Louis Derrac - Du concept de « fracture(s) numérique(s) » à celui de capital numérique ?
Cela fait quelque temps maintenant que je travaille autour de questions d’inclusions, d’éducation, d’acculturation au numérique. En cette rentrée difficile où les technologies numériques sont, c’est peu de le dire, au-devant de la scène, j’ai eu l’occasion de travailler sur un programme très ambitieux de médiation numérique, pour le compte d’un gros acteur national. Je ne peux pas en dévoiler davantage, c’est encore un secret 🙂 Toujours est-il que pour concevoir ce programme, un élément fut essentiel : passer du concept largement controversé de « fracture(s) numérique(s) » pour lui préférer celui de capital numérique. Fracture(s) numérique(s) ? Parti sans a priori sur la question, mes lectures m’ont rapidement rallié aux thèses des nombreux chercheurs en SHS qui tentent, aujourd’hui encore (c’est peut-être ça le plus étonnant), de déminer l’expression même de fracture numérique, tant ils la trouvent simpliste et décalée de la complexité des usages observés. Le capital numérique Conclusion
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Wikipédia fête les 20 ans d’une belle et exigeante utopie
A cette époque, le dictionnaire était encore roi, et Internet encore en voie de démocratisation. Le 15 janvier 2001, une curieuse encyclopédie apparaît en ligne. Créée aux Etats-Unis par l’homme d’affaires Jimmy Wales et un jeune diplômé en philosophie, Larry Sanger, elle est accessible gratuitement et écrite par des bénévoles. On y trouve à ses débuts des articles sur l’histoire de la Bible, le naturalisme éthique, ou les Backstreet Boys. Wikipédia est accueillie fraîchement. « Beaucoup de gens pensaient qu’il était déraisonnable de confier son écriture à n’importe qui », se souvient Dominique Cardon, directeur du médialab de Sciences Po. Le cofondateur de Wikipédia partage cet avis lorsqu’il quitte le navire, au début de 2003 : Larry Sanger se dit fatigué par les « trolls » et les « anarchistes » qui y sévissent. Wikipédia est désormais le quatrième site le plus visité en France Son corpus d’articles est devenu presque cent fois plus fourni que celui de l’Encyclopædia Universalis.
40 ans d’éducation prioritaire en France : quel bilan ? - VousNousIls
Aziz Jellab, Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, habilité à diriger des recherches, professeur des universités associé à l’INSHEA, vient de publier « L’éducation prioritaire en France. Bilan et devenir d’une politique emblématique » (éd. L’harmattan). Cela va faire 40 ans que l’éducation prioritaire s’est invitée dans le paysage français. C’était le bon moment pour en dresser le bilan ? C’était dans le prolongement de mes réflexions sur le système éducatif. Qu’en retenez-vous de positif ? Dès le départ, les politiques ont cherché à réduire les inégalités concernant notamment l’entrée des élèves dans les apprentissages. Comment expliquez-vous justement que le bilan reste malgré tout mitigé ? L’éducation prioritaire est définie notamment en fonction d’indicateurs socio-économiques et de plus en plus via l’indice de position sociale mais elle recouvre des situations très hétérogènes. Est-ce que les moyens, notamment financiers, ont été mal employés ?
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Aplatissons la courbe de l-infodémie
Pour comprendre l’infodémie, il est essentiel d’apprendre à distinguer l’information, la fausse information et l’information trompeuse. Par information, nous entendons quelque chose qui est exact au regard de nos connaissances actuelles. Par exemple, « COVID-19 » signifie « maladie à coronavirus 2019 », qui est causée par le virus SARS-CoV-2. L’une des difficultés avec tout nouvel agent pathogène, comme ce coronavirus, c’est que l’information évolue au fil du temps à mesure que s’accumulent les connaissances scientifiques. La fausse information, en revanche, est une information erronée. À l’opposé, on trouve l’information trompeuse.
L'école en banlieue : "Territoires vivants de la république"
« Le titre n’a pas été choisi au hasard. Mais, bien qu’il fasse référence au livre « les territoires perdus de la république », le but de cet ouvrage n’est pas de se positionner contre », nous explique Amaury Pierre, l’un des nombreux auteurs des "Territoires vivants de la République" (La Découverte), enseignant en collège à Stains (93). Fabien Pontagnier, auteur lui aussi et professeur dans le même collège, ajoute : « Notre but n'est pas de nous positionner contre un livre mais plutôt contre un système de pensée, un discours, qui veut que l'enseignement dans certaines banlieues dites difficiles soit réduit à du sensationnel. Un livre de praticiens Dans ce livre, les nombreux auteurs rappellent tout simplement que l’école poursuit son travail dans les territoires si souvent stigmatisés par le discours ambiant. Parce que ce livre n'est pas rédigé par des prêcheurs de salon mais par des praticiens il montre le travail, souvent invisible, des enseignants. Un beau livre sur l'enseignement
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Nous publions des fiches pédagogiques qui vous permettraont d’animer des ateliers clés en main autour des thèmes de l’éducation aux médias (EMI) et de la littératie numérique. Ces ateliers sont destinées à tout type de public et sont librement réutilisables. Nous vous invitons à les utiliser, les commenter ou les modifier, bref à vous les approprier ! (tout en citant leur source :) Le débat public et la diffusion d’idées ne peuvent plus être décorrélés du numérique et d’Internet. Éducation aux médias et à l’information Ces ateliers sont également organisés en parcours thématiques en fonction de l’âge et des types de publics. Avec l’avènement du numérique, il est devenu impossible de ne pas contribuer à la génération de données - data - numériques. Sécuriser ses données Sous le radar : comment communiquer de maniere securisée avec signal