Ethique : n’y a-t-il que l’intention qui compte
Chroniques d’experts Stratégie Le 04/05/2020 © Getty Images Temps de lecture : 6 minutes Faire des choix éthiques, c’est choisir entre ce qui est facteur de satisfaction, ce qui est juste, ce qui est utile et ce qui est gratuit. On entend beaucoup parler d’éthique en entreprise. Agir en conscience Depuis une vingtaine d’années, les considérations éthiques ont petit à petit été externalisées par les entreprises. L’éthique, c’est la science de la morale. Par exemple, si une société s’apprête à lancer un nouveau produit susceptible de satisfaire ses clients mais écologiquement non viable, ses dirigeants doivent-ils prendre la décision de ne pas le mettre sur le marché ? Faire des heureux Les conceptions éthiques occidentales sont fortement influencées par le christianisme qui, sur le sujet, a lui-même adopté les idées d’Aristote (384-322 avant J. Si « c’est l’intention qui compte », les entreprises devraient agir pour rendre leurs clients et leurs collaborateurs heureux, pour les satisfaire.
[eBook] Face à la pollution numérique : la sobriété - Verda Mano
Sobriété numérique : au-delà des éco-gestes, changer d'échelle Big data, deep learning, smart grid, IA…le numérique, utilisé à bon escient, pourrait jouer en faveur de l’écologie. Pourrait, parce que ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. Entre autres raisons, le fait que l’empreinte même du secteur est bien trop lourde et ne cesse d’augmenter. La transition numérique, un atout pour l'écologie ? Nos sociétés vouent un culte à l’innovation. [DOSSIER] Contre la pollution numérique : la sobriété "La pollution numérique est différente des autres pollutions en cela qu’elle n’a pas de “coupable” unique et identifié, comme l’industrie pétrolière ou agroalimentaire.
Quand la technologie impose de repenser l'éthique
Chroniques d’experts Davos, Digital Le 05/02/2020 © Getty Images Temps de lecture : 5 minutes Deepfake, 5G, reconnaissance faciale… Les évolutions technologiques ne sont pas sans conséquences pour les entreprises et la société. L’essor des technologies représente l’un des plus grands changements que notre espèce ait jamais connus. Les dirigeants doivent rester au fait non seulement des développements techniques et des applications de ces nouvelles technologies, mais également des implications stratégiques plus larges telles que la nécessité de mettre en place un cadres réglementaire pour promouvoir une utilisation plus éthique des données, de détecter les biais liés aux algorithmes ou encore de veiller à la protection de la vie privée. Un niveau sans précédent Michelle Obama et Leonardo DiCaprio Mais les technologies de pointe posent aussi un problème d’ordre moral : certaines entreprises ayant, disent-elle, du mal à continuer à innover tout en maintenant des pratiques éthiques.
Fondation Abeona
L’intelligence artificielle, source de progrès L'intelligence artificielle commence à être utilisée dans notre vie de tous les jours, changeant la manière dont nous apprenons, travaillons… En santé par exemple, à partir des données disponibles en quantité et qualité de plus en plus importantes, les nouvelles techniques d’apprentissage automatique deviennent une aide précieuse au diagnostic et à la recommandation de traitements personnalisés. Données et algorithmes : des risques de biais Dans l'apprentissage automatique, les algorithmes sont nourris par les données à partir desquelles ils apprennent. Une intelligence artificielle équitable : une garantie ? Qu’est-ce que faire des recommandations justes, ou équitable ? La Fondation Abeona soutient des projets de recherche thérapeutique utilisant l’intelligence artificielle en neurosciences, et souhaite catalyser la réflexion sur le sujet de l’équité en sciences des données. Portrait de Fondation
Le militant et le politique: Les deux logiques pour changer le monde | Philippe Silberzahn
Tout le monde sera d’accord sans doute pour dire que notre monde a besoin de changement, même si personne ne sera d’accord, passé les unanimités de façade temporaires durant une crise aiguë, sur ce qu’il faudrait changer. Mais ce dont on parle moins, et qui compte plus, c’est comment changer le monde. Or c’est là la clé de tout bien-sûr. Deux événements récents, parmi tant d’autres, ont mis en lumière l’importance de cette question. Ces deux événements sont très liés, il s’agit du redémarrage des centrales à charbon en Europe et des coupures d’électricité en Californie. Les associations Les amis de la terre et Greenpeace protestaient il y a quelques semaines contre la mise en service d’une nouvelle centrale à charbon en Allemagne. Deux façons de changer le monde Le sociologue Saul Alinsky écrivait il y a cinquante ans que le premier devoir de celui qui veut vraiment changer le monde est d’accepter la réalité, quelque déplaisante que celle-ci soit. California dreaming (Source: Wikipedia)