Les trolls sur Internet Dans ce nouvel épisode de « La Collab' de l'info », Adrien Rohard, journaliste et présentateur de Vrai ou Fake sur France Info, et Léopold, dit Le Pérave, youtubeur, parlent des trolls. Qu'est-ce qu'un troll ? Le mot « troll » vient du très vieux verbe anglais « to troll ». Il s'agit d'une technique de pêche qui consiste à laisser traîner des leurres ou des appâts pour piéger les poissons les moins méfiants. Ken M : « Le robot ferait mieux d’arrêter de regarder le paysage et de commencer plutôt son boulot. » Internaute : « Euh… Regarder le paysage, c'est son boulot, en fait. » Ken M : « Oui, eh bien, il pourrait faire ça sur son temps libre. Internaute : « T’es un idiot. Ken M : « Super ! Cette conversation n'a aucun sens, si ce n'est d'insupporter les gens, et c'est précisément le but de Ken M et de tous les trolls. Le troll aime propager des fake news sur le Net Parfois, les trolls peuvent agir aussi en groupe et s’attaquer à des sujets plus sensibles, comme la religion, la politique...
L’artiste Ctrl Shift Face, roi des « deepfakes » « Ne croyez pas tout ce que vous voyez sur Internet, OK ? » Venant de Ctrl Shift Face, la formule, plus qu’une mise en garde, sonne comme un pied de nez. Un sarcasme face à l’effroi provoqué par les fake news, tandis que lui trafique des vidéos pour le simple plaisir de divertir les internautes. Et si Jim Carrey jouait dans Shining ? Et si Elon Musk apparaissait dans 2001, rebaptisé « l’Odyssée de SpaceX » ? Et si Donald Trump interprétait l’avocat véreux de Better Call Saul ? Ces délires de fans, habituellement cantonnés aux discussions de bars ou de forums, sont devenus réalité ces derniers mois grâce aux logiciels permettant de fabriquer des deepfakes (ou hypertrucages), des vidéos dans lesquelles un visage est remplacé par un autre, qui se multiplient sur le Web. « De la patience, mais surtout des compétences » Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Deepfakes » : faut-il avoir peur de ces vidéos trafiquées ? Lui n’en manque pas, ses vidéos parlent d’elles-mêmes. Sa préférée ?
Cinquante nuances de désinformation Les contenus mensongers qui circulent sur internet sont trop différents pour être réunis sous le terme générique « fake news ». Image: AS. Notre univers informationnel est très pollué. La propagation de la désinformation sur internet est un problème de poids pour les médias, parmi les plus touchés par ce phénomène qui contribue à éroder leur crédibilité auprès du public. Ne les appelez pas « fake news » « La langue, la terminologie et les définitions sont importantes », martèle Claire Wardle à la fin de son guide. Sur toutes les lèvres depuis son apparition médiatique en 2016, cette expression « n’arrive plus à capturer notre nouvelle réalité », explique Wardle. L’âge du « trouble de l’information » Claire Wardle propose alors d’utiliser le terme information disorder, ou « trouble de l’information ». « Le trouble de l’information est complexe », explique Claire Wardle. Mésinformation, désinformation et malinformation. Les nuances de la désinformation Les sept nuances de la désinformation.
