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Mais qui sont donc ces économistes

Mais qui sont donc ces économistes
La théorie économique en débat Avant-propos par Wojtek Kalinowski La crise financière a ébranlé quelques certitudes et déclenché une vague de critiques à l’encontre des économistes qui, comme on le dit souvent, n’auraient « rien vu venir ». On peut cependant s’interroger sur les résultats concrets de cette agitation médiatique : au bout du compte, quels enseignements ont été tirés ? Au tournant de l’année 2008/2009, l’échec de la théorie des marchés « autorégulateurs » était patent et ses effets désastreux décriés à l’unisson par les hommes politiques, les journalistes et les experts. Un an plus tard, la nouvelle régulation financière se fait toujours attendre, la lutte contre les paradis fiscaux s’enlise – notamment en France – et le débat économique revient à son thème de prédilection, la limitation des dépenses publiques. C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’article de James K. Amen. Notons que Keynes n’en oublie pas pour autant l’importance du facteur esthétique. 1. 2. 3. 4. 5.

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Edmond Malinvaud, grand économiste français, est décédé Son nom a circulé pendant des années pour le prix Nobel. Edmond Malinvaud, économiste d'envergure internationale, est décédé le 7 mars à Paris à l'âge de 91 ans, révèle une annonce parue mardi 9 mars dans Le Figaro. Né en 1923 à Limoges, ce polytechnicien et ancien élève puis directeur de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) a dirigé pendant 13 ans, de 1974 à 1987, l'Institut national de la statistique et des études économiques, qu'il avait intégré en 1946.

Finance, puissances... le monde bascule, par Martine Bulard (Le Washington perd l’initiative Les uns après les autres, les chiffres de l’emploi tombent : 6 000 suppressions chez Renault, 1 600 chez Nissan, 3 500 chez Daimler-Benz. Dans la construction, les licenciements s’accélèrent. Alors qu’aux Etats-Unis 159 000 postes sont passés à la trappe en septembre, en Chine le ralentissement est patent. La crise de Dubaï a affolé les marchés LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois Ça allait mieux. Ça va moins bien. Beaucoup moins bien. La crise financière, la "grande crise" de 2008, était pour beaucoup d'investisseurs presque oubliée.

Economistes : la guerre entre orthodoxes et hétérodoxes est déclarée Rien ne va plus dans le petit monde des économistes divisés entre orthodoxes – les tenants d’une vision néolibérale de l’économie – et les hétérodoxes – les autres. Objet de cette guerre ouverte à coup de courriers au ministère ou de tribunes publiées dans les médias ? La création d’une nouvelle section d’économie au sein du Conseil national des universités (CNU) qui délivre, entre autres, les sésames pour enseigner. Cette nouvelle section souhaitée par l’Association française d’économie politique (AFEP) – qui regroupe les hétérodoxes – a tout d’abord été soutenue par la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem avant qu'elle fasse volte-face sous pression des orthodoxes. Lesquels sont vent debout contre une nouvelle section "fourre-tout" qui va servir à caser les "ratés" ou "frustrés" du système universitaire. Ambiance.

Arrêtez les dépenses gouvernementales... et la reprise s'arrête Accueil Qui sommes-nous ? Rédacteurs Conjoncture : La folie des grandeurs d'un émirat bât Le rêve était trop beau pour durer. Après dix ans de boom économique, Dubaï s'enfonce dans les sables mouvants de la crise. Déjà secoué, en fin d'année dernière, par la récession mondiale, le petit émirat semblait se remettre, peu à peu, du choc. Mais c'était sans compter sur le second, cette fois-ci plus fatal : celui de l'annonce, mercredi 25 novembre, du rééchelonnement de la dette de deux de ses principaux groupes, le géant Dubai World et sa filiale immobilière Nakheel. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Estimée à 60 milliards de dollars, la dette de Dubai World représente, à elle seule, plus des deux tiers de la dette de Dubaï.

Lettre ouverte à Jean Tirole - AFEP Cher Monsieur, La diversité intellectuelle n’est pas source d’obscurantisme et de relativisme mais d’innovations et de découvertes ! La dépêche AFP du jeudi 23 janvier fait état d’un courrier que vous avez adressé au ministère de l’Éducation nationale. Cette lettre, a-t-on dit, aurait joué un rôle dans le recul du ministère concernant son intention de créer une nouvelle section en économie.

Une double impasse financière Billet invité. Discrètement, le gratin de la finance mondiale s’est réuni à Bâle ce week-end, sous les auspices de la Banque des règlements internationaux (BRI). Présentée comme une réunion de routine, cette assemblée trimestrielle de la BRI ne l’est toutefois certainement pas, ne serait-ce qu’en raison de la présence de très nombreux représentants des mégabanques, qui y ont été conviés. Que ce soit pour les chapitrer ou leur demander leur soutien, cela risque fort d’être sans effet dans les deux cas. Un peu comme ces récentes et naïves missions en Chine qui avaient pour objet d’obtenir une réévaluation du yuan. Chroniques chinoises du mécontentement ordinaire - La vie des id Recensé : Isabelle Thireau, Hua Linshan, Les ruses de la démocratie. Protester en Chine, Paris, Le Seuil, 2010. 450 p., 22 €. Ce livre lève le voile sur une administration qui a suscité un large intérêt depuis quelques années mais qui n’a suscité, en langue occidentale, aucune étude de fond. Créée en 1951 mais véritablement « normalisée » par des textes de 1995 puis 2005, « l’administration des Lettres et visites » (xinfang en abrégé) est « chargée de recevoir, classer et d’acheminer vers qui de droit [des] témoignages et [des] requêtes » provenant de la population.

Les revues de sciences humaines et sociales (2) : l’évaluation de la recherche et des chercheurs La bibliométrie et les SHS L’instrument privilégié de l’étude de la production scientifique, la bibliométrie, consiste à mesurer cette production à partir des articles publiés dans les revues et à l’évaluer à partir des citations de ces articles dans les autres revues. À l’origine il ne s’agissait pas de classer les revues et les chercheurs (et par extension, les laboratoires de recherche, les universités, etc.). Dans les années 1920 et 1930, à la suite de l’explosion du nombre de revues scientifiques, et parfois de leur prix, les bibliothécaires ont cherché des méthodes de sélection plus objectives que les demandes des chercheurs pour choisir les abonnements utiles à ces derniers. La bibliométrie s’est affirmée alors comme un outil permettant de repérer les revues les plus citées, la progression dans le temps du nombre de ces citations et en conséquence de choisir celles qui pouvaient intéresser les chercheurs dans un domaine particulier.

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