Est-ce que la grippe est plus dangereuse que le coronavirus ? Article publié le 18 mars 2020. Cette question a été posée par Florence. La grippe saisonnière est moins dangereuse que ce nouveau coronavirus, tout simplement «parce qu’on connaît la grippe, on a donc déjà une protection partielle Pas complète. contre ce virus puisque l’organisme est plus apte Pas capable. à se défendre contre une maladie qu’il a déjà eue. Science étudiant les virus. de l’hôpital de Caen. Personne n’est protégé À l’inverse, le Covid-19 est une toute nouvelle maladie qu’on ne connaît pas. La grande majorité des personnes infectées s’en remettent sans problème (certains n’ont même pas de symptômes, c’est-à-dire des effets comme de la toux) mais d’autres ont des complications et peuvent en mourir. Toux, douleurs, fièvre : les symptômes du nouveau coronavirus ressemblent à ceux de la grippe saisonnière mais ces deux virus sont donc très différents. Difficile de comparer les chiffres ! La grippe saisonnière fait 10 000 morts par an en moyenne en France.
Communication du risque pendant les épidémies : un art ou une science ? Sylvie Briand, directeur, gestion des risques infectieux, à l’OMS, explique lors de sa Speed Vision au Festival de la Communication Santé 2017 les dangers d’une mauvaise information lors d’une épidémie, qu’elle nomme « infodémie ». Elle peut s’avérer pire que l’épidémie en tant que telle et avoir de graves conséquences sur la santé et la sécurité des populations. Les épidémies se propagent de plus en plus avec la mobilité des populations. Les personnes voyagent, les microbes aussi. Parler de la communication des risques pour lutter contre l’infodémieÀ chaque épidémie, son épidémie de rumeurs, malheureusement certaines d’entre elles peuvent être mortelles. A chaque épidémie, son lot de rumeursTrois groupes de rumeurs se propagent lors d’une épidémie : celles qui portent sur la maladie en elle-même ; les rumeurs sur les traitements comme les médicaments, les vaccins ou même d’autres mesures de santé publique ; et évidemment la théorie du complot qui peut ressurgir lors des épidémies.
Lire et s’informer en restant confiné ! Pour permettre aux enfants de lire et de s’informer pendant le temps du confinement, Milan presse met à disposition tous ses magazines du mois de mars. Ils sont à lire sur Internet. 1jour1actu t'informe L'équipe d'1jour1actu a une mission : t'informer sur le monde qui t'entoure. En cette période particulière, c'est devenu encore plus important. Alors, que tu sois abonné ou non, tu trouveras chaque semaine tous les articles de l'hebdomadaire papier 1jour1actu ici, sur le site 1jour1actu.com Tu y trouveras des informations sur le coronavirus, mais pas que ! Télécharger le numéro 266 d'1jour1actu – du 20 au 26 mars (pdf) Les magazines Milan accompagnent les enfants pendant le confinement Pour tes frères et sœurs, cousins, cousines, voisins, bref, pour tous les enfants que tu connais, Milan presse met aussi à disposition tous ses magazines de mars gratuitement. Lire Picoti, le magazine des bébés dégourdis, dès 9 mois et jusqu'à 3 ans, Lire Toupie, le magazine des années maternelle
Coronavirus : un nouvel outil pour lutter contre les fausses nouvelles Fausses nouvelles, rumeurs infondées et publicités mensongères se multiplient ces derniers jours à mesure que la crise du coronavirus prend de l’ampleur. Nous vous expliquions notamment comment des personnes mal intentionnées profitent de la panique pour essayer de vendre des traitements miracles. La désinformation prend aussi la forme d’articles fantaisistes qui expliquent par exemple que le virus est une arme biologique volée par des espions chinois au Canada ou présentent l’eau de javel comme un remède efficace contre la maladie. Selon Forbes, ces publications font souvent bien plus d’audience que des sites d’informations reconnus. Face à ces fake news, l’entreprise NewsGuard Technologies qui s’est spécialisée dans le fact-checking, a décidé de passer à l’action. Elle a créé sur son site une page dédiée qui répertorie l’ensemble des sites ayant diffusés des fausses nouvelles sur le Coronavirus.
