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Cognitivisme

Cognitivisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse que la pensée est un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'oppose, dans les années 1950, au béhaviorisme. On l'inscrit généralement dans l'approche computo-représentationnelle de l'esprit, bien que depuis la fin des années 1980, le modèle connexioniste rivalise avec le computationnalisme. Ce courant s'inscrit à l'opposé du béhaviorisme, mouvement qui remettait en question la scientificité de l'étude de la cognition, celle-ci n'étant pas directement observable. Cognitivisme psychologique et cognitivisme philosophique[modifier | modifier le code] Le fonctionnement de la mémoire[modifier | modifier le code] Pour le cognitivisme, le stockage de la mémoire dans le cerveau se fait d'une manière constructive. La mémoire guide notre perception. Application aux sciences de l'éducation[modifier | modifier le code] Portail de la psychologie Related:  Psychologie cognitiveSciences cognitivesECOLOGIE - PSYCHOLOGIE ENVIRONNEMENTALE - SOUTENABILITE - RHIZOME - AUTO ORGANISATION ET STIGMERGIE

Cognition Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cognition est souvent étendue au-delà du seul cadre de la cognition humaine pour inclure tous les processus « intelligents » y compris chez les animaux non-humains ou mis en œuvre au sein de systèmes artificiels, comme les ordinateurs. Les sciences cognitives rassemblent l'ensemble des domaines scientifiques consacrés à l'étude de la cognition notamment, les neurosciences, la psychologie, l'intelligence artificielle, les mathématiques appliquées à la modélisation des fonctions mentales, l'anthropologie, ou la philosophie de l'esprit. La définition exacte de la cognition et des relations entre activités mentales et cérébrales (le « Problème corps-esprit ») reste l'objet de nombreux débats dans les sciences contemporaines (psychologie, intelligence artificielle, philosophie, etc.). Cognition froide contre cognition chaude[modifier | modifier le code] Cognition artificielle[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Déficit neurocognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un déficit neurocognitif est une atteinte d'une fonction cognitive, telle que le langage, la mémoire à court terme ou la mémoire à long terme, un trouble de l'attribution des actions ou de la planifications des actions, trouble qui correspond à un corrélat cérébral et donc non psychologique. Les troubles de l'attention doivent être soulignés car très importants et présents dans de nombreuses pathologies. Les déficits neurocognitifs peuvent être présents seuls, par exemple dans un retard mental, ou dans une maladie psychiatrique. Dans ce cas, la présence d'une lésion cérébrale fera débat : dans la schizophrénie, on considère généralement les lésions comme un facteur déclenchant présent avant la maladie, mais ne causant pas la maladie par lui-même.

Enquête inter-objective, environnement « augmenté » et développement professionnel 1Les différents apports de Dewey concernant les conceptions de l’enquête, du développement humain et des transactions entre organisme et environnement nous apparaissent particulièrement fertiles pour concevoir et mettre en œuvre des dispositifs innovants de formation initiale et continue à l’enseignement. L’usage que nous faisons du pragmatisme de Dewey a déjà été présenté dans plusieurs de nos articles, ceci sous divers aspects : processus de transformation de l’activité suscités par une enquête (Lussi Borer & Muller, 2013 ; 2014a ; 2014b), mise en œuvre d’une enquête collaborative (Lussi Borer & Muller, 2016 ; Muller, 2014), articulation de l’activité des formateurs et des formés dans une enquête (Muller & Lussi Borer, 2017). 3Un ensemble d’exemples empiriques présentés sous forme d’encadrés jalonnent le texte. 5Car, pour Dewey, l’homme est un organisme social de part en part, c’est-à-dire en transaction permanente avec un environnement social. 3.1 Une « augmentation » qualitative

Computationnalisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le computationnalisme est une théorie fonctionnaliste en philosophie de l'esprit qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l'esprit comme un système de traitement de l'information et compare la pensée à un calcul (en anglais, computation[1]) et, plus précisément, à l'application d'un système de règles. Par computationnalisme, on entend la théorie développée en particulier par Hilary Putnam et Jerry Fodor[2], et non le cognitivisme en général. Le terme a été proposé par Hilary Putnam en 1961, et développé par Jerry Fodor dans les années 1960 et 1970[2]. Cette approche a été popularisée dans les années 1980, en partie parce qu'elle répondait à la conception chomskyenne du langage comme application de règles, et aussi parce que ce modèle computationnaliste était présupposé, selon Fodor, par les sciences cognitives et les recherches sur l'intelligence artificielle. La théorie fonctionnaliste comporte ainsi trois types de spécifications :

