La police pourra extraire toutes les données d’un smartphone, même verrouillé
« Accédez à un large éventail de preuves, même sur des dispositifs mobiles chiffrés ou verrouillés, sur les réseaux sociaux publics et privés ou sur différents services de stockage cloud. » Voici ce que propose sur son site Internet Cellebrite, société israélienne spécialisée dans les questions de sécurité dont la police française fait partie des clients depuis plusieurs années. Une relation commerciale qui suit son cours puisqu’une source policière confirme que le ministère de l’intérieur équiper d’ici à 2024 plusieurs centaines de commissariats français d’une technologie développée par l’entreprise israélienne depuis 2017, capable d’extraire automatiquement toutes les données d’un smartphone, même verrouillé, « sans date précise pour le moment ». Un gain de temps précieux pour les enquêteurs « Cellebrite nous fournit déjà un logiciel qui permet d’extraire les données d’un Il reste 80% de l'article à lire. La suite de l'article est réservée aux abonnés La Croix.Déjà abonné(e) ?
[Boîte à outils] Quel impact ont les supports numériques sur l’apprentissage ? | Synapses
Apprend-on mieux avec ou sans technologies numériques ? Les technologies numériques vont-elles nous rendre plus intelligents ? Que vont-elles changer pour notre cerveau, et pour celui de nos enfants et adolescents ? Il est bien difficile de répondre à ces questions, tant elles sont vastes et générales. Une question préliminaire : nos enfants sont-ils des « natifs numériques » ? Autrement dit, les technologies numériques ont-elles changé de façon radicale et à jamais le cerveau (plastique) de nos enfants ? On entend souvent dire que les enfants de la nouvelle génération (et les adolescents aussi, puisqu’ils sont nés dans un monde post-Internet), ne sont pas comme les adultes. Les enfants sont de vraies machines à apprendre, et pas seulement pour des raisons de plasticité cérébrale. Cette considération a des conséquences importantes sur notre relation avec les technologies électroniques. Les « natifs » ne sont pas nécessairement des « compétents numériques » Intelligence et technologies
Au Japon, les seniors portent des exosquelettes pour travailler plus longtemps
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur New Scientist Il n'y a pas qu'en France que la question des retraites est un sujet épineux. Sauf qu'au Japon, le problème est ailleurs: la population nippone vieillit trop rapidement par rapport au nombre de naissances, et les jeunes se détournent des métiers manuels et agricoles. Qui va payer la retraite des personnes âgées? L'exosquelette, sorte de robot accroché au corps qui accompagne et supplée les mouvements d'un individu, est la solution promue par le gouvernement pour faire travailler plus longtemps les 28% de 65 ans ou plus que compte la société japonaise. «C'est un peu comme une seconde peau», indique Kenji Takemura, un manutentionnaire du port d'Osaka. Sur tout l'archipel, la concurrence devient féroce entre les sociétés proposant cette technique. «Vers une ère où l'on vit 100 ans» Au Japon, travaille-t-on plus pour vivre mieux? Dans ce contexte, les exosquelettes apparaissent comme une nécessité plutôt que comme une véritable solution.
Comment les réseaux sociaux nous manipulent-ils ? Une vidéo de Datagueule t'explique tout
La chaîne YouTube DataGueule vient de publier une nouvelle vidéo qui nous explique comment les réseaux sociaux nous rendent accroc. Savais-tu que les utilisateurs de smartphone déverrouillent leur smartphone 80 fois par jour, en moyenne, soit toutes les douze minutes par heure réveillée ? Toujours avec de nombreux chiffres à l’appui, Datagueule nous montre l’envers du décors et comment les développeurs d’applications font pour capter notre attention le plus souvent possible. La deuxième partie de la vidéo présente un entretien très intéressant avec Angie Gaudion de Framasoft, une association d’éducation populaire autour du numérique qui œuvre pour un internet alternatif loin des GAFAM.
