Les vacances spatiales seront-elles bientôt à la portée de tous ?
La médiatique course à l’espace à laquelle viennent de se livrer les milliardaires Richard Branson et Jeff Bezos a remis le tourisme spatial au centre de l’actualité. Le premier, fondateur de Virgin Galactic, a réalisé un vol suborbital le 11 juillet dernier, tandis que le second, fondateur de Blue Origin et ex-patron d’Amazon, a fait de même quelques jours plus tard, ce 20 juillet. Au-delà de la bataille d’ego et d’images, symbolisée par le coup de communication fait par Bezos en invitant l’aviatrice de 82 ans, Wally Funk, à voler avec lui et à devenir ainsi la personne la plus âgée dans l’espace, l’enjeu reste avant tout économique. Il s’agit pour l’un et l’autre de se positionner en tête du futur marché des vols suborbitaux. Parmi les différentes possibilités touristiques offertes par l’espace, le vol suborbital est le plus porteur, car il est le moins complexe et le moins cher à réaliser.
L'insoutenable exploitation des océans
L'appétit des hommes pour le poisson, conjugué à l'accroissement de la population mondiale, est en passe d'avoir raison de la dernière ressource alimentaire sauvage. La consommation en produits de la mer s'est en effet accrue de 7 à 21 kg par an et par habitant entre 1950 et nos jours, entrainant une surexploitation massive des océans. Les moyens mis en oeuvre par l'armement (sondeurs, GPS, bateau-usines) pour aller chercher le poisson toujours plus loin et plus profond, ou pour remplacer dans leurs captures une espèce déclinante par une autre, accentuent le phénomène. Signe de l'épuisement des stocks et des écosystèmes associés, les prises stagnent, voire régressent, depuis le début des années 1990 malgré un effort de pêche plus soutenu. Le changement climatique et les nouvelles conditions du milieu océanique menacent eux aussi les populations marines. Les solutions doivent être envisagées à l'échelle internationale, dans un cadre global.
Flotte de porte-avions : comparaison internationale
État et collectivités La loi du 13 juillet 2018 relative à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 prévoit le lancement des études relatives à la réalisation d'un porte-avions (PA) devant succéder au « Charles de Gaulle » qui devrait être retiré du service actif dans les années 2040. Une occasion de présenter la situation actuelle des flottes de PA de différents pays visant à mettre en évidence la nécessité pour la marine nationale française d'avoir en service actif non pas 1 PA mais 2 (comme dans les années 1960-1990 avec le « Foch » et le « Clemenceau ») compte tenu de son rang de puissance maritime et militaire (en particulier nucléaire). Quels sont les différents types de PA ?
Objectif n°14 : Océans, mers et ressources marines - Objectif 2030
Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. Des milieux aquatiques de notre Planète dépendent des équilibres qui la rendent habitables. La manière dont nous gérons cette ressource est donc essentielle. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. Des milieux aquatiques de notre Planète dépendent des équilibres qui la rendent habitables.
« Retour sur… » : Objectif Mars : du décollage aux sept minutes de terreur
« Retour sur… », un podcast pour décrypter l’actualité avec les expert·e·s. Trois sondes arrivent simultanément dans les parages de la planète rouge : Hope, émiratie, Tianwen-1, chinoise, et Mars2020, états-unienne. Elles ont mis 7 mois pour parcourir 480 millions de kilomètres. Nous revenons sur ce long voyage avec Laurence Lorda, ingénieure en mécanique spatiale au CNES et navigatrice de trajectoires interplanétaires. Laurence Lorda nous explique pourquoi aller sur Mars n’est pas une promenade champêtre – que ce soit pour s’y poser (Mars2020), se mettre en orbite (Hope), voire les deux successivement (Tianwen-1).
