avec des contraintes de construction liées au développement... Combien d’humains demain ? L’ONU révise ses projections En 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d’habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,7 milliards aujourd’hui. Ces chiffres sont tirés des projections de population mondiale que les Nations unies viennent de publier. Ils correspondent au scénario moyen dans lequel la fécondité – qui est de 2,5 enfants en moyenne par femme aujourd’hui dans le monde et diminue d’année en année –, continue de baisser pour atteindre 2,2 enfants en 2050 puis 1,9 en 2100. À supposer que la fécondité diminue moins vite, et se situe à terme 0,5 enfant au-dessus, la population atteindrait 10,6 milliards en 2050 (scénario haut). La prolongation des projections conduit à 10,9 milliards d’habitants en 2100 dans le scénario moyen et respectivement 16 et 7 milliards dans les scénarios haut et bas, comme l’illustre la figure 1 ci-contre. Révisions à la hausse pour la Chine, à la baisse pour l’Inde et l’Afrique Ces nouvelles projections remplacent celles publiées il y a deux ans.
L'ancêtre de l'humain se serait domestiqué lui-même Le chien ne serait pas la première espèce domestiquée par l'humain. En effet, des chercheurs auraient trouvé des preuves génétiques de la domestication de l'humain par... lui-même. Pour cela, ils se sont appuyés sur l'étude d'un gène impliqué dans le syndrome de Williams : BAZ1B. Que se cache-t-il derrière cet acronyme barbare ? Il était une fois, dans une époque fort lointaine, l'ancêtre de l'humain. Celui-ci formait des sociétés coopératives, dans lesquelles les personnes avec un comportement plus amical étaient favorisées. Cette histoire est l'hypothèse de Richard Wrangham, anthropologue à l'université d'Harvard, afin d'expliquer les résultats d'une étude parue dans Science Advances. Des cellules souches impliquées dans la domestication de l'humain Lorsqu'une espèce est apprivoisée par l'humain, des changements physiques et comportementaux sont observés. Des ressemblances génétiques avec les animaux domestiqués Cela vous intéressera aussi Intéressé par ce que vous venez de lire ?
COURS avec docs. L'évolution, une grille de lecture du monde A. Comment évoluent les structures anatomiques. La cas de l'œil 1) Chez les vertébrés Les structures anatomiques présentent des particularités surprenantes d’un point de vue fonctionnel, pouvant paraître sans fonction avérée ou bien d’une étonnante complexité. Pour débuter nous allons prendre l’exemple de l’œil chez différentes espèces. Structure simplifiée de l’œil humain L’œil humain possède des caractéristiques communes à tous les yeux des animaux : — une rétine dans laquelle se trouvent des cellules nerveuses photoréceptrices, — des cellules sensibles à la lumière contenant des protéines appelées les opsines qui absorbent les rayons lumineux. Toutes les autres structures ne sont pas communes à tous les animaux mais, en revanche, commune à tous les vertébrés. Coupe de rétine humaine. Les yeux des vertébrés Cette accommodation devient plus difficile lorsque l’œil vieillit (presbytie). Cristallin de vertébrés (fausses couleurs) Vision des couleurs et « bricolage évolutif » Evolution et régression
Homininés 3.0 Le logiciel « Homininés » a été conçu pour étudier l’histoire évolutive des Grands Primates, grâce à une banque de données et des outils de mesure. Une version ECE est également téléchargeable sur l’espace enseignants de Toulouse et sur Eduscol. Dans le but de l’adapter au nouveau programme de Terminale Scientifique 2012, une version 3 est proposée dans cet article. Cette banque de données (photos, textes, animations) permet, dans une situation d’activité utilisant les tice en classe, de définir le genre Homo, de reconstituer les grandes étapes de son histoire évolutive, d’étudier les grands Primates actuels. Présentation du logiciel Le logiciel propose plusieurs modules adaptés au nouveau programme de TS avec la possibilité de réaliser des mesures d’angles et de distance sur des crânes droits et couchés qui peuvent subir des rotations sur 360° ou sur des éléments post-crâniens. Tester la rotation des crânes (en appuyant sur le bouton de lecture) : Conditions d’utilisation Auteurs
La théorie de l’évolution : une révolution pour les stratégies thérapeutiques ? - Décryptages Lorsque des cellules cancéreuses apparaissent dans l’organisme, elles doivent d’abord survivre aux attaques du système immunitaire qui les reconnaît comme “étrangères”. Parfois, certaines cellules passent sous le radar ; elles prolifèrent alors plus ou moins rapidement et, dans le cas des tumeurs solides, elles finissent par former un agrégat. Lorsque la tumeur est diagnostiquée, les cellules cancéreuses sont à nouveau soumises, en même temps que leur proche environnement, à des attaques venues de l’extérieur (radiothérapie, chimiothérapie). Certaines cellules peuvent déjà disposer de capacités de résistance, d’autres peuvent acquérir ces capacités en évoluant rapidement sous la pression des traitements. La compréhension de ces phénomènes est cruciale pour faire baisser la mortalité par cancer. Pour éviter d’induire cette compétition toxique, un usage différent des chimiothérapies est prôné par d’autres chercheurs du Moffitt Cancer Center en Floride.
