Numérique : cliquer, c'est polluer
“Le numérique n’a rien d’immatériel”, écrit l’Ademe dans un rapport, “La face cachée du numérique”, publié en novembre 2019. Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre et va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Revue des principales connaissances sur le sujet et des solutions envisagées : le 16 décembre 2020, la Commission du développement durable au Sénat a notamment adopté une proposition de loi visant à créer un délit d'obsolescence programmée. Une empreinte de plus en plus importante “À l’échelle planétaire, en 2019, le numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs.
La pollution numérique qu’est-ce c’est ?
Visionner un film, faire une recherche sur Google, envoyer un e-mail et les stocker dans une boîte mails, utiliser un objet connecté…Toutes ces actions nécessitent une activité numérique qui demande beaucoup d’énergie et émet des gaz à effet de serre, responsables du changement climatique. C’est ce que l’on appelle la pollution numérique. Le secteur du numérique représente aujourd’hui environ 2% des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial, c’est à peu près l’équivalent des émissions du secteur de l’aviation civile. Un chiffre qui devrait doubler d’ici à 2020 si aucun changement n’a lieu. Parmi les acteurs de cette pollution numérique, on retrouve : - Les data centers.
Infographie : 1 minute sur Internet en 2020
Cette série de statistiques permet de visualiser la quantité de données générées chaque minute sur la toile, à travers les applications populaires telles que Netflix, Facebook, TikTok, Zoom ou WhatsApp. Que se passe-t-il sur Internet et les réseaux sociaux en 60 secondes ? © Domo Comme chaque année, Domo publie son infographie qui résume les chiffres clés d’Internet en 2020.
Empreinte carbone du numérique
Le Sénat se penche sur l’empreinte carbone du numérique En instaurant une mission d’information relative à « l’empreinte carbone du numérique », le sénat s'empare d'un thème qui fait de plus en plus l'objet de débats. Les travaux s'articulent autour de trois axes : état des lieux, évolution et pistes d'actions.
Pollution numérique : comment réduire ses effets au quotidien ?
Tous les jours, nous envoyons des mails, des sms, nous téléchargeons des vidéos, nous effectuons des recherches sur internet partout, au travail, à la maison, à l’extérieur. Selon Laurent Lefevre, chercheur à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) et co-directeur d’Ecoinfo, “entre 51 et 52% de la population utilise internet sur terre." Mais savons-nous quel est l’impact de notre utilisation quotidienne des ordinateurs, tablettes, smartphones et autres outils informatiques sur l’environnement ? Une requête sur un moteur de recherche c’est, "une ampoule basse consommation allumée pendant 1 heure”, explique le chercheur.
Sobriété numérique, que représente le vrai impact du télétravail en période de confinement ?
Nous traversons actuellement une période de crise sanitaire, liée à l’épidémie de Covid-19. Cette pandémie a suscité une série de mesures sanitaires, dont celle du confinement. L’impact de cette crise sur l’environnement et la biodiversité est à prendre avec sérieux et n’empêche surtout pas de rester vigilant dans nos pratiques quotidiennes. D’autant plus que ces pratiques, qu’elles soient d’ordre professionnelles ou personnelles, ont pu évoluer ces dernières semaines avec le développement massif du télétravail. Les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) sont de plus en plus utilisés et le nombre d’appareils connectés augmente chaque année.
Les Français méfiants vis-à-vis de l'impact écologique du numérique
Selon cette étude, réalisée conjointement par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), le Conseil général de l'économie (CGE) et l'Agence du numérique, 44% des Français envisagent désormais le numérique comme une menace, alors que 38% d'entre eux y voient une chance. La tendance s'est inversée en dix ans, puisqu'en 2008 53% des personnes interrogées envisageaient le numérique comme une chance, et seulement 35% d'entre elles comme une menace. Pour y remédier à leurs niveaux, 8 Français sur 10 se disent prêts à acheter des appareils d'occasion, ou à prolonger la durée de vie des leurs, et plus de 2 Français sur 3 envisagent de modifier leur comportement, notamment en modérant le visionnage en ligne de vidéos. Réseaux sociaux et achats en ligne voient également les usages se stabiliser, dans la foulée de 2017 et 2018, autour de 60% d'utilisateurs. A lire aussi : ⋙ Le secteur numérique pollue cinq fois plus que le parc automobile français
La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?
La pollution numérique désigne la pollution engendrée par toutes les nouvelles technologies. Selon l'ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les émissions de CO₂ de ce secteur sont dues pour moitié au fonctionnement d'internet (transport et stockage des données, fabrication et maintenance de l'infrastructure du réseau) et pour moitié à la fabrication de nos équipements informatiques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.). La pollution engendrée par la fabrication de nos terminaux numériques Toutes les étapes du cycle de vie d’un objet, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, génèrent des émissions de CO₂. C’est ce qu’on appelle le poids carbone. Dans ce cycle de vie, c’est la fabrication d’un appareil qui demande le plus d’énergie, bien plus que celle nécessaire ensuite à le faire fonctionner.
Sobriété numérique : faisons du numérique un allié pour la transition écologique
Publié le 11 février 2020 Et si l’on passait à la sobriété numérique ? Si l’on commençait enfin à mettre le numérique au service de la transition durable ? Le Shift-Project revient sur cette question, fondamentale. Cet article est le troisième d’une série de trois qui nourrit une discrète ambition : déblayer les grandes idées à s’approprier pour comprendre une question centrale – quelles affinités la transition numérique entretient-elle avec la transition énergétique et carbone ?
Pour une transition numérique écologique
Rapport d'information n° 555 (2019-2020) de MM. Guillaume CHEVROLLIER et Jean-Michel HOULLEGATTE, fait au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, déposé le 24 juin 2020 Disponible au format PDF (3,6 Moctets) Synthèse du rapport (308 Koctets) Enregistré à la Présidence du Sénat le 24 juin 2020
La pollution numérique, vous connaissez ? Savez-vous qu’en envoyant un simple mail, vous contribuez à rejeter l’équivalent de 10g de CO2 dans l’atmosphère ? L’utilisation d’internet requiert une consommation d’énergie croissante et émet des gaz à effet de serre. C’est ce qu’on peut appeler la pollution numérique. En effet, envoyer un mail, visionner une vidéo, faire une recherche sur internet… toutes ces activités ont un impact sur l’environnement mais encore invisible dans notre société.
20 éco-gestes à adopter pour un numérique responsable
A la fois outils de travail, sources de divertissement, mais aussi moyen pour stocker ses données, les usages du numérique se multiplient : aujourd’hui la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre continue d’augmenter tout comme la consommation d’énergie liée à ces usages en hausse de 9 % chaque année. Pour inverser la donne, il est indispensable d’apprendre à modérer ses usages et adopter des bonnes pratiques pour tendre vers la sobriété numérique. Quelques conseils pour vous aider à réduire votre impact carbone lié au numérique. Allonger la durée de vie de son matériel informatique : une priorité