Océans et milieux marins - Ressources de l'Institut écologie et environnement du CNRS
Les récifs coralliens sont des « hotspots » (points chauds) de biodiversité, tant par le nombre d’espèces que par la variété des formes, des couleurs, et des fonctions et des services écosystémiques. Alors qu’ils ne sont présents que sur 0,15 % de la superficie des océans, les récifs de corail rassemblent 25 % de la biodiversité des mers. Nombreuses sont aujourd’hui les pressions dues aux activités humaines sur ces havres de biodiversité dont beaucoup sont déjà en train de disparaître. [ARTICLE] Découvrez l’étonnant récif de l’Amazone - CNRS Le Journal Découvert il y a peu, ce récif sous-marin situé à une centaine de kilomètres des côtes guyanaises jouit d’une exceptionnelle biodiversité, comme ont pu le constater les scientifiques embarqués en septembre 2019 à bord du navire l'« Esperanza » de Greenpeace. Les animaux récifaux hébergent une diversité microbienne exceptionnelle… et menacée - CNRS-INEE
« Retour sur… » : Rencontrez les rovers qui cherchent des traces de vie sur Mars
« Retour sur… » un podcast pour décrypter l’actualité avec les expert·e·s. Perseverance, Tianwen-1, Curiosity, Rosalind Franklin – doux noms pour ces machines aux avant-postes de l’exploration spatiale, ces rovers qui roulent ou vont rouler prochainement sur le sol de Mars. Leur mission est grande : détecter les traces d’une vie passée, si tant est que la vie ait jamais existé sur la planète rouge. À l’occasion de l’atterrissage du rover Zhurong, de la mission chinoise Tianwen-1, ce 15 mai 2021, nous jeter la lumière sur cette grande mosaïque de missions martiennes avec Cyril Szopa, exobiologiste au LATMOS et professeur à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Pour aller plus loin, nous vous recommandons la nouvelle « Curiosity » de Sophie Divry, parue chez Notabilia. Dans les pages de The Conversation, vous pourrez lire et écouter :
A qui appartient la mer du Nord ? Une cartographie des entreprises pétrolières et gazières au Royaume-Uni
Source : Who Owns the North Sea ? (Maps Mania, 21 août 2021) « Construire un avenir démocratique et durable nous oblige à réinventer la propriété ».
L’espace, nouvelle course mondiale ? - Info et société
Le retour sur terre des deux astronautes de la NASA Bob Behnken et Doug Hurley le 2 août à bord d'une capsule de SpaceX a marqué la réussite de la mission et ouvert la voie à d'autre vols habités pour l'agence spaciale américaine. De quoi redonner de l'autonomie aux Etats-Unis, qui n'avaient pas lancé de vol habité depuis dix ans et dépendaient des lanceurs russes. Pourtant, il n'y a pas que les grandes puissances qui comptent conquérir l'espace. Dans la nuit du 2 au 3 septembre, la fusée européenne Vega a réussi sa mission en plaçant une cinquantaine de satellites en orbite pour le compte de 21 clients.
Dans l’espace et sous la mer, Thomas Pesquet et Laurent Ballesta échangent sur leurs expéditions en milieu confiné
L’un travaille à 100 mètres sous la mer, l’autre à environ 400 kilomètres au-dessus de la Terre. Thomas Pesquet et Laurent Ballesta ont partagé leur expérience de vie en milieu confiné et extrême, samedi 10 juillet, lors d’une conversation en visioconférence à l’initiative de l’expédition du plongeur, Gombessa 6, et de l’Agence spatiale européenne. Et malgré la distance qui les sépare, leurs conditions de vie au quotidien se ressemblent. « J’aime bien ce parallèle [entre les deux expéditions] parce que [dans les deux cas, il y a] le confinement, l’isolation, cette vie en milieu fermé et de temps en temps des sorties en milieux difficiles », explique Thomas Pesquet. Alors que l’astronaute étudie l’adaptation du corps humain dans l’espace. L’aquanaute, lui, tente de percer les mystères d’étranges formations jamais observées auparavant : des milliers d’anneaux de corail de 30 mètres de diamètre, parfaitement circulaires situés à 120 mètres de profondeur au large du Cap Corse.
Mers et océans : entre appropriation, protection et liberté de circulation
Concentrant des ressources très diversifiées et des flux essentiels au développement économique, les mers et les océans représentent des enjeux politiques et stratégiques. Les États sont en compétition pour l'usage et le contrôle des espaces maritimes, mais d'autres acteurs entrent en jeu, dont la multiplicité illustre la complexité de la mondialisation. Ils assurent la circulation des biens, l'exploitation des ressources, l'application de la souveraineté des États mais aussi l'usage récréatif de ces espaces.