« Mesdames, évitez de rentrer seule le soir… » : le message factice de la ville de Limoges L’image a provoqué la colère de nombreuses femmes sur les réseaux sociaux. Sur un panneau siglé de la ville de Limoges figure un texte qui invite les femmes à faire preuve de prudence le soir. On y lit précisément : « Mesdames, évitez de rentrer seule le soir. Faites-vous raccompagner ou prenez un taxi. Ne vous isolez pas. Plusieurs internautes se sont émus de voir un tel message diffusé sur un affichage public de la municipalité. « On s’adresse aux victimes potentielles évidemment… Et les agresseurs potentiels on leur parle quand ? Dans un message très repris, une utilisatrice de Twitter s’est même proposée d’apporter des corrections au texte de l’affiche, en s’adressant aux hommes : « Messieurs, évitez [de] harceler et d’agresser les femmes dans la rue. » Chère ville de @limoges vous avez fait « quelques fautes » sur un de vos panneau d’affichage , je me suis permise d… Black_Archange (@Woman in Black) Les Décodeurs
Protection des données : Micode et Hugo Décrypte te donnent de bons conseils dans une vidéo La protection des données personnelles, ce n’est pas uniquement pour les autres. Les youtubeurs Hugo Travers et Micode t’expliquent tout avec quelques bons conseils à la clef. Le titre de la vidéo est « Votre onglet navigation privée est-il vraiment privé ? » et c’est un bon point de départ pour expliquer pourquoi la vie privée sur Internet est un véritable enjeu pour tous. Hugo, de la chaîne Hugo Décrypte, reprend d’ailleurs une citation d’Edward Snowden « Le fait de dire que votre vie privée importe peu parce que vous n’avez rien à cacher revient à dire que votre liberté d’expression importe peu parce que vous n’avez rien à dire. » Et c’est vrai que si on n’a rien à se cacher, on ne se rend pas toujours compte de toutes les données que des entreprises peuvent collecter sur nous sans qu’on le sache vraiment. A lire aussi notre dossier : le petit Kit pour protéger tes données sur Internet
Cette photo d’un lion attaché ne montre pas la conception du logo de la MGM C’est sans doute le rugissement le plus emblématique du cinéma. Sur fond noir, un lion entouré d’une pellicule de film dorée rugit pendant quelques secondes. C’est ainsi que la quasi-totalité des films du studio Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) commencent. Le logo est si connu que de nombreux fantasmes traînent dans son sillage. L’image est étonnante, mais elle n’a rien à voir avec la MGM. En revanche, la photo en noir et blanc du lion de la MGM est vraie. #Archives : Leo le #Lion à l'enregistrement de son fameux rugissement pour le logo de la société de production #MGM… GettyImages_fr (@Getty Images France) « Un caméraman et un technicien du son enregistrent le rugissement de Léo le Lion pour le célèbre logo du film MGM. C’est à Howard Dietz, un publicitaire américain, que l’on doit cette idée. La MGM a produit de grands classiques hollywoodiens comme Autant en emporte le vent, Le Magicien d’Oz et, plus récemment, la saga des James Bond ou Rocky. Les Décodeurs
Travailler sur les fake news avec les élèves, exige de la pédagogie ! Contexte Cliquer pour agrandir L’Unsa-Éducation s’est alarmée à propos des orientations et de l’avenir de l’EMI en général et du Clemi en particulier le 19 octobre dernier et a communiqué à ce sujet. Le 21 novembre 2017, dans le cadre du COP (Conseil d’Orientation et de Perfectionnement) du Clemi, l’Unsa-Éducation a exprimé à nouveau ses inquiétudes et a notamment pointé très clairement un manque de sérieux très dommageable dans de nouvelles ressources dites “pédagogiques” du Clemi. En effet, les vidéos de la série Déclic’ Critique qui sont un travail journalistique de qualité et abordent des thèmes intéressants ont un défaut majeur : celui de prétendre être des ressources pédagogiques. Pour ne pas nous arrêter à ce constat critique, nous vous proposons ici une ébauche de ce que devrait être selon nous une démarche pédagogique appuyée sur une de ces vidéos. Nous choisissons de partir de la vidéo traitant des fake news, sujet brûlant du moment. Compétences travaillées pour le cycle 3 :
La véracité de l’information : quel enjeu pour les bibliothèques ? Posted on 3 octobre 2019 by Bambou Un évènement professionnel à ne pas manquer, que cette journée d’étude organisée le jeudi 28 novembre prochain à l’Université Lyon 1 par Médiat’Rhône-Alpes et consacrée au développement de l’esprit critique face à la diffusion de l’information sur Internet. Enseignants-chercheurs, journaliste et bibliothécaires présenteront ainsi tour à tour leurs travaux et actions menés dans ce domaine, en engageant le débat inter-disciplinaire et les échanges avec la salle. Ceci n’est pas une fake news, venez nombreux ! Le programme de la journée : En matinée Après-midi Publics : Personnel des bibliothèques des collectivités territoriales & Personnel des bibliothèques de l’enseignement supérieur Date limite d’inscription : Vendredi 15 novembre 2019 Coût : gratuit Lieu : Université Lyon 1 Bibliothèque Universitaire Sciences – Auditorium (RDC) 20, Avenue Gaston Berger 69100 VILLEURBANNE
« Regarde, j’ai vu ça sur Facebook ! » : quand nos bavardages nourrissent les fake news « T’as vu c’est dingue ! » ; « Regarde il paraît que… » ; « Mdr j’en crois pas mes yeux ! » Que ce soit sur Facebook ou dans un groupe WhatsApp, au téléphone ou au comptoir d’un café, les réactions des individus face aux informations qu’ils reçoivent peuvent être multiples et variées. Or, il est possible qu’au sein de ces niches conversationnelles, la circulation de certaines « fake news » soit favorisée par les bavardages désinhibés et familiers que chacun d’entre nous peut avoir, avec ses proches, dans sa vie quotidienne. En effet, lors de ces contextes de communication informelle, nous pouvons nous permettre de discuter d’une façon plus relâchée. Les « fake news » sont massivement likées, commentées et partagées : et alors ? Tout d’abord, parce que pris à l’état brut, ces nombres absolus ne veulent pas dire grand-chose. Un jeu pour mieux comprendre les contextes de communication J’ai construit un plateau de jeu comprenant six contextes de communication différents divisés entre :
3. Des sites pour éduquer aux médias Questionnement systématique Le questionnement systématique facilite le recul nécessaire pour> développer le sens critique> distinguer les faits des opinions> éviter les amalgames et dépasser les idées préconçues> s'interroger sur les limites de l'objectivité et de la neutralité de l'information. Il s'avère très utile notamment pour organiser des débats. S'interroger à propos d'un événement Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Conséquences ? Se poser des questions sur l'article et/ou sur le traitement audiovisuel de l'information Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Conséquences ? Analyse du fond et de la forme Distinguer les niveaux d'information des journaux et des sites Internet Niveau 1Parcourir la page d'accueil : hiérarchisation de l'information, titres d'articles et chapeaux, photos et illustrations, titres des rubriques, sommaire Niveau 2 Lire le texte intégral des articles : lecture approfondie des analyses, comparaison des points de vue...
