La guerre de Corée, 1950-1953 Le 2 septembre 1945, la capitulation du Japon ne redonne pas à la Corée son entière indépendance. Sur place, les règlements de comptes entre résistants et collaborateurs des Japonais dégénèrent en guerre civile. La guerre froide en gestation territorialise le conflit. Lors de la conférence de Potsdam (juillet-août 1945), une ligne de démarcation entre troupes d’occupation soviétiques et américaines est fixée au niveau du 38e parallèle. Le 8 août 1945, l’URSS entre en guerre contre le Japon. Les Américains débarquent eux au sud le 8 septembre. Les espoirs d’un gouvernement unique pour l’ensemble de la péninsule s’amenuisent rapidement. C’est dans cette ambiance tendue que deux républiques coréennes indépendantes, à l’idéologie opposée, sont reconnues en 1948 : la république de Corée (Sud), le 15 août et la République populaire et démocratique de Corée (Nord), le 9 septembre. Elle se déroule en quatre phases. Cliquer pour agrandir Chronologie
VIDÉO. "On perdait notre nom et on devenait un numéro" : 75 ans après Auschwitz, un des derniers rescapés témoigne Robert Wajcman a 14 ans quand il est arrêté à Lyon en mai 1944 et déporté avec sa mère par l’avant-dernier convoi parti du camp de Drancy. A son arrivée à Auschwitz, à peine sorti du train, c'est un mensonge qui lui sauve la vie. Il prétend avoir 16 ans. >> 75e anniversaire de la libération d'Auschwitz : ces anciens camps nazis qui ont été rouverts dès 1945 A Auschwitz, en mentant sur son âge, Robert Wajcman échappe à la mort immédiate réservée aux enfants et au plus faibles. "On a été tondus et tatoués d'un matricule, poursuit Robert Wajcman. Aujourd’hui, à 89 ans, Robert Wajcman témoigne encore devant les élèves. La transmission de la mémoire de la Shoah est l’objectif de Sophie Nahum dans son livre Les Derniers, paru aux éditions Alisio. Chaque ancien déporté, interrogé chez lui ou dans un endroit qui lui est cher, est appelé par son prénom. Sophie Nahum se consacre à ce projet depuis trois ans. Paroles de rescapés d'Auschwitz, reportage de Victor Matet
Le jour où un monde s’est défait sous nos yeux BERLIN, 7 novembre 2014 - Il n'est qu'à quelques pas du bureau de l'AFP. A travers la grande fenêtre du local fumeurs, on peut presque l'apercevoir, entre deux édifices futuristes qui s'agrippent désormais à la Potsdamer Platz. Chaque matin, chaque soir, en arrivant et en quittant la rédaction, on marche, on court, on roule dessus en tournicotant des dépêches dans sa tête. Le tracé du Mur de Berlin, matérialisé dans le bitume par deux rangées de pavés et cette inscription: « Berliner Mauer 1961-1989 ». Il y a 25 ans, le 9 novembre 1989, le Mur s'est effondré dans l'euphorie et l'allégresse. Ce soir-là, un peuple en liesse a scandé « Ouvrez la porte! Des garde-frontières est-allemands démolissent une section du Mur le 11 novembre 1989 (AFP / Gérard Malie) « De ma vie, je pense que c'est le seul événement où j'ai pleuré en reportage. Un tourbillon déclenché par deux simples mots Des Berlinois fêtent la chute du Mur le 15 novembre 1989 à la Porte de Brandebourg (AFP / Gérard Malie) 20h22.
