Entretien avec David Aymonin sur le learning center: Le learning center est au centre de nombreuses interrogations. Quoi de mieux dès lors que d’interroger David Aymonin, celui qui dirigea le Rolex center et qui est aujourd’hui en Nouvelle Calédonie au SCD de Nouméa après après avoir été conservateur de bibliothèques en Métropole mais aussi responsable de diverses structures documentaires de par le monde. Vous trouverez ici quelques éléments sur lui, même s’ils sont déjà un peu anciens. Bonne lecture et à vos réactions. En préambule à « l’interviouwe » qui va suivre, je voulais d’abord te remercier Olivier de m’avoir contacté dans ma lointaine contrée, désormais la Nouvelle Calédonie, pour me donner l’occasion de réfléchir et de m’exprimer sur le sujet des learning centers, en l’élargissant à celui des bibliothèques scolaires appelée chez nous CDI, et en me permettant de constater à quel point le monde entier est confronté aux mêmes questions, de l’Australie à la Nouvelle Zélande, en passant par la Finlande ou la Suisse. 1. 2. 3. 4. 6. 7.
Distance et immédiateté : incidences du document numérique sur le traitement de l’information 1La documentation est née avec le souci de traiter les informations, de gérer leur support et de les rendre accessibles, poursuivant en cela un objectif de partage du savoir. Elle s’est ainsi caractérisée par le traitement collectif, la mise en commun d’outils et de langages permettant la circulation des connaissances, comme l’avait d’emblée précisé Suzanne Briet dès 1951 « la documentation est un moyen puissant de collectivisation des connaissances ». 2Les professionnels de l’information se sont attachés au traitement des documents primaires par l’analyse documentaire (condensation, indexation) et à la création de documents secondaires (référence, notice catalographique). Ils ont ainsi virtualisé le document primaire, c’est-à-dire mémorisé son signalement malgré sa présence aléatoire. 4À l’inverse, les documentalistes se passent-ils de documents secondaires lorsque l’accessibilité directe à certains documents numériques dans leur intégralité est immédiate ?
SEO : les 19 algorithmes de Google à connaître à tout prix (WebRankInfo) Article mis à jour le 06/03/2024 (Core Update + Spam Update de mars 2024) Voici le sommaire de ce dossier à mettre dans vos favoris : Pas envie de tout lire ? Voici l'essentiel : Les principales mises à jour de l'algo de Google concernent désormais la qualité globale du site. C'est quoi l'algo Google (référencement naturel) ? Il n'y a pas 1 mais de multiples algorithmes Google Pour simplifier, on peut dire qu'il n'y a pas un algorithme de classement de Google, mais une constellation d'algorithmes qui se cumulent. Partagez l'info : SEO : il n'y a pas 1 mais plein d'algorithmes Google, WebRankInfo résume ici les 20 à connaîtreClick to Tweet Remarque : j'utilise le terme algorithme mais c'est parfois impropre, il faudrait aussi utiliser "filtre" ou d'autres mots, mais je simplifie ici. La plupart des algorithmes (sinon tous) ont vocation à améliorer la pertinence des résultats de recherche. L'algorithme de recherche Google en résumé Comment fonctionne l'algo de Google en ce moment : 1 Cores Updates
Education Nationale : la dangereuse empreinte administrative comme substitut disciplinaire: Sous couvert de réformes, l’Education Nationale part en vrille depuis plusieurs années. Cette descente aux enfers s’effectue sous la houlette d’un ministre dont le tribunal de l’histoire se chargera d’un réquisitoire sans concession. La nouvelle évaluation des enseignants du secondaire se fera principalement selon la vision du chef d’établissement, ce dernier étant lui-même évalué. Il s’agit en gros d’évaluer surtout la conformité avec les projets décidés en haut lieu. Et qu’on ne se méprenne pas, ces projets n’ont rien de pédagogique, c’est tout au plus du bidouillage lié à une culture du résultat qui cherche à remonter de bons chiffres pour flatter l’égo du premier dirigeant du ministère. Cette culture du résultat chiffré et bidouillé n’a aucun sens et aucune réalité concrète sur le terrain. On critique parfois à raison, une trop forte crispation et attachement des enseignants à leur discipline d’origine. Alors pour finir, j’ai envie d’inviter à renverser la tendance.
