Petit Lexique des pédagogies "différentes" par Antonella Verdiani, auteure de "Ces écoles qui rendent nos enfants heureux", et fondatrice du Printemps de l’éducation. Pédagogie Montessori Fondatrice : Maria Montessori (1870 – 1952) Cette pédagogie se fonde sur l'éveil sensoriel de l’enfant et le développement de son esprit d’autonomie, favorisé à l’école par une atmosphère concentrée, sous les yeux d’un maître bienveillant. L’autonomie se rejoint par un travail individualisé, utilisant du matériel auto-didactique, ce qui n’exclut pas aussi la possibilité du travail collectif, avec des règles de vie responsabilisantes. L’enseignant agit en tant qu’autorité reconnue, mais bienveillante, ouverte et attentive aux rythmes et aux besoins des élèves. Pédagogie Steiner Fondateur : Rudolf Steiner (1861 – 1925) Pédagogie Freinet Fondateur : Célestin Freinet (1896 – 1966) Fondée sur la liberté et l'expression libre des enfants, sa particularité est celle de stimuler le travail coopératif sur la base de l’intérêt des élèves. Modèle Scandinave
Les 10 innovations pédagogiques qui feront (peut-être) 2015 (crédits AFP) L’université britannique online The Open University a publié il y a quelques semaines son rapport annuel sur les pédagogies innovantes. En recoupant les pratiques, les technologies, les recherches les plus en pointe dans le milieu de l’éducation, les auteurs du rapport proposent une liste de 10 innovations pédagogiques appelées à se développer à court ou moyen terme. Certaines de ces innovations sont très théoriques, issues de la recherche, d’autres sont encore confidentielles en France, la plupart concernent l’université ou le secondaire mais pourraient bien un jour irriguer la pratique de tous les enseignants... Les MOOCs, les cours massifs en ligne donné par la plupart des universités (certains sont suivis par plusieurs dizaines de milliers de personnes) vont voir leur versant social et coopératif se développer largement. Cette innovation est déjà bien installée, notamment en France, dans le supérieur et dans le secondaire.
4 étapes pour favoriser l’engagement des élèves dans les projets scolaires - Infobourg.com Dans son mémoire de maîtrise, l’enseignant Stéphane Côté a identifié 4 points qui semblent être des facteurs clés pour favoriser l’engagement de haut niveau des élèves dans les projets scolaires. Derrière chaque élément se trouve un concept central de l’approche : la motivation personnelle des jeunes. Ces 4 recommandations sont une sorte de conclusion à son projet de mémoire de maîtrise. Elle datent de… 2008, mais sont encore tout à fait d’actualité! On peut consulter le texte complet sur son site. 1. Les recherches de l’enseignant lui ont permis d’identifier qu’une erreur souvent commise par les pédagogues est de créer un climat favorisant la motivation extrinsèque plutôt qu’intrinsèque des élèves. 2. 3. Pour réussir en tant qu’enseignant dans une telle approche par projet, M. 4. Les TIC dans un projet favorisant un haut degré de motivation des élèves ne devraient surtout pas se résumer à mettre au propre une production écrite! À propos de l’auteur Audrey Miller Pour suivre l’auteur :
Collège et Lycée: la pédagogie coopérative qu'est-ce que cela change ? Par Myriam Ménager Comment l'approche par compétences peut changer la vie des enseignants et des élèves. Au collège Jean Monnet de Janzé (35), Myriam Ménager, professeure de français, témoigne de 3 années d'expérience. Les élèves du collège Jean Monnet (Janzé, Ille et Vilaine) présentent des profils variés parfois même contrastés du point de vue des origines sociales (45,7% de Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) défavorisées en 2010, 28,6% pour le département), des niveaux scolaires, du rapport à l'école et aux apprentissages, des parcours personnels, de la maturité? - Comment favoriser les apprentissages de tous les élèves ? - Quels dispositifs pédagogiques mettre en place pour renforcer l'autonomie, la motivation et éviter le désintérêt ou même le décrochage ? Trois années après la mise en place du projet, voici un « état des lieux » qui précise les axes de travail adoptés par les équipes pédagogiques. Travailler par compétences Conclusion
Pédagogie Montessori La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation créée en 1907 par Maria Montessori. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Description[modifier | modifier le code] La pédagogue italienne Maria Montessori étudie d'abord en médecine. Ce projet d'éducation nouvelle s'inscrit dans la promotion de la paix et du progrès ; il repose sur trois piliers : une posture particulière de l’éducateur, un environnement préparé et un matériel pédagogique spécifique[2]. Montessori a voulu élaborer une « pédagogie scientifique » s'appuyant sur une démarche expérimentale et des observations, dans le but d'obtenir l’épanouissement de l'enfant[3]. de 0 à 6 ans (petite enfance) : l’enfant veut apprendre à se débrouiller seul. Elle utilise du matériel repris notamment aux professeurs Jean Itard et Édouard Séguin, tout en l'adaptant aux périodes sensibles de l'enfant. Historique[modifier | modifier le code] Montessori aujourd'hui[modifier | modifier le code]
Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.