Bonus: L’incroyable intelligence des céphalopodes 9 cerveaux, 3 cœurs, 8 bras, des yeux gigantesques et une intelligence hors norme. Les céphalopodes ont développé des capacités d'apprentissage et de mémorisation si puissantes que certains ont même pu parler de formes inédites d'intelligence. Les Céphalopodes en général sont des êtres étranges et surprenants. Cette classe d'animaux, que l'on range dans le phylum des Mollusques, pourtant si loin des vertébrés dans l'arbre évolutif, des mammifères et des oiseaux, ont développé des capacités d'apprentissage et de mémorisation si puissantes que certains ont même pu parler de formes inédites d'intelligence. Les travaux menés sur les juvéniles de Sepia officinalis, la seiche commune, montre que c'est très tôt dans l'ontogenèse des individus que se développent d'extraordinaires capacité de mémoires. 9 cerveaux, 3 cœurs, 8 bras, des yeux gigantesques et une intelligence hors norme, voici des êtres que l’on penserait venus d’un monde imaginaire. Écouter 59 min L’intelligence des céphalopodes
Captivant : l'évolution de la population humaine en vidéo Il a fallu 200 000 ans pour que la population humaine atteigne 1 milliard d'individus et seulement 200 ans pour qu'elle grimpe jusqu'à 7 milliards ! La vidéo ci-dessous, réalisée et diffusée par le Muséum d'Histoire naturelle américain, présente l'évolution de la population humaine à travers le temps. Tout commence il y a 100 000 ans lorsque les hommes modernes (Homo sapiens) quittent leur berceau africain pour se déployer sur la planète. La population restera basse jusqu'à la révolution du néolithique il y a environ 10 000 qui voit les hommes cultiver la terre et se sédentariser. C'est très bien illustré sur la vidéo. Au moment de la naissance du Christ, le spécialistes du Muséum estiment que la population atteignait déjà 170 millions d'individus. Au moment où nous écrivions cet article, nous étions précisément 7 600 778 340 individus sur Terre.
Pourquoi la résistance est courante pour les antibiotiques, mais rare pour les vaccins - CITIZEN4SCIENCE La résistance aux antibiotiques est un problème mondial dans la mesure où il existe un risque grave que les infections courantes deviennent bientôt incurables. Entretemps, les vaccins mis au point il y a près d’un siècle nous protègent toujours contre des maladies mortelles. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette différence ? Les bactéries ont développé une résistance à tous les antibiotiques développés. Mais une résistance aux vaccins n’est survenue que rarement. Mais tout d’abord, expliquons ce que nous entendons par résistance et son origine. Le plus souvent, les mutations n’ont que peu ou pas d’effet ou sont très préjudiciables à l’efficacité du virus. Première différence : le nombre de cibles Les vaccins fonctionnent en introduisant une partie inoffensive d’un agent pathogène, appelée antigène, dans l’organisme. En se liant aux antigènes, les anticorps peuvent aider à détruire les agents pathogènes ou à les empêcher de pénétrer dans les cellules. Mais nous devons rester prudents.