Réflexions générales sur l’éthique professionnelle enseignante 1Parler d’une éthique professionnelle enseignante, c’est parler de deux choses : des valeurs fondatrices du « choix d’éduquer » (axiologie), telles l’égalité de traitement des élèves, le postulat d’éducabilité, etc., et des normes définissant des obligations concrètes (déontologie), tels le devoir de réserve, l’obligation d’informer les parents, etc. Mais c’est aussi inscrire la profession enseignante dans une perspective inédite, celle de l’individualisme démocratique contemporain qui l’invite à se « professionniser » sur le modèle des professions libérales. Ceci implique une auto-organisation du corps et une élaboration collective de ses valeurs et de ses normes. 2« Éthique » ou « morale » professionnelle ? 3Lorsqu’elles sont distinguées, elles peuvent l’être de deux façons. 7Certes, on ne peut trop absolument séparer ces deux volets, ce que souligne en général R. Pérennité de la morale professionnelle ? 3 Sur l’idée de « forme scolaire », voir Guy Vincent (1980). 4 G.
Le bien-être au travail au coeur du management C'est à Paris que s'est déroulée le 8 février la quatrième édition du séminaire "Bien-être et efficacité au travail", organisée par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, en partenariat avec le Cercle de l'humain, fondé et animé par Isabelle Hennebelle, journaliste à L'Expansion. La salle était comble, venue écouter les dix experts réunis pour discuter des stratégies de prévention des risques psychosociaux. En dix-huit mois, 230 accords sur le stress ont déja été signés par les entreprises, précisait Hervé Lanouzière, conseiller technique à la direction générale du travail. "Le manager est le premier personnage d'une gestion anti-stress", insiste Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail. En 2007, le Groupe Renault est ainsi revenu "aux fondamentaux du management" après que trois salariés ont mis fin à leurs jours sur son "technocentre" de Guyancourt. Former à l'écoute et à la négociation Tout le monde a à y gagner.
Ethique : n’y a-t-il que l’intention qui compte Chroniques d’experts Stratégie Le 04/05/2020 © Getty Images Temps de lecture : 6 minutes Faire des choix éthiques, c’est choisir entre ce qui est facteur de satisfaction, ce qui est juste, ce qui est utile et ce qui est gratuit. On entend beaucoup parler d’éthique en entreprise. Agir en conscience Depuis une vingtaine d’années, les considérations éthiques ont petit à petit été externalisées par les entreprises. L’éthique, c’est la science de la morale. Par exemple, si une société s’apprête à lancer un nouveau produit susceptible de satisfaire ses clients mais écologiquement non viable, ses dirigeants doivent-ils prendre la décision de ne pas le mettre sur le marché ? Faire des heureux Les conceptions éthiques occidentales sont fortement influencées par le christianisme qui, sur le sujet, a lui-même adopté les idées d’Aristote (384-322 avant J. Si « c’est l’intention qui compte », les entreprises devraient agir pour rendre leurs clients et leurs collaborateurs heureux, pour les satisfaire.
Le pouvoir de déployer la compétence éthique 1Parler de « compétence » en matière d’éthique est non seulement important et pertinent, mais cela marque aussi un changement significatif dans notre façon de concevoir l’agir moral. Cela est d’autant plus le cas si l’on envisage la compétence éthique dans la perspective que nous propose des auteurs comme Luc Bégin ou Robert Roy, c’est-à-dire en tant que « capacité de repérer et de solutionner en situation des problèmes pratico-moraux à partir d’un jugement autonome et critique, et ce, en interaction avec les acteurs concernés » (Roy, 2012 ; Bégin, 2014). 2Cette redéfinition de la notion de compétence est intéressante et porteuse, parce qu’elle s’appuie sur une conception plus riche de l’action, où celle-ci est envisagée comme expérience réflexive, créative et transactionnelle (Lacroix, Marchildon et Bégin, 2017 : 58-60), qui s’avère beaucoup plus proche de la réalité de nos façons d’agir concrètes. 5Les exemples pourraient ici se poursuivre à l’infini.