Maria Montessori Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Maria Montessori Compléments Biographie[modifier | modifier le code] Elle est issue d'une famille bourgeoise. En 1882, ses parents déménagent à Rome pour qu'elle fasse des études. En 1884, Maria éprouve un très grand intérêt pour les mathématiques et la cuisine. Maria intervient au congrès de pédagogie de Turin en 1899 : Guido Bacceli, Ministre de l'Éducation, lui demande de faire des conférences à Rome peu après. En 1901, elle commence à s'intéresser aux enfants « normaux ». Maria Montessori avec le journaliste américain Samuel Sidney McClure, qui fit connaître son œuvre aux États-Unis, en 1914. La création de la première Maison des enfants (Casa dei bambini) a lieu en 1907 dans le quartier populaire de San Lorenzo à Rome[2],[1]. regrouper tous ces enfants et les empêcher d'errer, de semer le désordre,procurer une meilleure hygiène et instaurer une harmonie familiale. Elle organise des cours internationaux à partir de 1913. Pédagogie Montessori
Réinventer la manière d'enseigner Le cours classique tel qu'on le connaît depuis des siècles s'épuise doucement. Avec l'irruption du numérique, une nouvelle façon d'enseigner s'installe. Le métier d'enseignant n'est-il pas totalement en train de changer ? Pourquoi avons-nous autant de mal à penser cette évolution ? >> Lire le compte rendu de la première table ronde : Qu'apprendra-t-on à l'école de demain ? Animée par Vincent Giret, rédacteur en chef, responsable du développement éditorial, la table ronde « Réinventer la manière d'enseigner » a réuni :– Eric Charbonnier, expert en éducation auprès de l'Organisation de coopération et de développement économique ;– Ange Ansour, coordinatrice pédagogique au Centre de recherches interdisciplinaires de l'université Paris-Descartes ;– Margaux Pelen, entrepreneuse, spécialiste de l'éducation et des innovations. Eric Charbonnier : comparée aux autres pays de l'OCDE, la France ne se situe pas très bien dans l'utilisation du numérique.
Chroniques en innovation et en formation » Blog Archive » Echanger des savoirs, coopérer, c’est se former; l’extraordinaire “évaluation externe” des réseaux d’échange de savoirs A l’occasion de la publication du dernier ouvrage collectif, dirigé par Claire héber-Suffrin, « Plaisir d’aller à l’école », qui narre finalement l’aventure collective de trois classes d’il y a 40 ans, qui font le bilan des savoirs ensemble, 40 ans plus tard. Quelle évaluation externe ! (video) Claire m’avait alors sollicité pour en faire la préface que je propose ici: Qu’est-ce qui fait que « l’école a du goût » ? L’innovation naît dans les marges : « à Orly les CET, à Draveil les lycées ». L’innovation est une aventure : la démarche s’est construite pas à pas, sans grande programmation ni objectifs (il en fallait un peu pour l’inspecteur), forte de convictions sincères et d’attachement aux valeurs de l’Ecole. L’innovation devient organisation apprenante. L’innovation est d’autant plus efficace qu’elle s’appuie et se nourrit de son environnement. L’innovation requiert ingénierie et transposition pour essaimer.
