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Grand écart #1 : les vrais chiffres de l'inégalité salariale entre hommes et femmes

Grand écart #1 : les vrais chiffres de l'inégalité salariale entre hommes et femmes

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Égalité salariale : les vrais remèdes émergent « Je pensais qu’il n’y avait pas de risques à demander », déplore W. Quand elle est recrutée par l’Université de Nazareth (États-Unis) en 2014, cette professeure de philosophie négocie par email son futur salaire. Elle suit les conseils donnés aux femmes actives modernes : se mettre en avant, prendre confiance, réclamer son dû. « Discrimination salariale » Elle n’ignore pas l’écart salarial entre femmes et hommes qui persiste partout dans le monde. Pour de nombreux recruteurs, cet « écart inexpliqué » – selon les termes de l’Insee – provient d’un défaut de confiance typiquement féminin. Les entreprises offrent d’ailleurs pléthore de formations en prise de parole, négociation, assertivité… qui promettent à leurs salariées les outils pour exiger et obtenir une place et un pouvoir équivalents à ceux des salariés. Il y a trois mesures de l’écart salarial entre femmes et hommes. Normes de genre En Chiffres Biais sexistes Les femmes questionnent moins le salaire d'embauche. Sources

"Mignonnes" de Maïmouna Doucouré : le corps, obsessionnel objet de fascination d'une préadolescente Lumineux premier film de Maïmouna Doucouré, "Mignonnes" suit une enfant de onze ans, en pleine quête d'elle-même. Un film beau et criant de réalisme. Avec Maman(s), la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré avait déjà créé la sensation. Amy est une jeune fille de onze ans qui vit avec sa mère et son petit frère à Paris. La question de la polygamie vue par les yeux d’une enfant était déjà au centre de Maman(s) pour lequel Maïmouna Doucouré s’est inspirée de son histoire personnelle. Mignonnes se veut comme un cri d’alarme. Dans un univers lumineux et coloré, la caméra de Maïmouna Doucouré suit le regard d’une Amy obsédée par les corps qui l’entourent. Genre : Drame, ComédieRéalisateur : Maïmouna DoucouréAvec : Fathia Youssouf, Medina El Aidi, Esther GohourouPays : FranceDurée : 1h35Sortie : 19 août 2020Distributeur : Bac Films Synopsis : Amy, 11 ans, rencontre un groupe de danseuses appelé : « Les Mignonnes ».

Les stéréotypes persistent dans les catalogues de jouets de Noël Publié le 19/12/2017 10:17 Durée de la vidéo : 2 min En 2014, un rapport du Sénat dénonçait la « nette séparation des univers de jeu des filles et des garçons ». Qu’en est-il cette année ? C’est le cas pour les jeux d’imitation par exemple, où le métier de coiffeuse est interprétée par des filles, et ceux de docteur ou de vétérinaire par des garçons. Astrid Leray, auteure d’études sur les représentations genrées dans les catalogues de jouets, dénonce le sexisme véhiculé par les fabricants et magasins de jouets : « Les jouets ne servent pas qu’à jouer, ils servent évidemment à apprendre. Le magazine 60 millions de consommateurs soulignait en octobre dernier que « Oxybul éveil & jeux est l’une des rares enseignes à avoir fait le choix de travailler avec des marques qui fabriquent des jouets plutôt neutres, avec des couleurs non connotées ». Les marques continuent donc de sexualiser au maximum les jouets avec des couleurs dédiées aux filles et aux garçons.

Qui sont les sans-domicile 143 000 personnes sont sans domicile en 2012 en France, soit une augmentation de plus de 50 % en onze ans. C’est le triste constat dressé par l’enquête Sans-Domicile 2012 de l’Insee, la seconde étude nationale menée auprès d’une catégorie d’individus trop souvent invisibles. La précédente étude de ce type datait de 2001. Ces chiffres ne sont pas nouveaux, mais le dernier numéro de la revue Economie et statistique les exploite plus en détail, et dresse un portrait plus précis de ces personnes qui vivent en marge de la société. L’enquête de l’Insee s’intéresse plus précisément aux sans-domicile présents dans les agglomérations d’au moins 20 000 habitants. Nombre de sans-domicile vivant dans les agglomérations d’au moins 20 000 habitants Plus de la moitié de ces adultes sans-domicile sont nés à l’étranger, dont 30 000 francophones et 16 000 non francophones. Nombre de sans-domicile (adultes et enfants les accompagnant) en 2001 et en 2012, en fonction du lieu de naissance

