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Inégalités

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Comment mesurer les inégalités de revenus ? - Le blog de l'InseeLe blog de l'Insee. Temps de lecture : 3 minutes Mickaël Bardet, Insee (cliquez sur l’image pour démarrer la vidéo) Programmé cet automne, le Printemps de l’économie avait pour sous-titre : « Quels combats pour un monde plus solidaire ?

Comment mesurer les inégalités de revenus ? - Le blog de l'InseeLe blog de l'Insee

» Une interrogation mêlant tout à la fois optimisme, dans la volonté de renforcer les solidarités, et réalisme, sur l’état de nos sociétés. Un réalisme que l’Insee a contribué à éclairer, en concevant une session consacrée aux inégalités, observées à l’échelon régional, national et mondial. En 2018, les 10 % les plus riches de la population française ont un niveau de vie supérieur à 3 291 euros par mois. La session conçue par l’Insee pour le Printemps de l’économie traitait des inégalités selon trois dimensions : régionale, nationale et mondiale. Le diagnostic à l’échelle du territoire est sans doute moins connu. Grand écart #1 : les vrais chiffres de l'inégalité salariale entre hommes et femmes. Masse du patrimoine détenue par les ménages les plus riches.

L'illusion dangereuse de l'égalité devant l'épidémie - Didier Fassin - Santé publique (2019-2020) La seconde disparité affecte trois catégories de population que la société, à travers les politiques de ses gouvernants, expose délibérément au risque infectieux en les confinant dans des conditions qui rendent impossible la prévention qu’elle promeut par ailleurs.

L'illusion dangereuse de l'égalité devant l'épidémie - Didier Fassin - Santé publique (2019-2020)

D’abord, les prisonniers en maisons d’arrêt, dont 44 % sont en détention préventive, par conséquent en attente d’un jugement, et dont 27 % sont condamnés à moins d’un an d’emprisonnement, donc souvent pour des délits mineurs, sont depuis des années en surnombre croissant, avec presque partout un enfermement à deux ou trois dans des cellules prévues pour une personne. États-Unis : pourquoi les Noirs et les pauvres sont les plus touchés par le Covid-19. Aux États-Unis, l’épidémie du Covid-19 a déjà fait près de 40 000 victimes en quelques semaines.

États-Unis : pourquoi les Noirs et les pauvres sont les plus touchés par le Covid-19

Sans surprise, les Américains les plus touchés par cette crise sont les minorités les plus pauvres. Mais ce qui interpelle vraiment, c’est le nombre impressionnant d’Afro-Américains contaminés par le virus. Le Washington Post rapporte ainsi que dans l’État du Michigan, 40 % des décès dus au Covid-19 proviennent de la communauté noire, alors qu’elle ne représente que 14 % de la population. En tant qu’épidémiologiste spécialisée dans les aspects sociaux des maladies infectieuses, je n’ai pas été surprise en découvrant ces chiffres. Le nombre élevé de décès au sein de la communauté noire aux États-Unis est en grande partie dû à des siècles de ségrégation et de discrimination qui ont relégué une proportion très élevée de Noirs dans des quartiers pauvres et surpeuplés où l’accès aux services de santé est largement insuffisant.

Covid-19 : les classes populaires paient-elles le plus lourd tribut au coronavirus en France ? Si les personnes âgées constituent le gros des victimes de la pandémie, les travailleurs d’âge moyen ont également été affectés par le Covid-19.

Covid-19 : les classes populaires paient-elles le plus lourd tribut au coronavirus en France ?

C’est en particulier le cas des professionnels de la santé et des employés dont les postes, au contact du public, augmentent le risque d’exposition au coronavirus. Les demandes formulées par ces travailleurs de première ligne, qui allaient de la mise en place de mesures de protection sanitaire adéquates à la cessation des activités non essentielles ont fait la une des journaux. Premiers de corvée et premiers de cordée, quel avenir pour le travail déconfiné. Comment la crise sanitaire que nous vivons actuellement va transformer le monde du travail demain ?