Sciences cognitives Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les six disciplines scientifiques constituant les sciences cognitives et leurs liens interdisciplinaires, par l'un des pères fondateurs du domaine, G. A. Miller[1]. En France, où la tradition disciplinaire est forte, la question de leur statut entre en résonance avec des problématiques liées à la structuration de la recherche. à une science fondamentale, dite science de la cognition, dont les spécialistes, parfois appelés cogniticiens[3], sont réunis en sociétés savantes et publient dans des revues scientifiques internationales transdisciplinaires.à un secteur applicatif industriel du domaine de l'ingénierie de la connaissance : la cognitique. Il est à noter que le singulier cognitive science est d'usage courant dans les pays anglophones. Histoire des sciences cognitives[modifier | modifier le code] Il est d'usage de dater la naissance des sciences cognitives de 1956. Disciplines[modifier | modifier le code] Mémoire[modifier | modifier le code]

Attitude propositionnelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une attitude propositionnelle est la manière dont un sujet se comporte par rapport à une proposition. Les attitudes propositionnelles les plus courantes sont croire que p, dire que p, penser que p, désirer que p... où p est la proposition qui est crue, dite, pensée ou désirée. Présentation générale[modifier | modifier le code] Les attitudes propositionnelles sont un sujet d'étude de la philosophie de la logique depuis la création avec Frege et Russell de la logique mathématique. Or, ce principe semble être contredit par les attitudes propositionnelles. Selon la formule de Quine, on qualifie les attitudes propositionnelles de « contextes non extensionnels » ou « opaques », car la vérité des propositions de la forme Paul croit que p n'est pas fonction de la valeur de vérité des éléments de cette proposition. Voir aussi[modifier | modifier le code]

Chambre chinoise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Si vous pouviez mener une conversation avec un interlocuteur étranger, cela impliquerait-il que vous compreniez ce que vous affirmez ? Le terme de chambre chinoise désigne une expérience de pensée imaginée par John Searle vers 1980. Searle se demandait si un programme informatique, si complexe soit-il, serait suffisant pour donner un esprit à un système. Principe[modifier | modifier le code] Une tendance répandue consistait alors à considérer que puisque le cerveau constituait d'une part le siège de l'esprit (ce que pourraient indiquer les affectations de l'esprit par des lésions cérébrales) et d'autre part le lieu de transferts importants d'information (1012 neurones, chacun susceptible de fonctionner toutes les 10 ms, soit un potentiel théorique d'environ 1014 opérations par seconde), ces transferts d'information « étaient » l'esprit. Sa vision va par la suite se radicaliser plus encore. Il le résume de la façon suivante :

La revanche de l’anthropomorphisme Pendant deux siècles, la pensée rationnelle l’a snobé : l’anthropomorphisme appartenait décidément à un passé obscur de l’humanité. La révolution numérique conduit pourtant certains chercheurs à porter sur lui un regard neuf : et si personnifier les animaux ou les objets nous aidait à mieux définir nos relations avec eux ? Le point sur cette question alors que débute au musée du quai Branly l’exposition «Persona», dont «CNRS Le journal» est partenaire. Naruto ne touchera pas de droits d’auteur sur ses selfies. Ainsi en a décidé, début janvier, le juge américain William Orrick de la cour fédérale de San Francisco. Un beau cas d’école juridique, qui risque de ne pas être le dernier, tant il est vrai que les limites entre l’être humain et son environnement sont bien plus floues qu’on voulait bien le penser il y a encore une vingtaine d’années. Les singes, mais aussi de nombreux autres animaux, révèlent quantité d’aptitudes qui les rapprochent de plus en plus du statut de personne.