La lettre de l'éduc - Courrier international En quoi cet article et cette carte s’inscrivent-il dans le programme ? Cela fait trente ans que le mur de Berlin est tombé et, à cette occasion, Courrier international consacre sa une à la capitale allemande. Au cours du XXe siècle, la ville a connu énormément de transformations, elle a été le reflet de l’état du monde. Ville martyre en 1945, elle est à l’épicentre de la bipolarisation idéologique de la planète durant la guerre froide (1947-1991). Redevenue capitale de l’Allemagne réunifiée en 1990, Berlin acquiert même le statut de “capitale européenne du cool” en 2009, selon l’hebdomadaire américain Time. Cependant, la ville est en train de se normaliser, comme l’explique la journaliste Ann-Kathrin Hipp dans cet article du quotidien berlinois Der Tagesspiegel. Si l’approche historique est intéressante, c’est sans doute dans le cadre de la géographie urbaine que le cas de Berlin est le plus pertinent. La métropolisation La ségrégation sociospatiale La gentrification Sur le même sujet :
L'attentat du 11 septembre fait encore de nouvelles victimes Le bilan ne cesse de s’aggraver alors qu’il a déjà tué 3 000 personnes, provoqué de graves blessures et des traumatismes psychiques très lourds. Aujourd'hui, c'est le nuage de poussières toxiques auxquelles ont été exposées des centaines de milliers de personnes qui détruit lentement la santé des victimes. Cancers de la peau, de la prostate, du sein, lymphomes… 68 cancers ont été reconnus comme liés au 11 septembre. Des cancers qui pourraient bientôt entraîner plus de décès que l’attentat lui-même, comme celui du père de Doug Mangelcow dont le témoignage est recueilli par l’avocat Michael Barasch qui accompagne les familles de victimes. Michael Barasch explique que les personnes qui ont respiré ces poussières développent des cancers particulièrement agressifs, et parfois même plusieurs cancers. Des pompiers sans masques de protection Chacun peut avoir des soins gratuits grâce à une loi qui porte le nom de James Zagora, évoqué par Michael Barasch. Apparition de maladies cardiaques
60 ans, 60 belles histoires - Droit, traités - Toute l'Europe Le 25 mars 2017, les traités de Rome ont 60 ans ! Depuis 1957, l’Union européenne, appelée à ses débuts Communauté économique européenne, agit dans de nombreux domaines pour faire de l’Europe un continent de paix, prospère, respectueux des valeurs humaines, pionnier dans la protection de l’environnement et du climat. Les actions de l’Union européenne ont un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens européens, ce qui n’est pas toujours connu de tous. 60 ans du traité de Rome : quel avenir pour l'Europe ? Les Belles histoires sont également rassemblées dans un document PDF (29,7 Mo). Les 60 "belles histoires" que nous vous présentons illustrent quelques-unes des réalisations de l’Union européenne en France. Évidemment, de nombreux progrès restent encore à faire, mais vous pourrez constater à la lecture de ces "belles histoires" que l'Union européenne est proche de chacun de nous et sait accompagner les initiatives. Bonne découverte et bon anniversaire à l’Europe !
Documents Retronews : la naissance de la RDA En effet, le 7 octobre 1949, dans le bâtiment berlinois de la Commission économique allemande (Deutsche Wirtschaftskommission), l’ancien ministère de l’Aviation du Reich, le Conseil du Peuple allemand (Deutscher Volksrat) proclame le « Manifeste du Front national de l’Allemagne démocratique » et se mue en un parlement provisoire, la Chambre du peuple (Volkskammer), scellant ainsi l’acte de naissance de la RDA. La presse communiste française insiste sur l’importance historique et politique que revêt pour elle cet événement. Ainsi, dans le quotidien communiste Ce soir du 9 octobre 1949, peut-on lire que cette Allemagne s’ancre dans une tradition démocratique par le choix symbolique de son drapeau : En tant que second État allemand, qui plus est communiste, la RDA ne bénéficie que d’une légitimité relative. C’est le discours officiel que l’on retrouve dans Ce soir. La presse communiste française insiste sur l’importance historique et politique que revêt pour elle cet événement.
Le Verfügbar aux enfers Soixante-trois ans après son écriture et en vertu d’un travail de recherche, d’orchestration et d’arrangement, Christophe Maudot, compositeur, a permis la première représentation de cette œuvre, en 2007, au théâtre du Châtelet, à l’occasion du centenaire de Germaine Tillion. Il nous livre ici les analyses musicales des 30 titres qui composent l’opérette. Le Verfügbar aux enfers peut donner lieu à des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (éducation musicale, histoire, français, philosophie). Un exemple avec le reportage ci-contre qui montre la démarche d’Emmanuelle Ameline, enseignante au collège Anatole Le Braz de Saint-Brieuc : Étude du texte, répétitions, rencontres avec d'anciennes déportées, voyage à Ravensbrück, autant d'étapes qui ont permis aux élèves de mieux comprendre l'œuvre et permis à l’œuvre de toucher les élèves, aiguiser leur regard sur la vie, participer à leur évolution. Étudier l'œuvre
Les comics américains et la censure française au temps de la Guerre froide - Histoire-géographie - Éduscol La maison d’édition lyonnaise Lug fut le principal importateur de comics américains à la fin des années 1960. Soumise à la censure de la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l’enfance et à l’adolescence du ministère de l’Intérieur qui appliquait la loi de juillet 1949, elle contraint ses dessinateurs à « rectifier » les images qui pourraient choquer la jeunesse de l’époque. Un très bel article sur le site du Monde.fr, où l’on pourra retrouver des exemples animés d’images retouchées, ainsi que des interviews des dessinateurs de l’époque, permet de bien comprendre le rôle encore vif de la censure à la fin des années 1960. C’est donc un exemple éclairant de cette France en mutation de la fin des années 1960 ont la jeunesse, attirée par le modèle américain, se heurte à un État encore très conservateur. Actualité à exploiter avec : Collège/Histoire/Troisième/La guerre froide