8 concepts pour une pédagogie ouverte et hybride Au travers de mes nombreuses lectures sur la pensée et l’apprentissage à l’heure du numérique, 8 concepts semblent revenir : Cognition : avec les avancées de l’imagerie cérébrale, impossible aujourd’hui de ne pas tenir compte des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance, de mémorisation, du langage, du raisonnement et de l’apprentissage dans la construction de dispositif pédagogiques. Communication : l’acte d’apprendre reste un acte social et d’échange. La relation avec l’enseignant et ses pairs sont au coeur du processus d’apprentissage. Collaboration : à l’heure de l’intelligence collective, il s’agit d’insister sur la co-construction dans l’horizontalité des relations humaines. Compétences : il s’agit de veiller à donner du sens aux connaissances pour les mettre en pratique au travers de capacités et d’attitudes qui permettront de construire des compétences transférables dans d’autres contextes, hors des murs de l’école. J'aime : J'aime chargement…
L'apprentissage social Bruner propose d'utiliser le terme "étayage" (scaffolding) pour caractériser les interactions pédagogiques qui prennent place au sein d'une communauté d'apprenants. Celles-ci consistent, pour le partenaire plus avancé, à prendre en charge les parties de la tâche qui dépassent initialement les capacités du partenaire moins avancé en lui permettant de se concentrer sur les parties de la tâche qui lui sont accessibles. Le terme étayage s'est imposé, parmi les chercheurs néo-cognitivistes, pour désigner les interactions de soutien mises en œuvre par un adulte ou par un pair afin d'épauler un sujet dans la résolution d'un problème qu'il ne pourrait résoudre seul. Bruner associe six fonctions principales à l'étayage: Perkins (1995) parle "d'individu-plus" pour désigner l'ensemble des ressources mobilisées pour traiter une situation, celles-ci incluant à la fois celles disponibles chez l'individu et celles fournies par l'environnement.
Les pédagogues Simonne Ramain (1900 - 1975) : de 1917, année où Simonne Ramain émerge progressivement d’une maladie invalidante qui l’avait terrassée en pleine adolescence, jusqu’à sa mort en 1975, "Simonne Ramain rechercha patiemment, systématiquement, les moyens autres que la lecture, la parole et l’écriture, de développer l’intelligence et la personnalité". Elle est convaincue que la vie est relation : "Une vie purement végétative ne serait pas une vie ; sans relation, je ne vivrais pas" - disait volontiers Simonne Ramain, pour qui la relation se déployait immédiatement en de multiples relations – à soi, aux autres, aux objets, aux idées, aux sentiments, aux sensations… De cette intuition surgit la "Méthode Ramain". élaborée "dans une recherche incessante entre création et automatisme, réalité et fantasme, liberté et engagement auprès des populations les plus variées, dans des écoles et collèges, hôpitaux de jour, instituts médico-pédagogiques, prisons, dispensaires et usines."
Théorie de l'apprentissage social Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Son principal représentant actuel est Albert Bandura[3]. Présentation[modifier | modifier le code] La théorie de l’apprentissage social de Bandura désigne trois procédures d’acquisition qui ont leur source dans l’entourage de l’individu : l’apprentissage dit vicariant est celui qui résulte de l’imitation par l’observation d’un pair qui exécute le comportement à acquérir (formateur ou membre – leader – du groupe),la facilitation sociale désigne l’amélioration de la performance de l’individu sous l’effet de la présence d’un ou de plusieurs observateurs ce qui conduit à privilégier dans de nombreux cas les formations en groupe,l’anticipation cognitive est l’intégration d’une réponse par raisonnement à partir de situations similaires – ce qui conduira aux méthodes de l’éducabilité cognitive – essentiellement mise en place à l’intention des adultes. Planning[modifier | modifier le code] Criminologie[modifier | modifier le code] Psychologie sociale
Le renouveau pédagogique passe par des espaces inspirants En quelques années la France a transformé son écosystème pour devenir le pays où il faut aller pour inventer de nouvelles pédagogies. Cette mutation provient moins d'une politique centralisée de l’état mais plus de la démultiplication d’espaces et de démarches d’acteurs privés ou publics qui à force de foisonner modifient en profondeur les possibilités des pédagogues pour déployer leurs idées. Le renouveau pédagogique en cours s’intègre dans un mouvement plus large d’innovation comme montré dans cette carte : « carte de l’innovation ». Paris ville apprenante Bien sûr la ville de Paris est incontournable, cette ville d’affaire, universitaire, internationale, où il fait bon vivre s’est progressivement doté d’un réseau de plus de 2 300 lieux où le numérique est accueilli et soutenu. En effet, la Tech On Map, recense une variété d’acteurs engagés dans les pratiques numériques de la conception à l’exploration d’une variété d’usages. Entreprises animées Art et innovation