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L'Homme: "La seule espèce dont les mâles tuent les femelles"

L'Homme: "La seule espèce dont les mâles tuent les femelles"
Françoise Héritier est anthropologue, professeure émérite au Collège de France. elle travaille notamment sur la parenté, les systèmes d'alliances et la question du genre. elle est l'auteure de Masculin/Féminin: dissoudre la hiérarchie. (Photo Xavier Romeder pour Sciences et Avenir) Que dit-on de l’Homme ? Le seul capable de transmettre de l’information sous forme de représentations. A ces caractéristiques et à d’autres que nous pouvons subsumer sous l’idée de conscience (de soi, des autres, du monde), j’en ajoute volontiers une nouvelle, qui me paraît à la fois irréductible et condensant en un point précis l’ensemble de ces différences: l’Homme est la seule espèce où les mâles tuent les femelles de leur espèce. On objectera qu’il arrive que des animaux tuent des bébés au sein. douce, acceptante et soumise. Pourquoi, alors qu’il y a toujours deux sexes dans chaque espèce, seul le sexe féminin est-il capable de reproduire charnellement l’un et l’autre ? Related:  jolynarh1violences

Histoire des droits de la femme Olympe de Gouges publie la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » septembre 1791 Le texte est présenté à l’Assemblée nationale le 28 octobre 1791. Olympe de Gouges réclame l’égalité entre les sexes, la femme devant être considérée comme une citoyenne, à l’égal des hommes. « Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation, demandent à être constituées en Assemblée nationale. » Rejeté par la Convention, le texte demeurera lettre morte. Adoption de la première loi française sur le divorce 20 septembre 1792 L’Assemblée nationale déclare que désormais « le mariage est dissoluble par le divorce ». Cette loi marque les esprits. La nouvelle loi sur le divorce sera abrogée sous la Restauration, le 8 mai 1816. Publication du Code Civil 21 mars 1804 Le Code civil est instauré par la loi du 31 mars 1804, alors que Napoléon Bonaparte est 1er consul. Le lycée public s’ouvre aux filles 21 décembre 1880 Rétablissement du divorce 27 juillet 1884 La loi Nacquet rétablit le divorce.

Isolées, paupérisées et stigmatisées, les mères séparées peinent à se faire entendre | Stéphanie Lamy "Le foyer est un lieu économique aussi crucial qu'est le marché" - Christine Delphy La législation au niveau des textes régissant le droit de la famille a fortement évolué ces 40 dernières années. D'abord sous la pression des mouvements féministes, ensuite sous l'influence des association dites de "pères séparés" qui eux ont fait passer un nombre non-négligeable de lois depuis la fin des années 80 pour asseoir ce qu'ils nomment "leurs droits". Fait emblématique : le peu de crédit accordé aux associations de défense des mères séparées lors des débats sur la loi Famille ou encore la "nouvelle" "garantie" des pensions alimentaires impayées. On est encore loin d'avoir trouvé une réponse à la hauteur des enjeux. Lésées par un système de création de valeur androcentrique, les mères sont largement moins bien rémunérées que leurs collègues sans enfants et donc encore moins que les hommes (pères ou non). Un appauvrissement systémique et non anecdotique des mères Isolées par défaut

Celle qui osa briguer le baccalauréat en 1861 Il est certains droits qu’on n'obtient qu’en les arrachant. Dans la France du milieu du XIXe siècle, celui de passer le baccalauréat quand on était une femme en faisait partie. Julie-Victoire Daubié, fille de petits bourgeois, avait reçu une éducation ordinaire et obtenu son brevet élémentaire jusqu'au jour où elle dut donner des leçons pour vivre ; elle compléta alors elle-même son instruction, se prit de passion pour le latin et fut bientôt capable de traduire les auteurs les plus difficiles. La manière dont elle procéda est rapportée dans quelques journaux, comme dans Le Petit Parisien en 1879. « Notre étudiante (en chambre) se rendit à la Faculté des lettres et pria qu'on voulut bien l'inscrire pour les examens. Et le journalise de commenter : « Mlle Daubié pensait [...] que le meilleur moyen de prouver l'égalité des sexes, c'était de la rendre palpable, évidente, en un mot, de la montrer. » Plusieurs lieux d'éducation portent aujourd'hui le nom de Julie-Victoire Daubié.