Etude qualitative et quantitative - définitions et différences Nombreux sont ceux qui doivent collecter des données pour leurs recherches : un étudiant qui rédige un mémoire ou un professionnel qui effectue un travail de recherche. Pour mener à bien votre collecte de données empiriques, deux méthodes peuvent alors être employées : L’étude qualitative : est descriptive et se concentre sur des interprétations. Les résultats sont exprimés avec des mots.L’étude quantitative : permet de prouver ou démontrer des faits. Les résultats sont exprimés en chiffres (statistiques). Études qualitatives et quantitatives : définitions Dans un travail de recherche, les études qualitatives et les études quantitatives représentent des approches complémentaires. 1. Une étude qualitative a pour but de comprendre ou d’expliquer un phénomène (comportement de groupe, un phénomène, un fait ou un sujet). Il s’agit d’une méthode de recherche plus descriptive et qui se concentre sur des interprétations, des expériences et leur signification. Exemple d’étude qualitative 2. 1. Exemple

Connexionnisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le connexionnisme est une approche utilisée en sciences cognitives, neurosciences, psychologie et philosophie de l'esprit. Le connexionnisme modélise les phénomènes mentaux ou comportementaux comme des processus émergents de réseaux d'unités simples interconnectées. Le plus souvent les connexionnistes modélisent ces phénomènes à l'aide de réseaux de neurones. Principes de base[modifier | modifier le code] Le principe de base du connexionnisme est que les phénomènes mentaux peuvent être décrits à l'aide de réseaux d'unités simples interconnectées. La diffusion d'activation[modifier | modifier le code] Un concept important pour les modèles connexionnistes est celui d'activation. Réseaux neuronaux[modifier | modifier le code] Voir l'article principal : Réseau de neurones Les réseaux de neurones sont, de loin, les modèles connexionnistes les plus répandus aujourd'hui. En revanche, les modèles peuvent différer de par :

Neurosciences et sciences cognitives sur Twitter Quels comptes francophones suivre pour rester à la page? Twitter est un outil formidable pour suivre les avancées et les débats scientifiques les plus actuels. Des collaborations s’y nouent, des polémiques y éclatent et ce sont de véritables courants de pensée qui prenne naissance à grands renforts de retweets et de likes. Il y a quelques mois, une revue académique a même publié un guide pour aider les scientifiques à tirer le meilleur de la plateforme (voir Ten simple rules for getting started on Twitter as a scientist). Comme expliqué dans cet éditorial de Nature, ce phénomène reflète en partie le besoin croissant de soigner une “image de marque” qui comprend sa part de risques et de dérives (voir ici). Cependant, l’horizontalité de Twitter fait qu’il est parfois difficile pour un nouvel utilisateur de savoir quels comptes suivre. Cette liste est sans doute loin d’être exhaustive, mais elle est évolutive et peut être mise à jour. Mise à jour: 20/05/20 Chercheurs et doctorants

Approche écologique de la perception visuelle Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »(mai 2013). Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. L'approche écologique de la perception (et en particulier visuelle) a été proposée par James J. Gibson et fonde son analyse de la perception sur les rapports entre l'animal et l'environnement. Introduction[modifier | modifier le code] Une première tentative d'expliquer la perception visuelle fait intervenir la physique. Dans l'approche écologique de Gibson, cette notion de représentation est absente. Description écologique du monde[modifier | modifier le code] L'environnement et l'animal[modifier | modifier le code] Le monde peut être décrit à plusieurs niveaux. La complémentarité entre l'animal et l'environnement est une notion essentielle. D'abord, l'environnement contient de la lumière. J.

Modularité de l'esprit Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La modularité de l'esprit est une théorie du philosophe Jerry Fodor, inspirée des travaux de Noam Chomsky et très influente dans les sciences cognitives. Selon cette thèse, l'esprit humain comprend un certain nombre de modules spécialisés dans l'exécution de certaines fonctions cognitives. Pour Fodor ces modules fonctionnent automatiquement, inconsciemment, rapidement, parallèlement et indépendamment les uns des autres, s'opposant en cela au système central conscient, contrôlé mais aussi lent et séquentiel. Le fonctionnement de ces modules est également inné, tout au plus influencé par quelques paramètres mais en aucun cas résultant d'un apprentissage. Cette théorie fait l'objet d'une intense controverse portant notamment sur la définition opérationnelle de tels modules, sur l'étendue de leur spécialisation ou sur leur indépendance. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

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