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Usages, mésusages

Usages, mésusages
C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage, mais l’économie. Ce n’est pas sauver la planète qui motive les covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l’impact de la crise sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l’étude 2010 de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (.pdf). La consommation collaborative… c’est encore de la consommation Image : « la consommation te consume », une image du collectif décroissant Deshazkundea. De l’usage au mésusage Hubert Guillaud Related:  ecologie

Consommation ou partage collaboratif? Suite à la lecture de l’article d’Hubert Guillaud sur Internetactu.net qui de façon plus large traite d’usage et de mésusages & suite à la lecture de Vincent Truffy sur son blog médiapart, j’ai voulu expliquer ce qui à mes yeux fait partie de la consommation collaborative, et des valeurs que je voyais naître grâce à ce mouvement. J’ai été gêné du mélange général que j’ai pu voir entre les différentes formes de pratiques qui existent et les différences qu’elles ont. Ainsi voilà pour moi les deux améliorations, deux formes de valeur ajoutée, qu’apportent la Consommation Collaborative / Economie Collaborative que je mettrai dans cet ordre : 1) Une meilleure allocation des ressources Elle permet de redonner du service à ce qui stagnait. Elle engendre une réflexion sur l’accès et l’usage plutôt que la possession. C’était l’ère de l’avoir. - La terre ne pourra pas supporter plus (et si on réfléchit, c’était bien débile d’en arriver là) - Le cool a changé. 2) Une rencontre et un partage

Paul Ariès : « en finir avec la société du toujours plus » Je connaissais finalement assez peu le concept de décroissance. Il faut dire que lors de mes cours d’économie de terminale, la théorie de la décroissance avait été balayée en environ 3 minutes, tout juste le temps de montrer l’absurdité du truc… J’ai été donc plutôt agréablement surpris d’entendre dans propos de Paul Ariès une vision plus positif de la décroissance que ne le laisse entendre le terme de prime abord. Je les ai jugé suffisamment pertinents et intétressants que l’idée m’a pris d’en faire la retranscription (avec Carole et d’autres anonymes que je remercie au passage pour le coup de main ). L’idée était bien sur de partager ce texte avec mes lecteurs, mais aussi pour moi de me « forcer » à en digérer le contenu plus que par une simple écoute. J’aime beaucoup le début de l’interview, la seconde partie dérive un peu de sujet initial. Et vous, qu’en pensez-vous ? Quoi qu’il en soit, vous souhaite bonne lecture, et on se retrouve en dessous pour en discuter Bien sûr que non.

Les cours en ligne, plus efficaces que les salles de classe « Les étudiants dont les cours ont lieu en tout ou partie « en ligne » obtiennent, en moyenne, de meilleurs résultats que ceux qui assistent aux mêmes cours, mais de façon traditionnelle, en face à face. » La conclusion de l’étude que vient de publier le ministère américain de l’éducation, a le mérite de la clarté. Le New York Times n’hésite d’ailleurs pas à titrer que « l’éducation en ligne bat la salle de classe« . L’étude en question est moins péremptoire, et incite à plus de modération. Les auteurs, membres du Centre pour la technologie dans l’éducation de SRI International (l’ex Standford Research Institut), insistent en effet sur le fait que sur les 1132 études publiées entre 1996 et 2008 qu’ils ont analysées, seules cinq se penchaient de façon expérimentale et explicite sur les mérites comparés des cours en ligne et des classes traditionnelles auprès d’enfants et d’adolescents. CC Quang Minh (YILKA)

The Rise of the Sharing Economy Collaborative consumption, peer-to-peer marketplaces, the sharing economy — it's been called a few names by now, but no one is denying that the idea of accessing rather than owning is controversial — and it's taking the Internet by storm. Peer-to-peer marketplaces, of which Airbnb is the beloved poster child, have been popping up for the past few years, but 2011 was an explosive year for the sector. Whether you wanted to borrow or rent someone's apartment, bike, car, parking spot or random household good, you could find a marketplace to do it. This is only the beginning, though; 2012 looks to be a promising year for those involved with the sharing economy. Collaborative consumption services are getting a lot of attention, yes, but I couldn't help but notice that only a small percentage of my contacts — even my super techie friends — have tried any of them. It's All About Value Knodes and SnapGoods founder Ron J. Renting vs. While it's called the "sharing economy," not everything is free.