Un wagon estampillé "Covid-19" ? Le marquage ne correspond pas, et l'entreprise dénonce une manipulation Capture d'écran de la publication Facebook, prise le 17 mars 2020 "Tout n'est pas clair. On nous cache des choses", écrit l'auteur de la publication. Sur celle-ci un cercle rouge entoure la mention "Covid-19" (1), et ce qui ressemble à un texte, écrit sensiblement plus petit (2). En recherchant ce nom on tombe rapidement sur une entreprise américaine de location de wagons de chemin de fer, basée à Chicago. Capture d'écran du site gatx.com, prise le 20/03/2020 En recherchant d'autres photos de wagons Gatx sur internet, on retrouve le même genre de wagon noir, avec le même code à 4 lettres sur la gauche (3), et un texte sur la droite (2). Capture d'écran du site steelwheelstrainphotos.com Capture d'écran du site 4rail.net Comme l'ont également montré nos confrères de Snopes, l'inscription Covid-19 ne correspond pas non plus au schéma d'immatriculation des wagons américains, ici reprise dans un document de The Association of American Railroads La photo a-t-elle été manipulée ?
#Coronavirus : à fond les fake news ! - Vidéo Actualité | Lumni Le coronavirus n’est pas le seul virus extrêmement contagieux ces temps-ci… Sur les réseaux, un autre d’un genre un peu particulier fait des ravages : les fake news. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, ces fausses infos se propagent sur nos fils d’actualité, en commentaires, jusque dans nos messageries. Zoom vous explique comment les démasquer. Danger des fake news Ces fausses infos peuvent se présenter sous la forme d’un message écrit par un soi-disant médecin. Les journalistes à l’assaut des fake news Des journalistes se sont donnés pour mission de traquer ces fausses informations et de les vérifier. Comment démêler le vrai du faux dans une info ? La journaliste Assma Maad a analysé les 22 minutes de vidéo, argument par argument. « La vidéo dit que le coronavirus d’aujourd’hui a été inventé en 2003. Mobilisation des réseaux contre les fake news Pour autant cette vidéo a été vue et partagée des centaines de milliers de fois en une semaine. Année de copyright : 2020
Doit-on craindre les "deepfakes" ? Il n’y a pas que le coronavirus qui se propage comme une épidémie : les fausses informations aussi se répandent sur le web à vitesse grand V, et avec l’aide des réseaux de neurones artificiels, le niveau de manipulation monte encore d’un cran. Dernières en date : les deepfakes, ces vidéos truquées qui circulent sur les réseaux sociaux. On a appris cette semaine qu’après Facebook et Youtube, Twitter allait à son tour étiqueter ces images falsifiées. De quoi parle-t-on ? Sont-elles une nouvelle forme d’infox ? Un danger pour la démocratie ? Julien Le Bot, journaliste spécialiste du numérique, et auteur de Dans la tête de Mark Zuckerberg, édition Solin/Actes Sud, 2019 Il y a une exigence de vigilance redoublée par rapport aux contenus qui circulent dans l'espace public. Arnaud Mercier, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Institut Français de Presse - Université Paris II Pour aller plus loin : Deepfake, vidéos falsifiées...
