Coronavirus : le confinement, bon prétexte pour lancer la surveillance par drones ? - Edition du soir Ouest France - 25/03/2020 Il y a plusieurs semaines, la vidéo d’un drone équipé d’un mégaphone, apostrophant les citoyens non confinés dans les rues de plusieurs villes de Chine avait indigné beaucoup d’internautes. Désormais, cette surveillance digne d’un film de science-fiction est une réalité. Pas seulement en Chine, en France aussi. À Nice, un drone diffuse des messages demandant aux habitants de rentrer chez eux. utilisent un drone équipé de haut-parleurs pour faire appliquer les règles. Près de Nantes, aussi, les gendarmes ont sorti le drone pour surveiller un parc fermé aux promeneurs et joggeurs afin d’éviter la propagation du coronavirus.
Coronavirus aux États-Unis : Donald Trump suspend les versements américains à l'OMS En pleine crise sanitaire mondiale du coronavirus, le président américain Donald Trump a suspendu, ce mardi 14 avril, le versement des États-Unis à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Alors que le record du nombre de morts en 24 heures a de nouveau été battu dans le pays. Avec plus de 2.200 décès et que le bilan dépasse désormais les 26.000 victimes liées au Covid-19. Donald Trump est de plus en plus critiqué par les Américains pour son retard à l'allumage face à cette épidémie. D'autant qu'il a été prouvé que Donald Trump était alerté des dangers de pandémie dévastatrice dès les premiers jours de l'année. Dos au mur, il a décidé d'attaquer et le bouc-émissaire est donc l'OMS qui ne recevra donc pas provisoirement le versement américain de près d'un demi milliard de dollars, le temps d'évaluer le rôle de cette instance internationale dans cette pandémie.
Ce que dit le coronavirus de notre soumission à la surveillance - Médias / Net Une épidémie est toujours un phénomène politique. Aussi, que dit le COVID-19 de notre régime de pouvoir ? Y aurait-il un point commun entre la gestion de la peste au XVIIe siècle et la quarantaine technologique de 2020 ? Polémique sur le Rivotril : le conseil d’État rejette la requête du syndicat Jeunes médecins - L'épidémie de coronavirus - Le Télégramme Lecture : 3 minutes Le Conseil d’État a rejeté la requête d’un syndicat de médecins qui attaquait un décret autorisant les praticiens à administrer du Rivotril, un puissant sédatif, aux patients les plus atteints par le Covid-19. Depuis sa publication, ce texte fait l’objet d’une vive polémique.Solidarité coronavirus Bretagne Dans une ordonnance rendue ce mercredi, le Conseil d’État a rejeté la requête en référé déposée par le syndicat Jeunes médecins contre le décret qui permet aux praticiens d’administrer, en ville et dans les Ehpad, un médicament sous forme injectable, le Rivotril, aux patients « atteints ou susceptibles d’être atteints » par le Coronavirus, hors Autorisation de mise sur le marché (AMM). Ce médicament est un puissant sédatif dédié à la prise en charge de l’épilepsie. Son utilisation est clairement contre-indiquée pour les personnes souffrant d’insuffisances respiratoires.
« Les connards qui nous gouvernent », par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 19 mars 2020) Bien sûr ça n’est pas moi qui le dis — ça non. C’est Claude Askolovitch. Plus exactement, Claude Askolovitch rapporte les propos d’un « ami pneumologue ». En même temps, on sent qu’il les endosse un peu. Ça n’est pas exactement lui qui le dit mais un peu comme si quand même. En tout cas, tous les papiers de la respectabilité sont dûment tamponnés : un journaliste de France Inter et d’Arte, on pourra difficilement plus en règle.
« StopCovid est un projet désastreux piloté par des apprentis sorciers » Tribune. Le mardi 28 avril, les parlementaires français seront amenés à voter sur StopCovid, l’application mobile de traçage des individus imposée par l’exécutif. Nous souhaitons que, par leur vote, ils convainquent ce dernier de renoncer à cette idée tant qu’il est encore temps. Non pas de l’améliorer, mais d’y renoncer tout court. En fait, même si toutes les garanties légales et techniques étaient mises en place (anonymisation des données, open source, technologies Bluetooth, consentement des utilisateurs, protocole décentralisé, etc.), StopCovid serait exposée au plus grand des dangers : celui de se transformer sous peu en « StopCovid Analytica », une nouvelle version du scandale Cambridge Analytica [siphonnage des données privées de dizaines de millions de comptes Facebook].
Dépister et fabriquer des masques, sinon le confinement n’aura servi à rien Gaël Giraud est directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), professeur à l’École nationale des ponts Paris Tech’, et jésuite. Il travaille actuellement en Italie. Gaël Giraud. Au prix d’une souffrance inouïe pour des pans significatifs de la population, nous sommes en train de faire l’expérience que l’Occident vit au Moyen Âge, et pas seulement d’un point de vue sanitaire.
Raoult bientôt suspendu par l’Ordre des Médecins ? Les nuages s’accumulent sur Didier Raoult et son traitement contre le Covid 19… A ce jour, un seul essai randomisé (avec tirage au sort) a été publié. Conclusion détaillée par la revue Prescrire : pas d’efficacité démontrée, mais des effets indésirables beaucoup plus nombreux (30%, contre 9% dans le groupe témoin). Et voilà que le Conseil de l’Ordre des Médecins le menace désormais d’une suspension d’activité immédiate ! Le 23 avril en effet, le Conseil a publié un communiqué qui, sans le citer nommément, met gravement en cause le comportement du Pr Raoult. Le titre donne le ton général : « Protocoles de recherches cliniques illégaux : l’Ordre rappelle avec fermeté les règles en vigueur ».
Masques: les preuves d’un mensonge d’Etat En déplacement, mardi 31 mars, dans une usine de fabrication de masques chirurgicaux, le président de la République Emmanuel Macron a cité beaucoup de chiffres sur les approvisionnements en cours, afin de rassurer les Français qui s’inquiètent de la pénurie de ce matériel médical essentiel pour la protection des soignants. Beaucoup de chiffres, sauf un : « 1200 ». « 1200 », comme le nombre officiel de personnels de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le vaisseau amiral des hôpitaux publics français, qui ont été contaminés par le Covid-19 depuis le début de l’épidémie.