Razmig Keucheyan : « La crise climatique va aggraver encore les inégalités Votre édifiant essai d’écologie politique s’intitule La nature est un champ de bataille (Zones). La nature rejoue-t-elle la partition des antagonismes sociaux ? Razmig Keucheyan Tout le monde ne subira pas les effets de la crise environnementale de la même manière. Il existe des inégalités environnementales : selon la classe sociale, le genre, le groupe ethnique… l’impact de cette crise sera très différent. Dans ses Manuscrits de 1844, Marx écrivait « la nature est le corps non organique de l’homme », celui-ci étant « une partie de la nature ». Razmig Keucheyan Le marxisme et l’écologie sont non seulement conciliables, mais le marxisme est très utile pour comprendre la crise environnementale. Le capitalisme est parvenu à financiariser la nature tout en y trouvant la motivation de nouvelles guerres. Razmig Keucheyan On s’imagine souvent que les élites sont passives face à la crise climatique. Vous condamnez l’illusion d’un consensus écologique.

Quand l'agriculture paysanne arrive au cœur des quartiers populaires - Alternative Terminés les paniers bios réservés aux « bobos ». Dans la ville ouvrière de Saint-Étienne, associations de quartier et paysans travaillent ensemble pour livrer des légumes de saison et des produits sains au plus près des quartiers, tout en créant des emplois. Rencontre avec les membres du projet « de la ferme au quartier », une plateforme d’approvisionnement alimentaire solidaire en circuit court, et une alternative au « low-cost » de la grande distribution. « Comment permettre au plus grand nombre, y compris aux personnes aux revenus très faibles et précaires, d’accéder à une alimentation saine ? » Georges Günther, et les autres initiateurs du projet De la ferme au quartier, à Saint-Étienne, ont répondu concrètement à cette question. Miser sur la solidarité entre consommateurs Lancer une activité viable économiquement et créatrice d’emplois pérennes a évidemment un coût. Education populaire et alimentaire dans les quartiers De la viande hallal dans les paniers En route vers la coopérative

La dangereuse décroissance ou l’inconsistance de Paul Ariès Comme les décroissants et les partisans de la simplicité volontaire, je pense que le consumérisme est un des maux qui ronge nôtre société. En revanche, je pense qu’on ne combat pas un mal par la première stratégie venue, celle qui nous vient immédiatement à l’esprit : ne plus consommer. C’est le sujet de L’alternative nomade (version 1.1 maintenant disponible). Comme un livre édité numériquement n’est jamais fermé, je continue de le travailler, notamment en essayant de clarifier ma position par rapport aux décroissants. Pour Ariès, l’abondance est un mythe. Les bonobos baisent à longueur de journée. Que font les moines ? Je renvoie à la courbe de Teilhard de Chardin, tracée dès les années 1940. Nous avons longtemps privilégié la complexité matérielle, nous devons un temps réduire cette dernière, sans pour autant renoncer à la complexité en général. Nous ne sommes pas partisans d’une décroissance à tout va, déclare Ariès. Il me semble que le bug se trouve à ce point précis.

Université : vers de nouveaux entrepôts de cours ouverts Le programme Open CourseWare (Wikipédia) du Massachusetts Institute of Technology, lancé en 2001 et ouvert en 2003 a été un modèle imité depuis par de nombreuses universités de par le monde – et non des moindres. Ce sont désormais plus de 200 universités et plus de 13 000 cours qui sont librement accessibles en ligne via le consortium Open CourseWare, comme s’en félicitait le MIT en avril dernier en fêtant les 10 ans de son programme. Reste que pour l’essentiel, ce matériel se compose de vidéos, de présentations et de textes. S’il est un répertoire de connaissance sans égal, il ne permet pas d’acquérir de diplômes et propose rarement des exercices interactifs pour mieux appréhender les notions que les professeurs dispensent. Est-ce que cela serait en train de changer ? Le 10 octobre, Peter Norvig et Sebastian Thrun, deux spécialistes de l’intelligence artificielle de l’université de Stanford, vont se lancer dans une nouvelle forme de cours gratuits en ligne.

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