Premiers de corvée et premiers de cordée, quel avenir pour le travail déconfiné

Afin de nous aider à « penser l’après », Chloé Morin, Jérôme Fourquet et Marie Le Vern ont réalisé, à l’aide d’une enquête quantitative et d’entretiens qualitatifs, une analyse précise et factuelle des failles et des bouleversements que l’on peut, à ce jour, observer dans un monde du travail mis à l’épreuve du confinement généralisé. Ils en tirent des hypothèses pour la suite. 13 mars 2020 : interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes ; 14 mars 2020 : fermeture des bars, restaurants, et établissements recevant du public non indispensable ; 16 mars 2020 : confinement général, à compter du lendemain 17 mars à midi. L'illusion dangereuse de l'égalité devant l'épidémie - Didier Fassin - Santé publique (2019-2020) Tous (in)égaux face à la maladie ?  Une petite histoire des inégalités en temps de coronavirus. Comme nous le rappelle le sociologue François Dubet dans une tribune publiée dans le Monde [1] “A priori, la pandémie et le confinement nous rendent tous égaux puisque le virus est relativement démocratique en ne choisissant pas ses cibles”.

Tous (in)égaux face à la maladie ?  Une petite histoire des inégalités en temps de coronavirus

Pour autant, sommes nous tous vraiment égaux face au virus ? De nombreuses inégalités (en termes de classes sociales, d’âge, de genre ou géographiques) face à la maladie sont observées, tandis que le virus et son pendant, le confinement, exacerbent des inégalités pré-existantes et semblent créer de nouvelles inégalités. Et François Dubet de continuer “Il est aussi démocratique parce que la protection de tous dépend de la protection et de la responsabilité de chacun.” En termes économiques, nous sommes dans une situation d’externalité où chacun, par son comportement (se confiner et adopter les gestes barrières), protège les autres, alors que l’adoption de ces gestes va à l’encontre de son intérêt personnel. 2. 3. 4. L’invisibilité des minorités dans les chiffres du Coronavirus : le détour par la Seine-Saint-Denis – Institut des Migrations.

Solène Brun, sociologue, et Patrick Simon, socio-démographe Comment expliquer la surmortalité due à la Covid-19 en Seine-Saint-Denis ?

L’invisibilité des minorités dans les chiffres du Coronavirus : le détour par la Seine-Saint-Denis – Institut des Migrations

Si la pauvreté est un facteur évident, les discriminations ethno-raciales ont, en toute vraisemblance, un impact sur l’exposition au virus. Encore faudrait-il avoir des données solides pour le mesurer. Les statistiques états-uniennes et britanniques montrent sans ambiguïté une surreprésentation de certaines minorités ethno-raciales parmi les victimes de la Covid-19. Conditions de vie plus précaires, occupation d’emplois subalternes, plus grande fréquence de comorbidités (pour des raisons davantage liées à la position et à des pratiques sociales qu’à des caractéristiques biologiques) et inégalités ethno-raciales dans l’accès aux soins et la prise en charge par le système de santé, sont autant d’éléments d’explication. Qu’en est-il de la situation en France ? Que nous permettent de dire les chiffres disponibles de la forte surmortalité constatée ?

La démographie des décès par COVID-19 - Point 7. Compte tenu de la vulnérabilité des plus âgés à ce virus, la structure par âge des populations des différents pays joue un rôle déterminant sur les nombres de décès.

La démographie des décès par COVID-19 - Point 7

Les différences de couverture des remontées des décès par sexe et âge doivent être prises en considération lors des analyses. On retrouve des tendances similaires au 28e jour d’épidémie en Allemagne, France, Espagne et Italie ; on souligne toutefois quelques spécificités (Tableau 7.1) : Des inégalités déconfinées par le coronavirus? Le coronavirus et le confinement auront accentué la visibilité des inégalités, sans les métamorphoser pour autant.

Des inégalités déconfinées par le coronavirus?

Avec l’épidémie et avec son traitement, des inégalités classiques s’accentuent. Des inégalités relativement nouvelles, liées en particulier aux évolutions des technologies et de l’univers du travail, s’intensifient. Assurément le coronavirus frappe de façon inégalitaire, d’abord les personnes fragiles et les précaires[1]. Pour les décès, on compte bien plus d’aînés que de jeunes, davantage d’hommes que de femmes.

Ensuite, le confinement rend davantage visibles certaines formes extrêmes des inégalités. Surtout, si les inégalités sanitaires et sociales auront été manifestes pendant la période de réaction et de rétractation pour contrer la propagation du virus, c’est à l’avenir, sous les forts impacts de la crise économique, qu’elles évolueront. Le panorama n’est pourtant pas simple à produire. Justice sociale : égalité des chances vs égalité des places.