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Usages, mésusages

Usages, mésusages
C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage, mais l’économie. Ce n’est pas sauver la planète qui motive les covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l’impact de la crise sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l’étude 2010 de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (.pdf). La consommation collaborative… c’est encore de la consommation Image : « la consommation te consume », une image du collectif décroissant Deshazkundea. De l’usage au mésusage Hubert Guillaud Related:  ecologie

Nous avons à nouveau un futur Par Hubert Guillaud le 27/03/12 | 24 commentaires | 10,635 lectures | Impression Le prospectiviste Jeremy Rifkin (Wikipédia, @jeremyrifkin), directeur de la Fondation des tendances économiques est un penseur important de notre modernité. Nombre de ses livres se sont révélés prophétiques comme La fin du travail (1996) ou L’âge de l’accès (2000). Son dernier livre, la Troisième révolution industrielle (voir également le site dédié), est certainement l’un de ses plus ambitieux, car il nous livre – rien de moins – qu’un futur de rechange par rapport à celui qu’on abandonne. La seconde révolution industrielle (1880-2006) n’est plus notre futur Rifkin dresse un double constat. L’autre constat repose bien sûr sur les conséquences dramatiques qu’a engendrées cette seconde révolution industrielle sur la santé de notre biosphère. Rifkin tient un propos véhément. Image : Coucher de soleil sur un champ pétrolier, photographié par Fábio Pinheiro. 1. Limites et critiques Hubert Guillaud

frog's 2012 Technology Trend Predictions By Kristina Loring - January 10, 2012 While the Internet is buzzing with ways to survive the last year of the world (according to the ancient Mayan Calendar), frogs are thinking of other things that will shape culture this year. We asked frogs from across the globe to share their personal favorite tech trends that’ll crop up this year and what their impact would be on design, business, entertainment, and our daily routines. We had frogs from all disciplines—from strategy to engineering—draw from their passions and expertise to offer their input. Without doubt, 2012 is shaping up to be a year of hyper-connected, highly-personal, ultra-smart computing that, well, might just skip the computer altogether. Here’s what our tech forecasters predict for 2012. Connected Cities by Chief Creative Officer Mark Rolston The modern city is becoming a pointer system, the new URL, for tomorrow’s hybrid digital–physical environment. Quantified Selves by Creative Thomas Sutton Facebook is not personal.

Razmig Keucheyan : « La crise climatique va aggraver encore les inégalités Votre édifiant essai d’écologie politique s’intitule La nature est un champ de bataille (Zones). La nature rejoue-t-elle la partition des antagonismes sociaux ? Razmig Keucheyan Tout le monde ne subira pas les effets de la crise environnementale de la même manière. Il existe des inégalités environnementales : selon la classe sociale, le genre, le groupe ethnique… l’impact de cette crise sera très différent. Dans ses Manuscrits de 1844, Marx écrivait « la nature est le corps non organique de l’homme », celui-ci étant « une partie de la nature ». Razmig Keucheyan Le marxisme et l’écologie sont non seulement conciliables, mais le marxisme est très utile pour comprendre la crise environnementale. Le capitalisme est parvenu à financiariser la nature tout en y trouvant la motivation de nouvelles guerres. Razmig Keucheyan On s’imagine souvent que les élites sont passives face à la crise climatique. Vous condamnez l’illusion d’un consensus écologique.

Les cancers infectieux, de nouveaux parasites - Le Cactus Heuristique Je voulais revenir sur ce sujet, trop rapidement abordé dans un précédent article*. En effet, même s’il est effroyable, je trouve que c’est un des plus étonnants phénomènes biologiques qui existent. Il y a dans le monde 2 cancers contagieux, transmissibles d’un individu à l’autre : le cancer facial du diable de Tasmanie et le cancer vénérien du chien. Pour bien comprendre ce qui se passe avec les 2 cancers infectieux dont il va être question ci-dessous, il ne faut pas les aborder comme des curiosités ou des anomalies, et encore moins comme des maladies. Pour bien appréhender la nature du phénomène il faut considérer les cancers contagieux comme de nouvelles espèces biologiques. Abordons d’abord le cancer infectieux qui est en ce moment au cœur de l’actualité du fait de la menace qu’il fait peser sur une espèce animale, c’est celui du diable de Tasmanie. Le cancer facial du diable de Tasmanie Comment un cancer découvert il y 15 ans peut-il se répandre ainsi comme une trainée de poudre ?

