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Related: Comprendre la notion d'"infodémie" • Fake news, désinformation, théorie du complotLa carte des théories du complot sur le coronavirus Depuis le début de l’année, les théories du complot, les rumeurs et les fake news sur le Covid-19 se sont propagées aussi vite que le virus. « En plus d’une épidémie de maladies, il y a ce que nous appelons une “infodémie” : la circulation de rumeurs et de fausses informations ». C’est ce qu’a déclaré le mois dernier Sylvie Briand, directrice de l’OMS pour la préparation aux risques infectieux mondiaux, à la suite du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui avait évoqué lors de son bulletin quotidien du dimanche 2 février 2020, une « infodémie massive » susceptible d’entraver les efforts mis en oeuvre pour lutter contre le Covid-19. Au moyen d’une Google Map, Conspiracy Watch s’est attaché à cartographier le plus précisément possible les déclarations, commentaires, spéculations diverses à caractère complotiste qui se sont manifestées depuis le début de la pandémie de coronavirus. Légende :
Coronavirus et religions : fausses informations Beaucoup de fausses informations circulent à propos de la pandémie du Coronavirus. Certaines concernent le fait religieux et portent atteinte aux principes de laïcité et au respect des religions ou émanent de groupes radicaux qui exploitent la crise sanitaire pour rallier à leur cause de nouveaux membres. Voici quelques liens utiles pour aider les équipes éducatives à s’informer sur ces dérives et mener le cas échant des actions pédagogiques pour lutter contre elles. Les articles, documents et sites référencés ont été sélectionnés à titre informatif et ne représentent que les opinions de leurs auteurs.
JPBC Infodémie par roxane.obadia sur Genially J'ai pas bien compris....,NEXT,INFODEMIE,,Pendant le confinement, le concept des émissions "J'ai Pas Bien Compris" a été adapté. Plusieurs épisodes ont été tournés à distance en mode "visio-conférence", sur les thèmes autour de la pandémie : le virus, la continuité pédagogique, la reprise des cours et l'infodémie. Coronavirus : C'est quoi la loi de Brandolini ? On vous l’explique dans « Oh My Fake » On l’appelle la loi de Brandolini. Egalement connue sous le terme de principe d’asymétrie du bullshit. Elle décrit un phénomène assez moche, que vous avez peut-être amplement observé ces derniers temps, à savoir la terrible inégalité entre une fake news et une vérité scientifique. Là où une fake news est facile à créer, rapidement virale et vaut souvent à son auteur une aura valorisante, son démenti par la science va être long, complexe, moins facilement partagé et son auteur en sortira souvent avec une réputation de rabat-joie. Clémence vous explique tout ceci dans ce dernier épisode d’OMF Oh My Fake.
Covid-19 : entre remèdes miracles et thèses complotistes, retour sur la vague « infodémique » Face à la pandémie de Covid due à ce virus inconnu, la population a été confrontée à une situation de crise. Une des conséquences directes aura été la recherche massive, compulsive, d’informations susceptibles de permettre de mieux comprendre la maladie et donc de faire baisser le niveau d’inquiétude individuelle. Si cette quête est légitime, elle aura ouvert la voie à diverses campagnes de désinformation et de diffusion de fausses nouvelles, notamment sur Internet qui, l’enfermement aidant, était devenu l’outil de communication privilégié.
Coronavirus : « Le volume sans précédent de fake news illustre la viralité de la désinformation en temps de crise », estime Camille François Tous les vendredis, 20 Minutes propose à une personnalité de commenter un phénomène de société, dans son rendez-vous hebdomadaire « 20 Minutes avec… ». Installée au Etats-Unis, la chercheuse française Camille François traque les fausses informations en ligne, notamment pour les plateformes de la Silicon Valley, des laboratoires universitaires, des ONG ou des think tanks. Elle a mis au jour ces dernières semaines de nombreuses campagnes de désinformation en lien avec la crise du Covid-19. « On a constaté un volume sans précédent de fausses informations autour du coronavirus, illustrant la viralité de la désinformation dans les situations de crise », explique-t-elle.
