Éliminativisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nos croyances modernes en l'existence des phénomènes mentaux seraient tout aussi obsolètes que les anciennes croyances astronomiques L'Éliminativisme (ou matérialisme éliminativiste) est, en philosophie de l'esprit, la thèse — portant sur les entités et le vocabulaire mentaux —, selon laquelle la compréhension du mental par le sens-commun (ou dans une théorie psychologique du sens-commun) est une conception entièrement erronée sur laquelle ne peut reposer aucune recherche scientifique. Origines[modifier | modifier le code] On trouve les premiers développements de l'éliminativisme dans les écrits de Wilfrid Sellars, W.V. « Is physicalism a repudiation of mental objects after all, or a theory of them ? Actuellement, l'éliminativisme est représenté principalement par Patricia et Paul Churchland, qui nient l'existence de bon nombre de phénomènes mentaux, tels que les croyances, les désirs, les états intentionnels, la conscience et les qualia.
Perception management Perception management is a term originated by the US military.[citation needed] The US Department of Defense (DOD) gives this definition: Actions to convey and/or deny selected information and indicators to foreign audiences to influence their emotions, motives, and objective reasoning as well as to intelligence systems and leaders at all to influence official estimates, ultimately resulting in foreign behaviors and official actions favorable to the originator's objectives. In various ways, perception management combines truth projection, operations security, cover and deception, and psychological operations.[1][not in citation given] "Perception" is defined as the "process by which individuals select, organize, and interpret the input from their senses to give meaning and order to the world around them" [2] Components of perception include the perceiver, target of perception, and the situation. Factors that influence the perceiver: Factors that influence the target: History[edit] 1. 2.
Portail:Psychologie Les travaux de la Salpêtrière introduisent également une nouvelle vision des phénomènes hystériques. Charcot ne considère plus les malades hystériques comme des simulatrices et découvre, à la surprise générale, que l'hystérie n'est pas le privilège des femmes. Enfin, Charcot rattache l'hystérie aux phénomènes de paralysies post-traumatiques, établissant les bases d'une théorie du traumatisme psychique. Au terme des polémiques qui l'opposent à Hippolyte Bernheim et aux autres membres de l'École de Nancy, Charcot est accusé d'avoir opéré à la manière d'un montreur de foire, dressant ses patientes aux comportements théâtraux qu'il rapporte à l'hypnose. Après sa mort en 1893, la pratique de l'hypnotisme décline dans les milieux médicaux et se voit frappée d'interdit par les fondateurs de la psychologie expérimentale et de la psychanalyse.
Psychologie de la forme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie gestaltiste a été proposée au début du XXe siècle, notamment par Christian von Ehrenfels, et se base sur plusieurs postulats. Premièrement, les activités psychiques ont lieu dans un système complexe et ouvert, dans lequel chaque système partiel est déterminé par sa relation à ses méta-systèmes. Deuxièmement, un système est conçu dans la théorie gestaltiste comme une unité dynamique définie par les relations entre ses éléments psychologiques. Troisièmement, et cela à la suite de certains amendements théoriques sur le dynamisme mental, on postule qu'un système montre la tendance vers une harmonie entre toutes ses qualités pour permettre une perception ou conception concise et claire, la « bonne forme »[1]. Histoire de la théorie gestaltiste[modifier | modifier le code] « L'arbre pensé » sans les racines. On trouve son origine dans quelques idées de Goethe. Gestalt et perception[modifier | modifier le code] Points d'un cube imaginaire.
Béhaviorisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le béhaviorisme ou comportementalisme est une approche psychologique qui consiste à se concentrer sur le comportement observable[1] déterminé par l'environnement et l'histoire des interactions de l'individu avec son milieu[2]. Par exemple, l'apprentissage y est décrit comme une modification du comportement observable, due à la modification de la force avec laquelle une réponse est associée à des stimuli extérieurs (environnement externe) ou à des stimuli intérieurs (environnement interne) sur l'organisme. Étymologie[modifier | modifier le code] « Béhaviorisme » provient du mot anglais « behavior » (orthographe américaine) qui signifie « comportement ». Histoire du béhaviorisme[modifier | modifier le code] En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrhus F. L'expérience de Skinner[modifier | modifier le code] Renforcement positif : Stimulus « Le rat est dans la cage » Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Renforcement négatif : Exemple
Idéation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'idéation comprend tous les stades d'un processus de pensée original, de l'innovation au développement de l'idée et jusqu'à son achèvement. C'est ainsi un aspect essentiel de tout processus créatif ou conceptuel, d'où son importance aussi bien en pédagogie que dans la vie pratique. Le terme idéation est un anglicisme tiré de ideation, terme inventé par John Stuart Mill. Portail de la psychologie
Sciences cognitives Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les six disciplines scientifiques constituant les sciences cognitives et leurs liens interdisciplinaires, par l'un des pères fondateurs du domaine, G. A. Miller[1]. En France, où la tradition disciplinaire est forte, la question de leur statut entre en résonance avec des problématiques liées à la structuration de la recherche. à une science fondamentale, dite science de la cognition, dont les spécialistes, parfois appelés cogniticiens[3], sont réunis en sociétés savantes et publient dans des revues scientifiques internationales transdisciplinaires.à un secteur applicatif industriel du domaine de l'ingénierie de la connaissance : la cognitique. Il est à noter que le singulier cognitive science est d'usage courant dans les pays anglophones. Histoire des sciences cognitives[modifier | modifier le code] Il est d'usage de dater la naissance des sciences cognitives de 1956. Disciplines[modifier | modifier le code] Mémoire[modifier | modifier le code]
Pensée complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce concept exprime une forme de pensée acceptant les imbrications de chaque domaine de la pensée et la transdisciplinarité. Le terme de complexité est pris au sens de son étymologie « complexus » qui signifie « ce qui est tissé ensemble » dans un enchevêtrement d'entrelacements (plexus). Définition d'Edgar Morin[modifier | modifier le code] Nuage de tags « complexe » « Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Principes[modifier | modifier le code] Il convient davantage de parler de pensée complexe que de « pensée critique », puisque la pensée complexe englobe les trois modes de pensée : critique, créative et responsable. Principes sous-jacents[modifier | modifier le code] Edgar Morin invite à réformer la pensée et à entrer dans un paradigme de complexité ou encore à se doter d'une épistémologie complexe. [réf. nécessaire] Le tiers inclus[modifier | modifier le code]
Pensée verbale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pensée verbale, pensée linguistique ou réflexion indexée désigne la pensée à travers le langage, par opposition à la pensée visuelle. Encore à l'étude, le principe n'est pas universellement accepté, et les termes ci-dessus sont des traductions littérales de l'anglais et du néerlandais. La suite de l'article en développera le concept. Origine[modifier | modifier le code] Étant accepté comme une logique naturelle, il n'a pas semblé nécessaire de la nommer jusqu'à ce qu'apparaisse l'idée d'une autre forme de pensée, la pensée visuelle, dans un premier temps uniquement à travers des pathologies. Différenciation[modifier | modifier le code] La pensée verbale, comme le langage, possède deux dimensions. Les penseurs verbaux[modifier | modifier le code] C'est par déduction par rapport aux penseurs visuels que l'on peut les définir. Ceci est l'intuition de base que l'on peut retrouver dans les référence de la page pensée visuelle.
