Aux urnes spectateurs. Petite histoire des liens entre la télé et la politique - Spécialités | Lumni En 1965, les Français élisaient pour la première fois leur président de la République au suffrage universel direct, au moment même où la télévision s’installait dans les foyers. Est-ce le moment où la politique est devenue un spectacle, quand les prétendants à l’Elysée ont commencé à mettre autant leurs idées que leur personne en avant ? Et la tendance ne s’est pas inversée depuis, bien au contraire. Une histoire politico-médiatique Avec ce document de Mallory Ahounou, Joseph Haley, Frédéric Poussin, Patrice Brugère et Fanny Martino, le magazine "13h15 le dimanche" revient sur les grands moments de la mise en scène politique à la française. Voir l'intégralité du documentaire sur franceinfo. Voir plus
Décodex : qu’est-ce qu’une information ? Les médias et les journalistes ne sont plus les seuls à disposer de moyens efficaces pour relayer des messages – il suffit de penser à tous ceux postés en permanence sur des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Snapchat. Mais cette multiplication d’affirmations en tout genre, provenant de sources variées, pose une question simple dont la réponse est moins évidente qu’il n’y paraît : qu’est-ce qu’une information ? Le mot en lui-même, dans son sens médiatique, désigne des faits portés à la connaissance d’un public. Mais pour être considérée comme telle, une « info » doit répondre à au moins trois critères. 1. Elle doit avoir un intérêt pour le public Une histoire de la vie courante comme « j’ai promené mon chien ce matin » ou « regardez la réaction de cette petite fille face à son cadeau de Noël » peut être intéressante ou attendrissante, mais elle relève de l’anecdote. 2. Une information n’est pas un avis. 3. Les Décodeurs Réutiliser ce contenu
Les grandes heures de la presse La presse est aussi une histoire à elle seule. Elle a évolué, connu un apogée, puis s’est transformée en profondeur avec l’apparition du numérique. Elle fascine. Elle agace parfois. On souligne ses erreurs. Mais elle est avant tout un témoin de notre temps. En partenariat avec RetroNews, le site de la presse de la BNF, L’Histoire propose un feuilleton chronologique des articles de Jean-Noël Jeanneney de la Gazette de Renaudot en 1631, au scandale WikiLeaks publié par Le Monde en novembre 2010. Retrouvez tous les articles de notre feuilleton "Les Grandes heures de la presse" :Accès réservé aux abonnés Renaudot lance « La Gazette » Jean-Noël Jeanneney, L'Histoire n°338, janvier 2009. Voltaire contre les journalistes Jean-Noël Jeanneney, L'Histoire n°339, février 2009. Le meurtre de Marat Jean-Noël Jeanneney, L’Histoire> n°340, mars 2009. La révolution des journalistes Jean-Noël Jeanneney, L'Histoire n°341, avril 2009. Le duel Carrel-Girardin Jean-Noël Jeanneney, L'Histoire n°342, mai 2009.
De Gaulle et le rôle de la télé dans l'élection présidentielle - Vidéo Spécialités | Lumni Depuis que la politique se met en scène, elle renouvelle le genre. Depuis qu’on élit autant une personnalité que des idées, depuis que les électeurs sont aussi téléspectateurs… 5 décembre 1965. Premier tour de l’élection présidentielle. "Le de Gaulle que l’on connaissait était le de Gaulle en majesté, se souvient le journaliste politique Alain Duhamel. Même au Général, la télévision a imposé son langage… Nom de l'auteur : Mallory Ahounou, Joseph Haley, Frédéric Poussin, Patrice Brugère et Fanny Martino Producteur : France Télévisions Diffuseur : France 2 Année de copyright : 2017 Année de production : 2017
Le Décodex, guide pour savoir à qui faire confiance sur Internet - CLEMI Comment savoir à qui faire confiance ? Pour tenter de répondre à cette question, « Les Décodeurs », une rubrique du journal Le Monde, ont lancé, début février, un outil pour vous aider à naviguer. Baptisé le « Décodex », il s’agit d’une base de données dans laquelle nous avons répertorié plus de 600 sites, dont certains diffusent des informations fausses, trompeuses ou très orientées.
La naissance du « Canard enchaîné » - Vidéo Histoire | Lumni Si Le Canard enchaîné a célébré officiellement ses 100 ans en 2016, c'est en septembre 1915 que le tout premier numéro est sorti, avec déjà un goût prononcé pour la satire ! Fondé par le journaliste Maurice Maréchal et le dessinateur Henri-Paul Deyvaux-Gassier, Le Canard enchaîné paraît pour la première fois le 10 septembre 1915 et promet de ne donner « que des nouvelles rigoureusement inexactes ». Le ton est donné : irrévérence, ironie. Les poilus vont adorer. Le titre est un clin d'œil au quotidien de Georges Clemenceau, L'Homme enchaîné. Il s’arrête après cinq numéros pour mieux renaître de ses cendres, le 5 juillet 1916. Découvrez aussi la naissance d'une presse clandestine pendant la Grande Guerre et l'utilisation des cartes postales comme outils de propagande. Par D. Source archives : Le Canard Enchaîné © France 3 Producteur : France 3 Nord-Est, Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine, Nord Pas-de-Calais, Picardie Année de copyright : 2018
| Enseignement - BBC : "Radio Paris ment" et "Messages personnels" [audio] Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 27 févr. 1942 Générique de l'émission de la BBC à destination de la France, avec la ritournelle très connue : Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand. Il est suivi de la lecture d'un certain nombre de messages codés destinés à la Résistance intérieure. Contexte historique La véritable Radio Paris émet jusqu'au 17 juin 1940. Profitant des nombreux concerts et spectacles donnés à Paris, elle joue la confusion avec la radio de Vichy (qui n'est pas, au début, autorisée en zone nord). Tous les auditeurs savent que ces messages codés correspondent à des instructions précises adressées à la Résistance et ils sont attendus avec impatience dans les maquis auxquels ils annoncent souvent des parachutages d'armes et de munitions. Éclairage média Jean Marin et Maurice Schumann furent tour à tour la voix française de Londres à la BBC.