Café pédagogique : Tropes Il est rare de consacrer un dossier à un seul logiciel éducatif. Nous le faisons pour " Tropes ", car ce logiciel se situe au carrefour de plusieurs disciplines : Français , Histoire-Géographie, S.E.S., Philosophie et, sans doute, plusieurs disciplines professionnelles. " Tropes " est un nouveau logiciel de lexicométrie. Disposant de fonctions puissantes, il permet une nouvelle approche des textes littéraires ou historiques. La meilleure présentation du logiciel pour une prise en mains rapide est sans doute celle qu'en fait la maison éditrice elle-même ici : A la même adresse ( ) vous pouvez télécharger gratuitement une version du logiciel limitée à des textes de 30 Ko. Vous trouverez dans ce dossier des regards croisés sur le logiciel à travers le travail de collègues de français et d'histoire-géographie. Il existe d'autres logiciels de lexicométrie gratuits ou commerciaux. Bonne découverte de notre dossier !
- Les Trois Couronnes - Didactique de l'Information Documentation - Pascal Duplessis La présentation du premier projet de Learning Centre pour un lycée public a eu lieu au lycée Emile Mathis de Schiltigheim, le 14 février dernier. A l'invitation du Recteur de l'académie de Strasbourg la presse s'est fait l'écho de cet événement dont la réalisation effective est attendue pour la prochaine rentrée. De fait, il ne nous sera pas permis de "juger sur pièce" avant six mois et l'on se contentera pour l'instant de pointer quelques lignes de clivage. Il résulte, dans ce contexte, que la traditionnelle séparation entre contenus disciplinaires et méthodologie documentaire est maintenue, écartant par conséquent toute possibilité de faire construire par les élèves les savoirs de la culture informationnelle. Vue du lycée Emile Mathis, de Schiltigheim Or cette approche, pour nos élèves, n'apporte pas de réponses aux problématiques soulevées par le nouvel écosystème numérique.
Quelle présence numérique du CDI ? A l’heure de « l’entrée de l’école dans l’ère du numérique », organiser et formaliser la présence numérique d’un CDI est une réflexion à mener pour communiquer sur les actions menées et s’insérer dans le réseau social qu’est l’établissement avec ses enseignants, ses élèves, ses parents, ses cadres. Les enseignants documentalistes sont des passeurs d’informations : entre les ressources papiers que nous acquérons pour le CDI, les ressources numériques auxquelles nous abonnons l’établissement et les informations que nous trouvons durant notre veille, il devient compliqué d’organiser la mise en valeur, la diffusion et le partage des ressources d’un CDI. Avant tout… Il faut immédiatement faire le deuil de l’information totale, c’est-à-dire accepter de ne pas pouvoir tout repérer ni communiquer. L’exhaustivité est rendue impossible par le numérique parce que l’on est passé de la gestion d’un stock à la gestion de flux. Vu : mise à dispositionLu : mis en valeurSu : partage Comment se lancer ?
Google nous rend-il idiot ? nicholas carr (fiche de lecture) | Etudier 1006 mots 5 pages Introduction : Google nous rend-t-il idiot ? est la traduction d’un article que Nicholas Carr a publié en été 2008 dans The Atlantic, une revue mensuelle Américaine abordant des sujets plutôt généralistes (technologie mais également politique, économie, actualités nationales et internationales etc.). L’auteur : Nicholas Carr est un auteur Américain spécialisé, notamment, dans les ouvrages sur la technologie (IT doesn’t matter, The Big Switch: Rewiring the World, From Edison to Google…) . Mots-clés : Google, Internet, taylorisme, Intelligence artificielle, déconcentration Résumé : Dans son article Nicholas Carr émet le postulat qu’après « plus de dix ans » d’usage intensif de la toile, il « ne pense plus de la même façon qu’avant ».