Au sujet de l'exposition pédophile à Marseille et des réactions épidermiques d'une certaine presse Au départ, je ne comptais pas parler de cette sombre histoire d'exposition à Marseille, celle dont a parlé Wanted Pedo. Je me suis dit que c'était de la pure provocation et il était pour moi hors de question de laisser une trop grande place à cela. Mais depuis quelques jours, une certaine presse s'amuse à traiter ceux qui ont été choqués par ces photos d' "extrême droite", et à cette provocation là je me dois de réagir, parce que ça commence à bien faire. Le site de Stu Mead, l'un des deux artistes exposés au Dernier Cri à Marseille, réserve une partie de son site web aux adultes. Dès lors, on comprend qu'on tombe dans un registre ponrographique, mais soit, après tout on a l'habitude. D'autres ont une connotation rituelle, entre satanisme et Inquisition: Pour admirer d'autres de ses oeuvres, il y a Google Images, c'est assez édifiant. On se demande qui peut accrocher ce genre de chose dans son salon, en effet, et quel est le but tout cela. Contre attaque Décalage

Recettes de salades de pâtes froides au basilic, comme en Italie A manger en entrée, en repas buffet ou encore en plat unique, ces salades fraîcheurs composées, mélangent audacieusement les saveurs méditerranéennes. Ces hors d'œuvres ont la faculté de transformer un repas simple en un feu d'artifice de saveurs, de goûts, de couleurs qui réjouira bien des gourmands. Recette de salade de pâtes aux tomates séchées, aubergine et parmesan Cette entrée fraîcheur est idéale pour garnir viandes, poissons grillés, ou autres grillades. Ingrédients (pour 5 personnes): 400 g de pâtes (type rigatoni ou penne) 2 aubergines moyennes 1 poivron rouge coupé en deux (graines et queue éliminés) 40 g de pignons de pin 50 g de tomates séchées à l'huile 20 feuilles de basilic 2 oignons verts frais 1 gousse d'ail violet ou rose 20 pétales de parmesan 1 cube de bouillon de légumes huile d'olive, selon les goûts 2 c. à soupe de vinaigre balsamique sel poivrePréparation: Coupez les tomates séchées en petites lanières ou petits cubes. Ingrédients (pour 4 personnes):

Violences sexuelles : trop peu dépistées, si mal soignées En 2004, un médecin généraliste belge entreprit de demander à 100 de ses patientes adultes si elles avaient subi des violences. Les résultats furent édifiants: la moitié d'entre elles en avaient été victimes, dont 21 % de violences sexuelles. Mais surtout… 90 % d'entre elles en parlaient pour la première fois avec un médecin. Face au manque de données sur le parcours des victimes de violences sexuelles, l'association française Mémoire traumatique et victimologie a interrogé, avec le soutien de l'Unicef, 1214 d'entre elles (dont 1153 femmes) âgées de 15 à 72 ans. Il ne s'agissait pas tant d'en dresser le «portrait-robot», que de mieux connaître les séquelles, tant psychiques que somatiques, dont elles souffraient même très longtemps après les faits. Et de constater que ni la justice, ni le système de santé ne sont à la hauteur de leur douleur. • Portrait robot: un enfant violé par un proche, qui se tait et n'est pas protégé • Des soins médicaux insuffisants et inadaptés

Muriel Salmona «La réalité des violences sexuelles est l’objet d’un déni massif» Dès l’introduction de votre Livre noir des violences sexuelles (1), vous précisez que les violences sexuelles sont en augmentation, et que les victimes sont à 80 % des femmes. Cette situation paraît aberrante dans notre pays, au XXIe siècle… Muriel Salmona. Malheureusement, les chiffres sont catastrophiques. Vous voulez dire que notre société se rend complice de ces violences, en n’écoutant pas assez les victimes et en ne les protégeant pas ? Muriel Salmona. Vous montrez aussi que le lieu de travail est un endroit privilégié des agressions sexuelles en France… Muriel Salmona. Vous insistez sur le fait que ces violences n’ont rien à voir avec le désir, la sexualité masculine ou la séduction… De quel registre relèvent-elles ? Muriel Salmona. Comment analysez-vous cette loi du silence qui est même relayée par les acteurs médico-sociaux ? Muriel Salmona. Et pourtant, vous montrez combien les conséquences de cette loi du silence et de ce manque de prise en charge sont lourdes pour les victimes…