Coronavirus : notre guide pour distinguer les fausses rumeurs des vrais conseils Les écoles fermées pendant plusieurs semaines, les déplacements réduits à leur portion congrue, des événements culturels et sportifs annulés par centaines, une économie grippée, un déconfinement progressif et complexe… L’épidémie due au coronavirus continue de perturber le quotidien en France et dans le monde. Ce contexte d’incertitudes et de questionnements est propice à la diffusion de rumeurs. « Remèdes miracles » contre le Covid-19, intox sur l’origine du SARS-CoV-2, fausses informations sur les conséquences de l’épidémie… Les Décodeurs vous aident à faire le tri. 1. La prévention du Covid-19 2. 3. 4. 5. 6. 1. La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). se laver les mains très régulièrement ;tousser ou éternuer dans son coude ;se saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades ;utiliser des mouchoirs à usage unique ;maintenir une distance d’un mètre avec les autres ou porter un masque. Combien de temps peut-il rester infectieux sur des surfaces ? 2. 3. 4. 5.
Coronavirus : attention à ces intox qui alimentent les théories du complot La désinformation autour de la propagation du coronavirus peut alimenter une certaine attitude défiante, voire complotiste, vis-à-vis de la pandémie, son origine ou encore la façon dont elle est combattue. Quelques exemples en images, décryptés par la rédaction des Observateurs. Pierre Hamdi, journaliste de la rédaction des Observateurs, revient sur plusieurs exemples qui ont pu alimenter des théories du complot à propos de la pandémie de Covid-19. Le premier exemple est une vidéo qui cherche à décrédibiliser un agent de l'OMS. Explication ensuite des photos virales montrant des étiquettes de produits désinfectants vieilles de plusieurs années et sur lesquelles figurent pourtant le mot "coronavirus". Enfin, quelques exemples qui montrent que l'évocation du coronavirus dans des œuvres de fiction n'a rien d'anormal. Pour suivre toutes nos vérifications autour du coronavirus et sur les autres sujets, cliquez ici. Le premier exemple est une vidéo qui cherche à décrédibiliser un agent de l'OMS.
Les « deepfakes », ces fausses vidéos créées pour nous influencer Entre l’affaire Cambridge Analytica, les tentatives d’ingérence dans les élections françaises et les opérations d’influence en Ukraine, les méthodes visant à influencer les populations sont maintenant perçues comme une réalité par les opinions publiques occidentales. Or, un nouveau phénomène émerge depuis quelques années avec le développement de l’intelligence artificielle (IA) et ses potentialités de création et d’apprentissage : les deepfakes, ou hypertrucages en français. Quelle est la nature de ces contenus de synthèse ? Comment leur utilisation pourrait influencer les opinions publiques ? Qu’est-ce qu’un deepfake ? Les hypertrucages sont des matériaux de synthèse, qui « truquent » avec beaucoup de réalisme des vidéos ou fichiers audio. Ce réalisme est à l’origine d’une vidéo d’alerte réalisée par Jordan Peele en 2018. Des gendarmes et des voleurs pour générer des deepfakes La technique de fabrication de deepfake la plus populaire est celle des generative adversarial network.
Face à la pandémie de fausses nouvelles Hong Kong/Paris -- "Pour échapper au coronavirus, les fellations sont moins risquées qu’une poignée de main" s’est récemment entendu dire la fact-checkeuse de l’AFP Julie Charpentrat. Une connaissance de sa collègue de Hong Kong Rachel Blundy, a assuré que le nouveau coronavirus ne pouvait pas se transmettre entre humains par le biais de "gouttelettes". Deux affirmations infondées. Alors que l’épidémie s’étend dans le monde -- déjà plus de 130 pays et territoires touchés -- une pandémie de désinformation aux conséquences parfois dramatiques gagne les réseaux sociaux. Katmandou, Nepal, 10 février 2020 (AFP / Prakash Mathema) L’équipe de fact-checkeuses et fact-checkeurs de l’AFP -- pas moins de 74 personnes dont la mission est de traquer les fausses nouvelles -- a déjà démenti plus de 200 fausses informations sur le nouveau coronavirus. Manifestation à La Réunion contre le débarquement de passagers du Sun Princess sans examens médicaux, le 1er mars 2020 (AFP / Richard Bouhet)