[eBook] Face à la pollution numérique : la sobriété - Verda Mano Sobriété numérique : au-delà des éco-gestes, changer d'échelle Big data, deep learning, smart grid, IA…le numérique, utilisé à bon escient, pourrait jouer en faveur de l’écologie. Pourrait, parce que ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. Entre autres raisons, le fait que l’empreinte même du secteur est bien trop lourde et ne cesse d’augmenter. La transition numérique, un atout pour l'écologie ? Nos sociétés vouent un culte à l’innovation. [DOSSIER] Contre la pollution numérique : la sobriété "La pollution numérique est différente des autres pollutions en cela qu’elle n’a pas de “coupable” unique et identifié, comme l’industrie pétrolière ou agroalimentaire.
Agir en professionnel compétent et avec éthique 1Jusqu’aux années 1975, en France et au Québec, on ne s’interrogeait pas sur la notion de compétence, même si, bien entendu, elle existait dans le langage courant. Elle ne constituait pas un « objet de travail ». Dans les organismes d’éducation populaire, d’éducation permanente, les établissements de formation professionnelle, les entreprises, on parlait plutôt d’objectifs de formation. 2Il est intéressant de noter que lorsque, avec le cabinet Quaternaire éducation, nous avons créé dès 1971 l’approche de la formation par les situations professionnelles et que nous l’avons appliquée de 1971 à 1976 pour créer des écoles de formation d’ingénieurs et de techniciens supérieurs ou des plans de formation dans les entreprises, nous raisonnions en termes d’objectifs de formation et non de compétences. 4Beaucoup d’argent étant disponible pour la formation continue, la question s’est posée de savoir comment non plus faire de la formation une dépense sociale mais un investissement.
Quand la technologie impose de repenser l'éthique Chroniques d’experts Davos, Digital Le 05/02/2020 © Getty Images Temps de lecture : 5 minutes Deepfake, 5G, reconnaissance faciale… Les évolutions technologiques ne sont pas sans conséquences pour les entreprises et la société. L’essor des technologies représente l’un des plus grands changements que notre espèce ait jamais connus. Les dirigeants doivent rester au fait non seulement des développements techniques et des applications de ces nouvelles technologies, mais également des implications stratégiques plus larges telles que la nécessité de mettre en place un cadres réglementaire pour promouvoir une utilisation plus éthique des données, de détecter les biais liés aux algorithmes ou encore de veiller à la protection de la vie privée. Un niveau sans précédent Michelle Obama et Leonardo DiCaprio Mais les technologies de pointe posent aussi un problème d’ordre moral : certaines entreprises ayant, disent-elle, du mal à continuer à innover tout en maintenant des pratiques éthiques.
ECO-DELEGUE - Comment mobiliser les élèves ? Pour mobiliser largement les acteurs autour du projet, la communication interne et externe au lycée doit s'effectuer tout au long de la démarche. Elle doit permettre aux acteurs d'être informés sur l'avancement du travail, sur les actions mises en œuvre et sur les résultats obtenus. La communication s'adresse en premier lieu aux acteurs de l'établissement mais aussi, sur certains points, à la communauté extrascolaire. Quelques étapes clés doivent faire l'objet d'une communication ciblée : • le lancement de la démarche pour mobiliser les acteurs (en particulier pour former un groupe projet) ; • la présentation des résultats de l'enquête ; • la présentation du programme d'actions. Comme les domaines thématiques, la communication peut être planifiée et faire l'objet d'un programme d'actions. Pour que la communication concernant la démarche soit facilement identifiable, il est conseillé de choisir un visuel. Comment s'adresser aux adultes ?
Fondation Abeona L’intelligence artificielle, source de progrès L'intelligence artificielle commence à être utilisée dans notre vie de tous les jours, changeant la manière dont nous apprenons, travaillons… En santé par exemple, à partir des données disponibles en quantité et qualité de plus en plus importantes, les nouvelles techniques d’apprentissage automatique deviennent une aide précieuse au diagnostic et à la recommandation de traitements personnalisés. Données et algorithmes : des risques de biais Dans l'apprentissage automatique, les algorithmes sont nourris par les données à partir desquelles ils apprennent. Une intelligence artificielle équitable : une garantie ? Qu’est-ce que faire des recommandations justes, ou équitable ? La Fondation Abeona soutient des projets de recherche thérapeutique utilisant l’intelligence artificielle en neurosciences, et souhaite catalyser la réflexion sur le sujet de l’équité en sciences des données. Portrait de Fondation