Les nouveaux usages de la médiathèque : semaine 3, jour 1 Nous démarrons notre dernière semaine de travail sur le territoire Dore et Allier qui est consacrée à : Finaliser une synthèse de tous les contenus, de toutes les idées collectées depuis le début de la résidence.Poursuivre certaines expérimentations et creuser de nouveaux sujetsDocumenter le futur livret de restitutionPoursuivre les temps de rencontres publiques Atelier participatif avec le comité de pilotageSont présents: Marie-Gabrielle, Présidente, Sophie, directrice, Jean-Christophe chef de projet de la Médiathèque (Communauté de Communes Dore et Allier), Aude directrice de la Médiathèque Départementale, Hélène du cabinet d’études Puzzle, Pierre Armand de la Région Auvergne, Françoise Dubosclard du Transfo. Nous poursuivons avec un jeu de rôle à partir de cartes-personnages. Mikael, 14 ans, habite à Vinzelles, passionné de jeux videos et de mangas.Rémi, divorcé, a la garde de ses 2 enfants de 2 et 4 ans tous les mercredis. Marie-Gabrielle, présidente de la Cté de Communes : Like this:
50 idées pour utiliser Twitter dans le domaine de l’éducation Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées. Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement. J'avoue être un idéaliste. Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société ! Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Culture de l’information et politique documentaire : au milieu du gué ? Les activités principales recensées dans la fiche «enseignant» du Répertoire des métiers de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur[1] comptent deux activités corrélées à la fonction de professeur documentaliste. Elles sont ainsi libellées : ◗ « Contribuer à faire acquérir la maîtrise et la culture de l’information (professeur documentaliste) ◗ Mettre en œuvre la politique documentaire de l’établissement (professeur documentaliste) » On observera qu’en novembre 2011 le professeur documentaliste (re)trouve dans le REME sa fonction de professeur, fonction qui n’apparaît pas dans l’arrêté du 12 mai 2010 définissant « les compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d’éducation pour l’exercice de leur métier ». On n’épiloguera pas sur l’absence de trait d’union entre professeur et documentaliste, susceptible de susciter des débats passionnés dans certains cénacles. Contribuer… avec qui ? Mettre en œuvre… seul ? Des avancées ou du surplace ?
Entretien avec Silvère Mercier Bonjour Silvère Mercier. Quel est votre parcours professionnel ? Silvère Mercier : J’ai un parcours assez classique dans le domaine des bibliothèques. J’ai suivi une classe préparatoire littéraire, ensuite un IUP Métiers du livre option "bibliothèques", puis j’ai passé une licence et un master. Cela m’a permis de passer les concours et d'obtenir celui de bibliothécaire territorial. Quelle est votre fonction à la Bpi ? Silvère Mercier : Actuellement je suis chargé de médiation numérique. Depuis quand occupez-vous ce poste ? Silvère Mercier : J’occupe ce poste depuis bientôt deux ans. La fonction de médiateur numérique est récente. Silvère Mercier : On est maintenant quelques-uns en France à avoir ce titre-là : Lionel Dujol de la bibliothèque de Romans-sur-Isère par exemple [1] est lui aussi médiateur numérique. Que recouvrent précisément les ressources numériques en bibliothèque ? Quel est l’état actuel de votre réflexion sur la question des ressources numériques ? Silvère Mercier : Oui.
Présence numérique du chercheur : de l’identité à l’environnement Vers une culture de la diffusion en sciences humaines et sociales : les 10 ans de HAL-SHS • Quel sens a le dépôt en archives ouvertes pour le chercheur en sciences humaines ? Suffit-il de lui parler diffusion et référencement pour le convaincre d’adopter une démarche d’auto-archivage ? Sans doute faut-il dépasser les performances de l’outil et les services qu’il peut lui rendre (automatisation de certaines tâches, fournitures de CV…), pour replacer le dépôt dans une pratique globale d’éditorialisation scientifique. Journée d’étude organisée par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales (InSHS) du CNRS et le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD) 18 décembre 2015, CNRS, Paris • captation vidéo • support de présentation programme → Visiter le site de Hal-SHS
Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ? Les réactions suscitées sur une liste professionnelle des professeurs-documentalistes par mon récent billet sur l’expérimentation proposée d’évolution des centres de documentation et d’information (CDI) en centres de connaissances et de culture[1] me conduisent à revenir sur la dimension politique de cette orientation. La loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 stipule dans son article 2 qu’«outre la transmission des connaissances, la nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République». Elle réaffirme ainsi on ne peut plus clairement : - la place essentielle des savoirs dans la formation scolaire - la dimension politique de la mission de l’école ; le code de l’éducation rappelle, dans son article L 111.1, que « dans l’exercice de leurs missions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs ». On le sait aussi, notre enseignement secondaire a du mal à tenir les deux bouts de cette chaîne.