Ces lignes de code qui ont tout changé (1/3)
En 2009, Facebook a lancé un bout de code informatique qui a changé la face du monde: le bouton «Like» («J’aime»). «Like» était une idée née de la collaboration de plusieurs programmeurs et concepteurs, parmi lesquels Leah Pearlman et Justin Rosenstein. Ils avaient émis l’hypothèse que les utilisateurs de Facebook étaient souvent trop occupés pour laisser des commentaires sur les messages de leurs amis, mais que s'il suffisait de cliquer sur un simple bouton… boom, cela débloquerait une foule de messages valorisants. «Les amis pourraient se valider réciproquement avec beaucoup plus de fréquence et de facilité», comme l’expliqua plus tard Pearlman. Ça a marché. Le code façonne nos vies. Culturellement, le code existe dans une sorte de monde souterrain. C’est donc précisément ce qu’a décidé de faire Slate.com, dans un article dont nous vous proposons la traduction. Il n’est pas toujours aisé de voir au départ qu’un code va définir son époque. 1725 -Les cartes perforées Le premier code
Données de santé en France, parent pauvre de la cybersécurité
7 novembre 2019 - Aucun commentaire - Temps de lecture : 2 minute(s) - Classé dans : Réseau & Sécurité INFORMATION : la publicité diffusée sur ce site est l'unique source de revenus, permettant de vous proposer gratuitement ce contenu en finançant le travail journalistique. Si vous souhaitez la survie d'un web libre et gratuit, merci de désactiver votre bloqueur de publicité ou de mettre UnderNews en liste blanche. Vous souhaitez plus de confidentialité en ligne ? Optez pour un VPN ! Publié par UnderNews Actu - Télécharger l'application Android Kaspersky a commandité une étude auprès de YouGov pour mesurer le degré de connaissance des professionnels de santé en matière de protection des données de santé. En France, pour protéger les données de santé de leurs patients, les professionnels de santé sont : 42 % des professionnels de santé français utilisent leur smartphone personnel pour manipuler les données des patients. Les professionnels de santé français estiment : (Pas encore noté)
YouTube, grand pourvoyeur de contenus scientifiques pour les jeunes
La restitution de l’enquête « Les 15-25 ans & les YouTubers de sciences » pilotée par l’Observatoire de la lecture des adolescents de Lecture Jeunesse se tenait ce jeudi 30 janvier 2020. Elle portait sur les habitudes de consommation des contenus scientifiques sur le réseau social, d’interrogeant ces nouvelles pratiques culturelles en regard de leurs “ancêtres”, les revues spécialisées, souvent laissées pour compte. Photo d'illustration - ActuaLitté CC BY SA 2.0 À l’heure des fake news, Lecture Jeunesse a voulu mettre un coup de projecteur sur les nouvelles pratiques culturelles des jeunes, à savoir, la consommation du contenu scientifique sur YouTube. L’appétence ne se trouve pas dans les livres Selon l’évaluation, 72 % des élèves français interrogés affirment être intéressés par la chose scientifique, soit plus de la moyenne des autres pays de l’OCDE qui s’évalue à 64 %. YouTube, le réseau social incontournable Selon l’étude, YouTube est le réseau social le plus consulté par les jeunes.
Surveillance : «L’espace public quasi militarisé devient un laboratoire sécuritaire»
Journaliste à Télérama, Olivier Tesquet est l’auteur d’A la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance (Premier parallèle, 2020). La réponse à la pandémie de Covid-19 apportée par la Corée du Sud est souvent érigée en exemple. Faudrait-il se baser sur le même modèle en France ? La méthode de la Corée du Sud, qui effectue des tests massifs couplés à un suivi des personnes infectées ou susceptibles de l’être, fait aujourd’hui consensus, notamment chez les scientifiques. A lire aussi : A Taïwan et en Corée du Sud, la population «suivie à la trace» Il est important de préciser qu’aujourd’hui, nous n’en sommes pas encore là en France. En quoi les mesures prises aujourd’hui risquent-elles d’être pérennisées du fait de ce que l’on appelle «l’effet cliquet» ? Après les attentats de 2015, on a prorogé six fois l’état d’urgence, avant de faire basculer un certain nombre de ses mesures dans le droit commun. A lire aussi : En Israël, l'antiterrorisme pour détecter les malades