Témoignage: se reconstruire après un viol Selon un rapport d'Amnesty International, le nombre de viols dénoncés à la police a augmenté de 20% entre 2009 et 2011 en Belgique, soit onze plaintes par jour. C'est énorme et pourtant, selon les statistiques policières, cela ne représenterait qu'un dixième de la réalité. Frédérique Herbigniaux, une jeune femme de 33 ans a accepté de nous raconter son histoire ouvertement, sans être cachée, convaincue que parler est un moyen efficace pour faire avancer la cause des femmes violées. Frédérique est issue de la classe moyenne, des parents employés et une mère très catholique. Et l'histoire recommence... Frédérique va vivre neuf ans avec ce premier compagnon et pourtant la lune de miel ne durera qu'un an : "Je me suis rendue compte que c'était une personne violente, sexuellement aussi. Cette jeune femme subira pendant de longues années des viols répétés et des agressions. Et se répète Une prise en charge efficace Aujourd'hui, elle envisage la vie plus sereinement. Dominique Burge

J'ai pris des fessées, je n'en suis pas morte - Graine de Caillou La fessée, ce débat récurrent qui heurte le français... Aujourd'hui, veille de la journée de la non-violence éducative, j'ai envie de t'en parler. Mais je ne jugerai pas. Non, ce serait aussi violent que de te mettre une baffe parce que j'aurais décidé que j'ai raison et c'est tout. Je voudrais juste te donner mon point de vue, mon expérience... Petite, je ne suis pas tombée dans une potion magique qui aurait fait muter un de mes gène en gènes du bisounours. Je suis née dans une famille de classe moyenne où j'ai pu grandir à l'abri de tous besoins. J'ai été éduquée à la française ! Je ne suis pas devenue une délinquante pour autant, ni une droguée ou une alcoolique (quoiqu'il y a une dizaine d'années...Bref continuons !) Je me souviens d'une scène chez mes parents, en novembre 2008 (j'étais enceinte de trois semaines), alors qu'Edwige Antier relançait le débat sur l'interdiction de la fessée. "Et puis quoi encore, si on ne peut même plus élever nos enfants comme on veut ! J'ai eu un enfant.

La décence, chèr-e-s blanch-e-s...(3ème partie) [1ère partie] [2ème partie] Le Tone Policing « T’es agressive ! » « Pourquoi être si violente, c’est dommage.. » « J’aime beaucoup te suivre, mais tu es très dure dans ta façon de t’exprimer.. » Un incontournable. Le problème ? NB : Arrêtez d’utiliser MLK pour l’opposer à Malcom X et nous silencier. pour illustrer, je conclus ce paragraphe avec une citation de Malcom X: traduction: » Q: êtes-vous d’accord avec la politique de non-violence de MLK? Malcom X: Je ne crois en aucune forme de non-violence. Les derailings Faire des derailings : synonyme français : digression, faire un hors-sujet par rapport au sujet initial, qui est de dénoncer un mécanisme raciste, est indécent. Par l’un des procédés cité plus haut, ou reprendre un argument fallacieux cité par une précédente personne. En philosophant sur un problème réel. En comparant le racisme avec d’autres oppressions, en essayant de le mettre sur le même plan que le racisme…non. Suite au prochain épisode! [4ème partie] [5ème partie]

Anecdote #1 Harcèlement de rue | Comprendre et agir Très tôt on nous apprend les formules élémentaires de politesse : entre autres dire bonjour et demander la parole avant de la prendre. Quand on aborde une personne dans la rue, c’est assez rare, et c’est souvent pour demander un renseignement. On commence alors par s’excuser de déranger puis si on perçoit que la personne est disposée à répondre, on pose notre question. Ces conventions paraissent anodines mais elles sont en réalité essentielles : elles montrent que nous respectons les règles de base qui jalonnent les interactions humaines. Pourquoi, dès lors qu’il s’agit d’un « compliment », serait-on autorisé à devenir impoli ? Parce qu’il ne s’agit pas d’un compliment. Dans l’espace public, les femmes tendent à être considérées comme un bien public. Il est temps que nous soyons tout-e-s considéré-e-s comme des êtres humains à statut égal. En savoir plus Sociologie du harcèlement de rue Lâcher prise dans la rue J'aime : J'aime chargement…

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