INFOGRAPHIES. Les Français se méfient des médias et réclament davantage de transparence, selon une étude de l'Ifop "La confiance dans les médias et l'information est (...) profondément ébranlée", constate ce sondage effectué pour l'application flint.media, mené début juin et dévoilé mercredi. Publié le 17/06/2021 06:00 Mis à jour le 17/06/2021 17:41 Temps de lecture : 4 min Les Français sont-ils fâchés avec les médias ? C'est en tout cas ce que semble démontrer une étude de l'Ifop pour l'application d'intelligence artificielle flint.media*, publiée jeudi 17 juin et dont franceinfo a pris connaissance. Elle met en lumière un rapport très dégradé de nos concitoyens à l'information et à ses fabricants, et une demande de davantage de transparence. Une méfiance généralisée vis-à-vis des médias "La confiance dans les médias et l'information est (...) profondément ébranlée", relève la note d'analyse de l'Ifop qui accompagne ce sondage, faisait étant d'"une marée de sentiments négatifs" à l'encontre des médias. Les médias ne sont pas perçus comme aidant à se faire sa propre opinion Un trop-plein d'information
Loi « sécurité globale » : une photo d’un « policier en feu » à Paris trompeuse Samedi 5 décembre, alors que la manifestation parisienne contre la loi « sécurité globale » a été une nouvelle fois émaillée de heurts, le cliché est devenu viral. Car, l’instantané pris par la photographe de l’Agence France-Presse (AFP), Anne-Christine Poujoulat, témoigne de l’extrême violence de certains protestataires à l’encontre des forces de l’ordre. Lire aussi le récit sur la mobilisation de samedi : Le sentiment d’un dialogue impossible après les violences dans la manifestation à Paris Mais l’histoire n’est pas tout à fait celle qui saute immédiatement aux yeux des observateurs. L’image, prise sur l’avenue Gambetta, dans le 20e arrondissement, montre des membres des brigades de répression de l’action violente (BRAV), repliés contre un mur et « encerclés par un feu ». « Il n’est pas en feu, il a reçu un projectile qui s’est enflammé, dont il s’est protégé », fait valoir la photographe Anne-Christine Poujoulat. « Cela a été extrêmement furtif. Le Monde avec AFP
100 experts s'attaquent aux fake news "Fake news", le terme popularisé par Donald Trump durant sa camapagne électorale. Plus qu'une expression ou qu'un slogan, les fake news cachent un phénomène d'ampleure mondiale. Tant Hillary Clinton aux Etats-Unis qu'Emmanuel Macron en France, affirment avoir été la cible de ces campagnes de désinformation. Et pour cette experte, ce n'est pas près de s'arrêter. "Je ne pense pas qu'on pourra éradiquer les fake news", affirme Beth Hewitt, professeur à l'Université de Salford (Manchester). "Je pense que la clé, c'est de donner les outils aux gens pour analyser et décider ce qu'ils veulent lire et comment interpréter ces lectures". Ce mardi, une centaine d'experts se sont réunis en colloque à Bruxelles pour proposer des pistes pour contrer la désinformation en ligne. "Ce qui est neuf, c'est la vitesse à laquelle ces infos se propagent", déclare Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l'Economie et société numériques.
Bob Woodward : légende du journalisme américain, de Nixon à Trump C’est un monument du journalisme américain depuis presque cinquante ans mais Bob Woodward ne se contente pas de vivre sur ses exploits passés. En 2020, l’ex reporter du Washington Post devenu éditeur associé du célèbre quotidien continue d’écrire et de faire l’événement avec son dernier livre en date, Rage, qui paraît le 15 septembre. Dans ce deuxième ouvrage qu’il consacre à la présidence Trump, le journaliste aux deux prix Pulitzer révèle, enregistrements audio à l’appui, que l’hôte de la Maison Blanche a délibérément minimisé la dangerosité du nouveau coronavirus. Un scoop loin d’être le premier dans une longue carrière qui a commencé au début des années 1970. Celle du "peut-être meilleur reporter de tous les temps", a estimé CBS news, tel que l'intéressé le met en exergue de son propre site. L’homme du Watergate Diplômé de Yale en histoire et en littérature britannique, Woodward n’a pas encore 30 ans lorsqu’il est embauché au "Post" en 1971. Le chroniqueur des présidents
Dossier : Face à l’« infodémie », des clés pour aiguiser l’esprit critique des jeunes Dès la mi-février 2020, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignait : « Nous ne combattons pas seulement une épidémie mais aussi une infodémie. Les fausses nouvelles se propagent rapidement et plus facilement que le coronavirus et sont tout aussi dangereuses. » Tout en déconstruisant quelques-unes de ces rumeurs sur son site, l’organisation dialogue avec les acteurs phares de la toile pour tenter d’enrayer leur diffusion. Mais une part du travail se joue aussi à l’échelle individuelle. Pour armer les citoyens en herbe contre les infox, l’éducation aux médias se retrouve sur le devant de la scène. Les sciences apportent aussi aux enfants et adolescents des méthodes pour prendre du recul sur les données glanées sur Internet. A travers quelques analyses de nos auteurs, retour sur ces initiatives propices au développement de l’esprit critique. Épidémie d’infox : des « gestes barrières » numériques à adopter aussi