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1989-2019 : les 30 ans de la chute du mur de Berlin

1989-2019 : les 30 ans de la chute du mur de Berlin
Erigé en août 1961, le mur de Berlin a séparé physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans. Il constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le rideau de fer. L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev et la détermination des Allemands de l'Est qui ont organisé de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande (voir article sur Wikipedia). Aujourd'hui, il reste peu de traces de cette construction, symbole de la Guerre froide. Mais les cartes ainsi que certains indices visibles dans le paysage permettent encore de retrouver des traces du fameux "mur de la honte". Le jour où le monde s'est défait sous nos yeux (AFP) : Le tracé du mur sur Google Map (site officiel de la ville de Berlin). Related:  Un monde bipolaire au temps de la Guerre froideHistoire

La guerre de Corée, 1950-1953 Le 2 septembre 1945, la capitulation du Japon ne redonne pas à la Corée son entière indépendance. Sur place, les règlements de comptes entre résistants et collaborateurs des Japonais dégénèrent en guerre civile. La guerre froide en gestation territorialise le conflit. Lors de la conférence de Potsdam (juillet-août 1945), une ligne de démarcation entre troupes d’occupation soviétiques et américaines est fixée au niveau du 38e parallèle. Le 8 août 1945, l’URSS entre en guerre contre le Japon. Les Américains débarquent eux au sud le 8 septembre. Les espoirs d’un gouvernement unique pour l’ensemble de la péninsule s’amenuisent rapidement. C’est dans cette ambiance tendue que deux républiques coréennes indépendantes, à l’idéologie opposée, sont reconnues en 1948 : la république de Corée (Sud), le 15 août et la République populaire et démocratique de Corée (Nord), le 9 septembre. Elle se déroule en quatre phases. Cliquer pour agrandir Chronologie

La guerre froide (1947-1962) - Histoire Le « Rideau de fer » Après 1945, année de la victoire contre le nazisme (Berlin capitule le 8 mai 1945) et contre le Japon (capitulation en septembre 1945), l’Europe est partagée en deux : les troupes soviétiques stationnent dans une partie, les troupes américaines dans l'autre, suivant ainsi les règlements définis lors de la conférence de Yalta en février 1945 et celle de Potsdam à l’été 45. Dès ce moment, les troupes soviétiques appuient, dans tous les pays qu’elles occupent, des changements économiques visant à mettre en place un système organisé sur le modèle de l’URSS. En 1946, dans un discours à Fulton, Winston Churchill évoque « un rideau de fer » ou « iron curtain » qui s'étend sur une partie de l'Europe. La formation des blocs Les USA, pour aider à la reconstruction de l’Europe, mettent en œuvre le Plan Marshall. Le « coup de Prague » en 1948, met à bas les quelques aspects démocratiques qui subsistaient en Tchécoslovaquie pour installer au pouvoir les communistes tchèques.

VIDÉO. "On perdait notre nom et on devenait un numéro" : 75 ans après Auschwitz, un des derniers rescapés témoigne Robert Wajcman a 14 ans quand il est arrêté à Lyon en mai 1944 et déporté avec sa mère par l’avant-dernier convoi parti du camp de Drancy. A son arrivée à Auschwitz, à peine sorti du train, c'est un mensonge qui lui sauve la vie. Il prétend avoir 16 ans. >> 75e anniversaire de la libération d'Auschwitz : ces anciens camps nazis qui ont été rouverts dès 1945 A Auschwitz, en mentant sur son âge, Robert Wajcman échappe à la mort immédiate réservée aux enfants et au plus faibles. "On a été tondus et tatoués d'un matricule, poursuit Robert Wajcman. Aujourd’hui, à 89 ans, Robert Wajcman témoigne encore devant les élèves. La transmission de la mémoire de la Shoah est l’objectif de Sophie Nahum dans son livre Les Derniers, paru aux éditions Alisio. Chaque ancien déporté, interrogé chez lui ou dans un endroit qui lui est cher, est appelé par son prénom. Sophie Nahum se consacre à ce projet depuis trois ans. Paroles de rescapés d'Auschwitz, reportage de Victor Matet

La lettre de l'éduc - Courrier international En quoi cet article et cette carte s’inscrivent-il dans le programme ? Cela fait trente ans que le mur de Berlin est tombé et, à cette occasion, Courrier international consacre sa une à la capitale allemande. Au cours du XXe siècle, la ville a connu énormément de transformations, elle a été le reflet de l’état du monde. Ville martyre en 1945, elle est à l’épicentre de la bipolarisation idéologique de la planète durant la guerre froide (1947-1991). Redevenue capitale de l’Allemagne réunifiée en 1990, Berlin acquiert même le statut de “capitale européenne du cool” en 2009, selon l’hebdomadaire américain Time. Cependant, la ville est en train de se normaliser, comme l’explique la journaliste Ann-Kathrin Hipp dans cet article du quotidien berlinois Der Tagesspiegel. Si l’approche historique est intéressante, c’est sans doute dans le cadre de la géographie urbaine que le cas de Berlin est le plus pertinent. La métropolisation La ségrégation sociospatiale La gentrification Sur le même sujet :

