » et au « complotisme »
1 Voir également Wieviorka (2016). 2 Voir par exemple Bronner (2007). 1Faut-il adhérer aux images d’un univers dans lequel le vrai et le faux paraissent indémêlables, et où le mensonge serait aussi réel, voire plus réel que la réalité, au point d’être devenu l’alpha et l’oméga de notre existence ? Les notions de « postvérité » et de « complotisme », les expressions, auxquelles les médias accordent une importance peut-être excessive, de « faits alternatifs » ou de « fake news » (fausses nouvelles) ne s’imposent dans nos débats que depuis peu. Mais ce qu’elles désignent n’est pas nécessairement nouveau.
La course à l'attention
Regards croisés et pistes pédagogiques pour aborder la captation de l’attention, les algorithmes et la place de l’éducation Combien de temps vous faut-il pour lire cet édito ? 3 minutes ? Mais c’est sans compter sur les nombreuses pauses que vous ferez peut-être avec la notification d’un mail à lire par-ci, ou le dernier message d’un groupe de discussion par-là, sans oublier que votre téléphone affichait déjà 24 notifications non lues sur votre application préférée. Alors que nous passons en moyenne 21 heures par semaine sur internet et que nous sommes 30 millions à nous connecter tous les jours aux réseaux sociaux 1, il ne serait pas exagéré de penser comme Tristan Harris, cet ex-ingénieur de Google, qu’une « poignée de personnes [travaillant pour les grandes entreprises de la Silicon Valley, ndlr] (...) décident de la façon dont des milliards de personnes dans le monde utilisent leur attention 2 »
« L’information ne passe plus en priorité par l’accès à des médias »
Pouvez-vous dessiner le « portrait-robot » du lecteur de presse ? Jean-Marie Charon : C’est mission impossible, tant il y a des formes de presses différentes auxquelles ne correspondraient pas le même portrait-robot. Dans tous les cas, le lecteur de la presse n’est pas très jeune, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un lecteur de presse quotidienne payante. La dernière édition des « Pratiques culturelles des Français » livre un chiffre saisissant de 10 % de lecteurs réguliers chez les 15-24 ans. Le lecteur de quotidiens est davantage un homme et s’il s’agit de quotidiens nationaux il appartient le plus souvent à des catégories éduquées.
L’Humain au défi du numérique / 2015-2017
Contribuer à l’émergence d’un nouvel humanisme numérique. La Chaire L'Humain au défi du numérique a réalisé un travail de cartographie des mutations anthropologiques induites par le numérique et élaboré un cadre de pensée qui permette de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’homme. Le déploiement des objets et usages numériques dans notre vie est en passe d’affecter notre humanité, d’altérer nombre de paramètres par lesquels nous nous pensons humains et agissons comme tels.
Crop circle : Comment des youtubeurs ont bernés des “experts” en extraterrestres.
Cette fois, ils ont frappé à Sarraltroff (Moselle). Ils ? Les extra-terrestres bien sûr !