3 sites utiles pour débusquer les fausses informations • Les Outils Tice Mise à jour le septembre 27, 2019 Le web charrie le meilleur comme le pire. Dans la deuxième catégorie, on trouve bien sûr les canulars et les fausses informations. C’est souvent inoffensif mais il vaut mieux avoir de bons réflexes pour ne pas tomber dans le panneau du dernier canular ( ou hoax en anglais) à la mode. Si tout n’a pas la gravité des théories du complot colportées par des groupes bien organisés, les réflexes sont les mêmes. La prudence est toujours de mise avant de relayer une information issue du web ou des réseaux sociaux. Voici trois sites d’utilité publique qui vont vous aider à démêler le vrai du faux. 1 -Hoaxbuster S’il n’en reste qu’un. Le site propose aussi un moteur de recherche assez efficace pour chasser le dernier ouï-dire dans cette grande malle aux rumeurs. Lien: Hoaxbuster 2 – HoaxKiller Interface minimaliste pour cet autre moteur d’Hoax qui lui aussi tente de lister le plus grand nombre de rumeurs circulant sur le net. Lien: Hoaxkiller 3- Les décodeurs du Monde
Dompter l’info, s’approprier l’actu ! Un cycle de 4 ateliers citoyens pour se former… à s’informer. Infobésité, algorithmes, culture du clash, fake news… une somme inédite de phénomènes contemporains troublent notre rapport à l’information. Et pourtant, l’information n’est-elle pas la première étape indispensable à l’exercice d’une citoyenneté active et éclairée ? Ce cycle de quatre ateliers animé par l’association "Saisir" vous propose de commencer par mettre les choses à plat : mieux comprendre les difficultés que l’on rencontre pour mieux s’outiller et envisager son rapport à l’information sous un nouveau jour. Inscrivez-vous à l’ensemble du cycle ou simplement à l’atelier qui vous inspire : c’est ouvert ! Saisir est une association d’éducation populaire et d’éducation aux médias. Atelier 1 : Les médias et moi Quels sont les pièges à éviter quand on s’informe ? Jeudi 26 septembre à 19h Durée : 1h30 Atelier 2 : Libres de disposer de notre attention ? Captée, dispersée, diluée… notre attention est soumise à rude épreuve.
Comment Instagram est devenu le royaume du fake généralisé L’auteure du plus gros buzz de la cuvée 2019 du festival Coachella ? Ce n’est pas une des stars invitées à jouer sur scène, Kanye West, Ariana Grande ou Aphex Twin, mais une influenceuse. En avril dernier, à Indio, au beau milieu du désert californien, Gabbi Hanna révélait à ses centaines de milliers d’abonnés que grâce à sa maîtrise de Photoshop et son imagination débordante, la jeune femme avait intégralement falsifié ses photos de l’événement sur son compte Instagram. En un mot, elle avait fait croire à sa présence sur place à grand renfort de pauses avec perruques colorées, crop tops en résille et bracelets all access factices superposées à des images réellement prises lors du festival. Une entourloupe qu’elle détaille dans une vidéo de vingt-trois minutes devenue virale. Dans ce cri d’alerte destiné à révéler aux plus crédules les coulisses peu reluisantes du quotidien « idyllique » des starlettes d’Instagram, elle lâche cette phrase saisissante : La sou