L'attentat du 11 septembre fait encore de nouvelles victimes Le bilan ne cesse de s’aggraver alors qu’il a déjà tué 3 000 personnes, provoqué de graves blessures et des traumatismes psychiques très lourds. Aujourd'hui, c'est le nuage de poussières toxiques auxquelles ont été exposées des centaines de milliers de personnes qui détruit lentement la santé des victimes. Cancers de la peau, de la prostate, du sein, lymphomes… 68 cancers ont été reconnus comme liés au 11 septembre. Des cancers qui pourraient bientôt entraîner plus de décès que l’attentat lui-même, comme celui du père de Doug Mangelcow dont le témoignage est recueilli par l’avocat Michael Barasch qui accompagne les familles de victimes. Michael Barasch explique que les personnes qui ont respiré ces poussières développent des cancers particulièrement agressifs, et parfois même plusieurs cancers. Des pompiers sans masques de protection Chacun peut avoir des soins gratuits grâce à une loi qui porte le nom de James Zagora, évoqué par Michael Barasch. Apparition de maladies cardiaques

La République de Weimar La continuité entre l’Empire et la République de Weimar, telle qu’elle émergea de la chute de la monarchie en novembre 1918 et des élections à l’Assemblée constituante en janvier 1919, était remarquable. D’une certaine manière, l’institution du monarque persistait sous une autre forme : le président du Reich élu par le peuple était doté de telles compétences que des contemporains parlaient déjà d’un « ersatz impérial » ou d’un « empereur de rechange ». On n’assista pas non plus à une rupture morale avec l’Empire. Il n’y eut pas de réflexion sérieuse sur la responsabilité de la guerre bien que les documents allemands aient été explicites : le gouvernement impérial avait intentionnellement aggravé la crise internationale surgie après l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914, portant ainsi une responsabilité majeure dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Le Verfügbar aux enfers Soixante-trois ans après son écriture et en vertu d’un travail de recherche, d’orchestration et d’arrangement, Christophe Maudot, compositeur, a permis la première représentation de cette œuvre, en 2007, au théâtre du Châtelet, à l’occasion du centenaire de Germaine Tillion. Il nous livre ici les analyses musicales des 30 titres qui composent l’opérette. Le Verfügbar aux enfers peut donner lieu à des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (éducation musicale, histoire, français, philosophie). Un exemple avec le reportage ci-contre qui montre la démarche d’Emmanuelle Ameline, enseignante au collège Anatole Le Braz de Saint-Brieuc : Étude du texte, répétitions, rencontres avec d'anciennes déportées, voyage à Ravensbrück, autant d'étapes qui ont permis aux élèves de mieux comprendre l'œuvre et permis à l’œuvre de toucher les élèves, aiguiser leur regard sur la vie, participer à leur évolution. Étudier l'œuvre

1919 : CONSTITUTION ALLEMANDE, DITE DE WEIMAR CONSTITUTION ALLEMANDE, DITE DE WEIMARAllemagne 11 août 1919 Extraits Section 1 L’individu Article 109 Tous les Allemands sont égaux devant la loi. Hommes et femmes ont, en principe, les mêmes droits et devoirs civiques. Les privilèges et inégalités de droit public tenant à la naissance ou à la classe seront abolis. Article 110 La nationalité d’État dans l’Empire1 et dans les pays est acquise et perdue conformément aux dispositions d’une loi d’Empire. Article 111 Tous les Allemands jouissent du droit de libre circulation dans tout l’Empire. Article 112 Tout Allemand est autorisé à émigrer vers des pays non allemands. Article 113 Les populations de langue étrangère de l’Empire ne peuvent, du fait de la législation ni de l’administration, subir aucune atteinte dans leur libre développement national, particulièrement dans l’usage de leur langue maternelle, en matière d’enseignement, ni en ce qui concerne l’administration intérieure et l’administration de la justice. Article 133

La Marseillaise Isidore Pils – 1849, Huile sur toile (H. 74 x L. 91 cm), Dépôt du Musée du Louvre à la Préfecture du Bas-Rhin puis au Musée Historique de la Ville de Strasbourg en 1929 Quand débutent les guerres révolutionnaires en 1792, Strasbourg, par sa situation géographique, devient une étape importante sur la route des armées et des diplomates. Plaque stratégique pour l’approvisionnement des soldats, la ville frontière participe aussi à la propagation des idées révolutionnaires vers l’étranger. Le 20 avril 1792, désireuse d’imposer les idées de la Révolution en Europe, la France déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie ». Isidore Pils est le premier peintre à imaginer, 57 ans après les faits, le cadre de la première interprétation du Chant de guerre pour l’armée du Rhin à Strasbourg. La scène se déroule dans ce qui doit être le salon du maire Frédéric de Dietrich, représenté assis dans un fauteuil au centre du tableau.

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