Consommation ou partage collaboratif? Suite à la lecture de l’article d’Hubert Guillaud sur Internetactu.net qui de façon plus large traite d’usage et de mésusages & suite à la lecture de Vincent Truffy sur son blog médiapart, j’ai voulu expliquer ce qui à mes yeux fait partie de la consommation collaborative, et des valeurs que je voyais naître grâce à ce mouvement. J’ai été gêné du mélange général que j’ai pu voir entre les différentes formes de pratiques qui existent et les différences qu’elles ont. Ainsi voilà pour moi les deux améliorations, deux formes de valeur ajoutée, qu’apportent la Consommation Collaborative / Economie Collaborative que je mettrai dans cet ordre : 1) Une meilleure allocation des ressources Elle permet de redonner du service à ce qui stagnait. Elle engendre une réflexion sur l’accès et l’usage plutôt que la possession. C’était l’ère de l’avoir. - La terre ne pourra pas supporter plus (et si on réfléchit, c’était bien débile d’en arriver là) - Le cool a changé. 2) Une rencontre et un partage

A lire : un extrait de « La nature est un champ de bataille » Razmig Keucheyan, La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique, La Découverte (Zones), 2014, 176 p., 16 €. À l’automne 1982, les habitants du comté de Warren, dans le nord-est de la Caroline du Nord, se sont mobilisés pendant six semaines contre l’installation d’une décharge de déchets toxiques. Quatre ans plus tôt, en 1978, une entreprise de gestion des déchets industriels avait entreposé illégalement dans la région d’importantes quantités de biphényles polychlorés (BPC), une substance utilisée notamment dans les transformateurs électriques et la peinture. Une fois découvertes, l’État de Caroline du Nord décida d’acquérir un terrain pour les y enfouir. Plusieurs endroits furent envisagés, et on opta finalement pour un terrain à proximité de la ville de Warrenton. Au départ, les arguments avancés par les protestataires contre la décharge avaient trait à la pollution de l’environnement (eau, sols) par le BPC et aux risques qu’il présente pour la santé.

Makers ou le chaos créatif Ensuite, nous sommes dans un moment clé où nous savons que nous sommes en train de détruire la vie sur terre et dans les océans à un rythme jamais vu, juste pour enrichir quelques uns. Nous savons donc que notre mode de vie actuel n’est pas tenable, et ne nous rend pas heureux, en plus de ruiner le futur des générations suivantes. Recycler, anyone? Par ailleurs, jamais l’humanité n’a été aussi éduquée. Et pourtant, cette intelligence est surtout au service du consumérisme, et des grandes entreprises. C’est un énorme gâchis que d’éduquer tous ces gens pour enrichir quelques uns. Enfin, et les révolutions arabes nous le rappellent, la démocratie n’a pas seulement lieu d’être dans l’isoloir, mais aussi partout ailleurs, de l’économie à la vie en entreprise, du rapport à l'espace et à l'utilisation des ressources naturelles et intellectuelles. Boing Boing, nouveau contre-pouvoir Le marché libre, totalement libre Bref, Doctorow prône la chaos pour mieux générer la démocratie économique.

Partageux, mais bien marketés Auriez-vous l'idée de vous inviter chez un parfait inconnu pour partager son déjeuner? D'emprunter la première voiture venue en bas de chez vous pour une course impromptue? De rester dormir sur un canapé autochtone à l'autre bout du monde? Et de laisser le touriste de passage squatter le vôtre? Non?Pourtant ces petits plats finiront peut-être à la poubelle. Rien de bien neuf là dedans: jusqu'à la célébrité de l'adjudant Chanal l'autostop permettait d'utiliser les sièges vides des voitures croisées sur la route (et de partager le prix du plein) sans appeler ça covoiturage. Rachel Botsman: The case for collaborative consumption © TED Peut-être que le raccourcissement du trajet entre le producteur et le consommateur – démesurément allongé par la mondialisation et l'aplatissement du globe – permet-il à la planète de respirer à nouveau. L'un de ces usages oubliés est le partage des ressources, des équipements, des espaces, du temps privatisés. Plus de renseignements sur: Partage Recyclage

Ressources de la prospective territoriale et économique du Grand Lyon | Millenaire 3 Ces infographies sont réalisées par l'agence Skoli et complètent l'étude d'Aurélien Boutaud et Natacha Gondran. Elles résument l’état des lieux dressé par les scientifiques et présentent quelques pistes pour limiter les processus les plus préoccupants, aussi bien à l’échelle globale qu’à celle de la Métropole de Lyon. 0. Réchauffement climatiqueAppauvrissement de la couche d'ozoneÉrosion de la biodiversitéAcidification des océansPerturbation du cycle de l'eau doucePollution atmosphérique en aérosolsChangement d'affectation des solsPerturbation du cycle de l'azotePerturbation du cycle du phosphoreNouvelles pollutions chimiques

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