L'illusion dangereuse de l'égalité devant l'épidémie - Didier Fassin - Santé publique (2019-2020) La seconde disparité affecte trois catégories de population que la société, à travers les politiques de ses gouvernants, expose délibérément au risque infectieux en les confinant dans des conditions qui rendent impossible la prévention qu’elle promeut par ailleurs. D’abord, les prisonniers en maisons d’arrêt, dont 44 % sont en détention préventive, par conséquent en attente d’un jugement, et dont 27 % sont condamnés à moins d’un an d’emprisonnement, donc souvent pour des délits mineurs, sont depuis des années en surnombre croissant, avec presque partout un enfermement à deux ou trois dans des cellules prévues pour une personne. La libération bienvenue de plusieurs milliers de détenus n’a pas compensé le fait que la survenue de nombreux cas et, par conséquent, l’isolement des contacts a encore accru la surpopulation dans le reste des cellules, rendant les conditions de détention intenables pour les prisonniers comme pour les surveillants. Responsabilité collective

Avis tranchés #1 Monnaie hélicoptère, annulation de la dette : les propositions de Jézabel Couppey-Soubeyran C’est une économiste qui bouscule le débat économique français. Maîtresse de conférences à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ses travaux réinterrogent le rôle de la monnaie dans nos économies. Les propositions de Jézabel Couppey-Soubeyran, aussi tranchées que l’annulation de la dette ou l’application de la monnaie hélicoptère, permettent d’envisager un autre mode de financement des États et de leurs créances liées au Covid-19. L'auteure de l'économie en BD demande une modification des instruments monétaires de la Banque Centrale Européenne pour que l’institution soit "réellement au service de l’économie et des entreprises". Ses propositions sont-elles applicables et efficaces ? Découvrez vite cet entretien vidéo rythmé par des schémas explicatifs afin de tout comprendre sur la dette, une question à la fois économique, politique et citoyenne.

Une place à soi – Chouyo's World – Madame… on a besoin de votre aide. Cela a commencé comme ça. Un petit groupe de six filles, à la fin d’un cours. J’ai mon sac prêt pour aller remplir ma bouteille d’eau et chercher un café, dans les dix minutes de récréation qu’il reste. L’une d’elle regarde ses camarades et commence à m’expliquer en choisissant bien ses mots. Mais l’élève porte-parole tourne autour du pot : je lui dit que j’ai besoin d’exemples concrets pour comprendre ce dont il s’agit, ce qui se joue ici, et surtout clarifier ce qu’elles ne savent pas ou n’osent pas, plutôt, nommer. Je pose mon sac et ma bouteille. Je pose mes clefs de salle. Je pose ma voix. – J’ai tout mon temps. Alors, une des élèves me tend son téléphone : les captures d’écran de conversation sur une plateforme de chat, et me dit « Et encore, là, c’est rien. Je lis les phrases échangées entre plusieurs garçons et filles de la classe. – J’admire votre solidarité. Ancrer le collectif. Je réfléchis. Des ados. Elles ont 14 ans et on en est déjà là. Tweet

Tâches ménagères : les inégalités hommes-femmes persistent chez les jeunes Cet article date de plus de neuf ans. Publié le 03/04/2015 16:17 Mis à jour le 03/04/2015 17:18 Durée de la vidéo : 2 min Une étude révèle que chez les 15-24 ans, les jeunes femmes consacrent plus de temps que les jeunes hommes aux tâches domestiques. Alors qu'ils consacrent autant de temps à leurs études, à dormir ou à surfer sur Internet, les hommes et les femmes ne passent pas autant de temps sur les corvées ménagères.Selon une étude sur les modes de vie des 15-24 ans, publiée jeudi 2 avril par le ministère des Affaires sociales, les jeunes femmes consacrent en moyenne 1h44 par jour à faire la vaisselle, la lessive ou la cuisine, contre seulement une heure quotidienne pour les jeunes hommes. "La dernière fois que je suis venu chez lui, il n'avait pas fait la vaisselle depuis deux semaines et en 1h30 j'ai fait toute la vaisselle", affirme une jeune femme en évoquant l'un de ses amis. Partager : l'article sur les réseaux sociaux L’actu à 18h30 les mots-clés associés à cet article

États-Unis : pourquoi les Noirs et les pauvres sont les plus touchés par le Covid-19 Aux États-Unis, l’épidémie du Covid-19 a déjà fait près de 40 000 victimes en quelques semaines. Sans surprise, les Américains les plus touchés par cette crise sont les minorités les plus pauvres. Mais ce qui interpelle vraiment, c’est le nombre impressionnant d’Afro-Américains contaminés par le virus. Le Washington Post rapporte ainsi que dans l’État du Michigan, 40 % des décès dus au Covid-19 proviennent de la communauté noire, alors qu’elle ne représente que 14 % de la population. En tant qu’épidémiologiste spécialisée dans les aspects sociaux des maladies infectieuses, je n’ai pas été surprise en découvrant ces chiffres. Les Afro-Américains sont particulièrement vulnérables face à l’épidémie du coronavirus car ils ont plus de probabilité d’occuper des emplois mal payés, qui ne peuvent pas être effectués en télétravail et n’offrent ni assurance maladie ni indemnités en cas d’absence pour maladie. Les plus pauvres sont plus enclins à être en mauvaise santé

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