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Désinformation

Désinformation
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. §Définitions[modifier | modifier le code] La manipulation de l'opinion publique a fait l'objet de livres dès le début du XXe siècle. Le journaliste américain Walter Lippmann en parle dans son livre Public Opinion (1922), ainsi qu'Edward Bernays dans Propaganda (1928). Une désinformation est un simple transfert d'information qui comporte en lui-même une transformation de l'information initiale. Kevin Bronstein donne une définition "faible" parce que générale du concept : la désinformation consiste en une inversion du trajet de la communication défini par Adrian Mc Donough dans Information Economics. François-Bernard Huyghe en donne une définition plus restrictive dans L'Ennemi à l'ère numérique. §Cas d'espèces[modifier | modifier le code] Une désinformation n'implique pas nécessairement un complot ni même une visée consciente. §Exemples de désinformations[modifier | modifier le code] §Propagande[modifier | modifier le code] Related:  Manipulation mentale

Infox Les infox, fausses nouvelles, fausses informations, informations fallacieuses, canards — en anglais : fake news — ([feɪk nuːz])[4], sont des nouvelles mensongères[n 1] diffusées dans le but de manipuler ou de tromper le public. Les articles contenant de fausses nouvelles emploient souvent des titres accrocheurs ou des informations entièrement fabriquées en vue d'augmenter le nombre de lecteurs et de partages en ligne. Elles peuvent émaner de blogueurs ou de réseaux sociaux, de médias, de personnalités politiques[5] ou d'un gouvernement. Les diverses façons de les combattre posent la question de donner la responsabilité à l’État de distinguer « le vrai du faux »[6]. Les infox revendiquées par des instances officielles posent la question de la crédibilité de l'information[12] et des médias qui la diffusent. Les fausses informations et autres mensonges ont toujours existé. Année 2016 Année 2020 Ces actions ont ou auraient concerné une ingérence russe: L'administration de George W.

Médias de masse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance du concept[modifier | modifier le code] Le terme a été créé dans les années 1920. Dans un premier temps, du fait des techniques employées, les médias de masse se caractérisent par une logique "push" c'est-à-dire que l'information est poussée par un émetteur vers des destinataires, à grande échelle, d'où un coût par contact très faible pour l'annonceur. Ainsi la télévision est considérée comme le média de masse par excellence. Le sociologue Marshall McLuhan[1], présente le phénomène « des médias de masse » sous quatre caractéristiques principales : la communication de un vers plusieurs.l’uni-latéralité du message : le public n'interagit pas avec le véhicule du message.l'information est indifférenciée : tout le monde reçoit la même information au même moment.l'information est linéaire et présentée selon des séquences pré-définies. Publicité et propagande[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Loi de Campbell Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Plus un indicateur social quantitatif est utilisé comme aide à la décision en matière de politique sociale, plus cet indicateur est susceptible d'être manipulé et d'agir comme facteur de distorsion, faussant ainsi les processus sociaux qu'il est censé surveiller.[1] » Applications[modifier | modifier le code] La loi de Campbell peut être considérée comme un exemple de l'effet cobra, qui est l'effet négatif involontaire de certaines politiques publiques et interventions gouvernementales en matière d'économie, de commerce et de soins de santé. Éducation[modifier | modifier le code] En 1976, Campbell a écrit : « Les tests de réussite peuvent constituer de précieux indicateurs de la réussite scolaire dans des conditions d'enseignement normales axées sur la compétence générale. Règles similaires[modifier | modifier le code] La loi de Goodhart et la critique de Lucas sont d'autres formulations et applications de la même idée. (en) David C.

Critique des médias Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La critique des médias (presse écrite, télévision, radio et Internet) est un concept aux formes multiples dont la définition ne fait pas consensus. Au sens large, toute analyse ou commentaire portant sur le fonctionnement industriel des médias, sur la sociologie des journalistes ou encore sur le traitement de l'information entre dans le champ de la critique des médias. La critique des médias français est généralement effectuée selon des angles d'attaque très divers par trois corps sociaux distincts : les journalistes eux-mêmes, les hommes politiques et enfin la société civile (intellectuels, universitaires ou encore associations). La critique des médias est un sujet polémique. Le concept prétend à une généralisation alors qu'il peut être argué qu'il n'existe pas une critique mais une multitude de critiques ou encore que le pluralisme des médias empêche toute critique généralisatrice à l'encontre des médias.