Covid-19, une épidémie de fausses informations (1/3) : complot et fake news made in China Depuis le début de la pandémie, la République Populaire de Chine n’a eu de cesse de "cacher la vérité", de distordre la réalité tout en adressant au monde et aux 1,3 milliards de Chinois un message rassurant. Des dissimulations qui risquent de coûter cher à l’humanité. C’est l’histoire d’un lanceur d’alerte de 34 ans, ophtalmologue de Wuhan dans la province du Hubei et que Pékin à fait taire parce qu’il "propageait de fausses informations" s’agissant d’une épidémie de coronavirus. Il s’appelait Li Wenliang. Il en est mort le 7 février 2020. Depuis, les autorités chinoises n’ont eu de cesse de manipuler et de dissimuler aux Chinois et au reste du monde, des informations pourtant indispensables à une gestion optimale de la pandémie.
Épidémie d’infox : des « gestes barrières » numériques à adopter aussi En cette période où l’éducation aux médias et à l’information (EMI) se fait… à la maison, son rôle dans la lutte contre les informations frelatées ou frauduleuses est essentiel. Que ce soit sur les médias de masse ou les médias sociaux et autres messageries instantanées, les infox sont envahissantes, notamment en ce qui concerne le coronavirus. Or, la désinformation sur le coronavirus peut contribuer à aggraver la pandémie mais ne doit pas inhiber notre esprit critique face à une couverture médiatique, qui produit un effet hypnotique inégalé depuis le 11 septembre 2001) tous azimuts. L’éducation aux médias et à l’information permet d’en comprendre les mécanismes, de se doter d’un répertoire de « gestes barrières », et de prévoir l’après-coronavirus, où il faudra bien se poser la question de l’impact de la pandémie sur notre espace public numérique commun. Typologie des infox Le coronavirus ne dément pas ces menaces.
France Culture - Coronavirus et "infodémie" : aux grands maux, les grands remèdes "Nous ne combattons pas seulement une épidémie, nous combattons aussi une 'infodémie'", ce néologisme a été lâché le 2 février dernier par Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé. Ingurgiter de la javel, se raser la barbe ou se vaporiser de l’alcool sur la peau ne protègent pas du coronavirus, contrairement à ce que prétendent ainsi certaines publications sur les réseaux sociaux. Pour limiter la propagation de ces fausses informations, trompeuses, farfelues ou extrêmement dangereuses, le gouvernement français a lui mis en place une collaboration inédite avec les géants du numérique : réseaux sociaux, moteurs de recherche, et même plus récemment, sites d’e-commerce. Réaction inédite à des circonstances exceptionnelles, selon le secrétariat d’Etat chargé du Numérique, qui n’a pas vocation à faire jurisprudence, mais qui pourrait être une base pour de futures situations semblables. Mise en avant des sources officielles et veille commune
Twitter supprime 170 000 comptes diffusant des messages favorables à la Chine Le réseau social Twitter a annoncé, vendredi 12 juin, qu’il avait supprimé plus de 170 000 comptes liés à une opération de propagande et de désinformation en ligne soutenue par Pékin. Ces comptes propageaient des messages favorables au gouvernement chinois, ainsi que des campagnes de désinformation concernant notamment l’épidémie de Covid-19. La firme américaine a retiré le cœur du réseau, composé de 23 750 comptes Twitter hautement actifs, ainsi que quelque 150 000 comptes périphériques chargés d’« amplifier » le contenu diffusé par les comptes principaux. Les 23 750 comptes initiaux ont, en tout, posté plus de 348 000 Tweet sur le réseau social, précise une étude de chercheurs en cybersécurité de l’université de Stanford – avec qui Twitter a partagé, le 3 juin, ses découvertes concernant ce réseau.