Pensée visuelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] L'histoire de la psychologie comprend toute une série de travaux sur cette question. Ils se sont intéressés à cette forme de pensée depuis les aspects les plus fréquents aux plus anormaux ou extrêmes, dans l'autisme par exemple. Il est ainsi possible de citer, entre autres : le travail de Binet sur les approches différentes qu'ont les enfants à propos d'un objet à décrire ;le travail de Piéron à propos du calculateur prodige Jacques Inaudi qui se servait d'images pour résoudre des problèmes numériques ;les recherches sur la mémoire eidétique ou « photographique » et les techniques mnémotechniques anciennes s'appuyant sur des images ;le travail de différenciation des caractéristiques de la « pensée auditive » et de la « pensée visuelle » par Antoine de la Garanderie. Des troubles divers ont ainsi été décrits par des personnes atteintes : Imaginez un dessinateur qui caricature l'un de vos proches.
Mème Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'article concernant les phénomènes Internet, voir Mème Internet. Un mème (de l'anglais meme ; calqué sur gène, sans rapport et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. L'Oxford English Dictionary définit le meme comme « un élément d'une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation »[1]. L'étude des mèmes a donné naissance à un nouveau discours : la mémétique. Définition[modifier | modifier le code] Mème et mémétique sont analogues à gène et génétique, appliqués aux éléments des cultures et non aux individus biologiques. On parle par exemple de « communication virale » (William Seward Burroughs) pour la diffusion de bouche-à-oreille d'information et de concepts. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Système complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi une réaction chimique, comme la dissolution d'un grain de sucre dans du café, est simple car on connaît à l'avance le résultat : quelques équations permettent non seulement de décrire les processus d’évolution, mais les états futurs ou final du système. Il n'est pas nécessaire d'assister au phénomène concret ou de réaliser une expérience pour savoir ce qui va se résulter en réalité. En d'autre termes, lorsque l'on veut modéliser un système, on conçoit un certain nombre de règles d'évolution, puis l'on simule le système en itérant ces règles jusqu'à obtenir un résultat structuré. Du fait de la diversité des systèmes complexes, leur étude est interdisciplinaire. Cela se traduit au niveau mathématique par l'impossibilité de modéliser le système par des équations prédictives solvables. Définition[modifier | modifier le code] Un système est un ensemble cohérent de composants en interaction. Exemples[modifier | modifier le code]
Tiers inclus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de Tiers inclus est propre à la Logique dynamique du Contradictoire de Stéphane Lupasco. Elle désigne le moment logique de la contradiction maximale ou, de façon immédiate, l'état le plus contradictoire de la matière-énergie (état T) : ce qui est en soi contradictoire. Lupasco interprète avec cette notion le vide quantique et les états neuronaux qui rendent compte du psychisme. Tiers exclu ou Tiers inclus[modifier | modifier le code] Le Tiers inclus s'oppose au principe du tiers exclu de la logique "classique": dans une logique à deux valeurs (vrai ou faux), deux propositions contradictoires (p et ¬p) ne peuvent être vraies ensemble, mais elles ne peuvent non plus être fausses ensemble. La logique dynamique du contradictoire ne s'occupe pas particulièrement de propositions, susceptibles d'être vraies ou fausses, bien qu'elle puisse s'appliquer aussi à ce problème. Tiers inclus et complexité[modifier | modifier le code]
Complexité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Illustration métaphorique de la complexité. Les objets (tuyaux) intègrent de nombreux facteurs (taille, diamètre, situation, interconnexion, robinets, ...), ce qui rend la compréhension ardue. La complexité est une notion utilisée en philosophie, épistémologie (par exemple par Anthony Wilden ou Edgar Morin), en physique, en biologie (par exemple par Henri Atlan), en écologie[1], en sociologie, en informatique ou en sciences de l’information. La complexité du point de vue de la théorie de l’information[modifier | modifier le code] Une notion de complexité est définie en Théorie algorithmique de l'information. Complexité algorithmique[modifier | modifier le code] La théorie de la complexité des algorithmes étudie formellement la difficulté intrinsèque des problèmes algorithmiques. Complexité de Kolmogorov[modifier | modifier le code] Autres complexités[modifier | modifier le code] Système complexe. Complication et complexité Portail de la physique