Infantilisation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'infantilisation est une attitude consistant à agir envers une personne comme envers un enfant qui serait incapable de se débrouiller seul, de prendre de bonnes décisions ou de juger ce qui est bon pour lui. La personne ou le système qui infantilise adopte une posture de supériorité vis-à-vis de la personne infantilisée (paternalisme), lui suggère ce qu'elle estime bon pour elle, manifeste une volonté de faire les choses à sa place, lui enseigner sa morale et lui dire comment elle doit penser ou se comporter. L'infantilisation peut être suscitée consciemment ou non par la personne infantilisée si son comportement manifeste une demande de paternalisme, de prise en charge, y compris à son insu. L'attitude d'infantilisation provient parfois d'un désir sincère d'aider l'autre La notion que la religion est source d'infantilisation fait partie de la critique des religions. On retrouve ce processus d'infantilisation vis-à-vis :

Pensée unique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « pensée unique » est généralement utilisée dans le monde politico-médiatique européen pour accuser de conformisme les idées considérées comme majoritaires dans leurs pays respectifs et dans l'Europe communautaire, surtout depuis le dernier quart du XXe siècle. Elle vise à dénoncer : pour les uns ce qu'ils considèrent comme une domination idéologique qui promeut certains choix de société, présentés comme seuls légitimes, concernant l'économie, l'intégration européenne, la libéralisation des mœurs, l'immigration, etc.pour les autres ce qu'ils voient comme la permanence d'un esprit étatique, collectiviste, centralisateur et nationaliste promu comme seule voie respectable pour servir l'intérêt général et devant primer les libertés et responsabilités individuelles ainsi que l'ouverture sur le monde. Des groupes ayant chacun une pensée déterminée peuvent s'accuser mutuellement d'avoir une « pensée unique ». Qui la diffuserait ?

Sealioning Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Description du comportement[modifier | modifier le code] Le troll internet feint l'ignorance et la politesse de telle sorte que sa cible soit poussée à produire une réponse colérique ; le troll peut ensuite prétendre être offensé[6],[7]. Le sealioning peut être pratiqué par un troll isolé ou par plusieurs trolls agissant de concert. Un article dans la collection Perspectives on Harmful Speech Online, publié par le Berkman Klein Center for Internet & Society d'Harvard note : « Sur le plan rhétorique, le troll usant de sealioning combine des questions insistantes — souvent sur des informations basiques qui peuvent facilement être trouvées ailleurs, ou des hors-sujets plus ou moins flagrants — avec une requête fortement appuyée de s'engager à un débat raisonnable. — Amy Johnson, Berkman Klein Center for Internet & Society (mai 2019)[8] Origine du mot[modifier | modifier le code] Problème de la parade[modifier | modifier le code]

Éloquence Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : éloquence, sur le Wiktionnaireéloquence, sur Wikisource Le terme d’éloquence renvoie à deux significations principales [1] : L'art, le talent de bien parler, l'aptitude à s'exprimer avec aisance, capacité d'émouvoir, de persuader par la parole.Le caractère de ce qui -sans paroles- est expressif, significatif, probant : Comme dans l'expression « l'éloquence des chiffres ». Le père Louis Bourdaloue est considéré comme l'un des fondateurs de l'éloquence française. Cicéron est lui compter comme le meilleur orateur de l'antiquité ! Représentation allégorique[modifier | modifier le code] Politique[modifier | modifier le code] Les discours politiques, notamment ceux prononcés devant le parlement, peuvent être l'occasion de manifester une éloquence : Voir en particulier le site | de l'Assemblée Nationale française où sont proposés quelques uns de ces textes qui ont laissé une trace dans les mémoires.

Pensée de groupe La pensée de groupe (en anglais groupthink) est un phénomène psycho-sociologique de pseudo-consensus survenant parfois lorsqu'un groupe se réunit pour penser et prendre une décision : le groupe se donne l'illusion de penser un problème et de parvenir à une décision pertinente alors qu'en réalité la pensée individuelle et collective est paralysée par des mécanismes nocifs de dynamique de groupe. Définition[modifier | modifier le code] Résumé schématique de la pensée de groupe (Janis, 1972). La définition de Janis[1],[2] est : « Un mode de pensée dont les gens usent lorsqu'ils sont profondément impliqués dans un groupe uni, quand le désir d'unanimité des membres outrepasse leur motivation à concevoir d'autres solutions de façon réaliste. » Un exemple célèbre de cette définition est fourni par le paradoxe d'Abilene. Enjeux de la pensée de groupe[modifier | modifier le code] Schéma de la pensée de groupe (basé sur Janis et Mann 1977[4]) Deuxième type : l'étroitesse d'esprit : 1. 2. 3.

Pathos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pathos est un mot grec (πάθος) qui signifie « souffrance, passion ». Chez Aristote[modifier | modifier le code] Le pathos désigne un des trois moyens de persuasion du discours dans la rhétorique classique depuis Aristote[1], quelques siècles avant Jésus Christ. Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur. Chez Nietzsche[modifier | modifier le code] Nietzsche insiste fortement sur l'opposition entre le pathos de la distance ou de la noblesse (sentiment ou pulsion qui commande l’axiologie du type noble) au point de vue de l’utilité : « C’est ce pathos de la distance qui leur a fait saisir les premiers le droit de créer des valeurs, de forger le nom des valeurs : que leur importait l’utilité ! La vision de Nietzsche sur le pathos comme pensée plus riche et plus structurante que le pragmatisme lié au nihilisme de notre époque.

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