http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/tourisme/TourScient4.htm
Related: TourismeQuelques dimensions politiques de l’écotourisme : l’attractivité de la nature n’est pas « naturelle » 1L’écotourisme est sur toutes les lèvres depuis quelques années et particulièrement depuis 2002, année internationale de l’écotourisme dont le sommet de Québec, organisé sous les auspices de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT), a consacré sa mise à l’agenda politique. Qui, à l’échelle des gouvernements, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) ou même des acteurs de l’industrie est en mesure de questionner la pertinence du concept sans soulever la suspicion sinon la critique ouverte ? Les institutions financières internationales comme le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale font maintenant partie du peloton de tête en matière de promotion de l’écotourisme et cela ne nous étonne plus (World Bank, 2005 ; Brandon, 1996). Pourtant, nous devrions questionner comment et pourquoi un concept, aussi louable soit-il, suscite un tel ralliement d’acteurs d’horizons politiques et idéologiques aussi divers, voire opposés.
Au-delà du rêve de village : le club et la clubbisation L’essentiel de la vie quotidienne ne se déroule plus aujourd’hui autour du domicile, mais dans un espace éclaté dont l’échelle est métropolitaine [1]. Pourtant, n’importe quelle enquête ethnographique ou sociologique le montre, au centre des villes et dans leurs proches banlieues, les gens restent très attachés à leur quartier, qu’ils qualifient volontiers de « village ». Et autour des agglomérations, au-delà des banlieues, la vie de citadin à la campagne, dans un village anciennement rural, connaît un grand succès. Il y a là un paradoxe, qu’exprime l’inadaptation du terme de village pour qualifier la relation contemporaine au quartier et aux espaces résidentiels. Ces difficultés sont manifestes quand il s’agit de décrire les modes de vie dans les périphéries pavillonnaires.
Emmanuelle Peyvel (dir.), L’éducation au voyage. Pratiques touristiques et circulations des savoirs 1L’ethnologue Orvar Löfgren, dans sa préface, se souvient d’un voyage dans un train reliant la Suède au Danemark, dans lequel il vit une multitude de voyageurs, c’est-à-dire une multitude de types de voyageurs (touristes internationaux, excursionnistes, navetteurs, étudiants). Il songea alors aux compétences et aux talents, rarement verbalisés, que chacun doit apprendre pour voyager. La phrase, qualifiée de beauvoirienne par Emmanuelle Peyvel, est désormais connue : on ne naît pas touriste, on le devient (Équipe MIT, 2002). Depuis les travaux de Jean-Didier Urbain (1991, 2008), la typicité des touristes est également bien étudiée.
Pratiques de la plage en Polynésie française Pratiques de la plage en Polynésie française Mots clés: Coprésence • Plages • Pratiques • Polynésie française • Territoires touristiques Les plages sont des lieux de coprésence entre touristes et société locale où un double processus d'appropriation territoriale est à l'œuvre. Carte postale de l’hôtel Méridien (Tahiti) Vous avez dit « paradis » ou « prison dorée » pour honeymooners ? La Polynésie française ou l’envers du décor des pratiques touristiques. Hôtel Bora Bora Pearl Beach Resort and Spa, Bora Bora, Polynésie françaiseSource: Caroline Blondy, 2006 Quand on imagine Tahiti et ses îles et que l’on fantasme sur une lune de miel dans ces îles du bout du monde, ce couple amoureusement enlacé dans la piscine à débordement de l’hôtel Bora Bora Pearl Beach Resort and Spa est assez archétypal. Au premier plan, la piscine reprend les formes d’un lagon entouré de plage, ici carrelée où des transats et parasols en bois exotiques et tissu beige évoquent les couleurs du sable et du bois flotté.
Au fondement du tourisme : Habiter autrement le Monde La question de l'habiter anime une partie de la réflexion en géographie depuis près de dix ans \ La redécouverte comme la reformulation de cette notion tient sans doute à l'évolution radicale que traverse nos sociétés occidentales depuis quelques décennies maintenant. Celle-ci est marquée par l'émergence progressive et, semble t-il, inéluctable d'une société à individus mobiles caractérisés par un «habiter polytopique » (Stock, 2001). En effet, de nombreux lieux sont intégrés aujourd'hui dans notre mode d'habiter et parmi ceux-ci, les lieux touristiques tiennent une place spécifique. Ainsi les lieux touristiques créés au départ pour vivre temporairement hors de notre quotidien deviennent de plus en plus le quotidien de millions de personnes.
Le tourisme, un facteur de développement durable des territoires insulaires tropicaux ? Tourisme, aménagement, environnement et société locale à Bora Bora (Polynésie française) 1Le tourisme insulaire est souvent étudié sous l’angle de l’impact négatif sur les territoires où il se déploie, en pointant notamment du doigt les effets sur l’environnement, l’économie et les sociétés (Carlsen et Butler, 2011), en particulier insulaires. Le tourisme est souvent accusé de favoriser le développement de l’urbanisation et de bétonner les territoires (Miossec, 1997), de faire pression sur les ressources en eau, de congestionner la circulation, de générer des problèmes de gestion des déchets (Dileep, 2007 ; Willmott et Graci, 2012), de se développer au détriment d’activités traditionnelles (pêche, agriculture, etc.) 2Malgré une fréquentation peu importante par rapport à d’autres îles tropicales (Blondy, 2010), Bora Bora est un haut lieu du tourisme international (Gay, 2009a et 2012). Le développement touristique remonte aux années 1960 et s’est accentué à la fin des années 1990.
Un autre concept à interroger : le tourisme équitable consommation et il n'est pas innocent de relever que c'est essentiellement pour des raisons morales ou idéologiques. De surcroît, les redoutables effets sociaux des cyclones (surtout Katrina) ont été exposés au grand jour et les lacunes et faiblesses de la société «la plus riche du monde » sont venues relancer à propos le débat ancien entre égalité et équité : en un mot, ce n'est pas en donnant la même gratification à chacun (politique dite égalitariste) que l'on peut espérer réduire des écarts insupportables mais par une intervention lourde, ciblée et adaptée que seule la puissance publique peut fournir. On a construit cette contribution autour des critères minimaux qui permettraient, par leur combinaison subtile, de distinguer un tourisme effectivement équitable (ou des formes en prenant clairement la direction) : sous cet angle très exigeant, les réalisations sont plus rares que les discours. . . Les domaines de l'équité
Une approche géographique du tourisme intérieur dans un pays émergent : l’exemple du Brésil 1L’accroissement du nombre de visiteurs en provenance des pays émergents est l’un des éléments nouveaux du fait touristique mondial ces dernières années. Si le phénomène ne revêt pas le caractère massif qu’il peut avoir en ce qui concerne les touristes en provenance des pays du Nord, cette nouvelle donne touristique est révélatrice des mutations qui touchent l’ensemble des pays émergents où les effectifs des classes moyennes se sont considérablement étoffés ces dernières décennies. Ainsi, à mesure que le niveau de vie de ces pays progresse, les déplacements touristiques se densifient.
Exemples de sujets de mémoire en marketing du tourisme - blog Etudes-et-analyses.com SUJET 1 - Les différents types de tourisme pratiqués dans le monde SUJET 2 - Comment encourager une destination à forte symbolique imaginaire ? Exemple du tourisme de l'effroi, ou le tourisme macabre SUJET 3 - Le tourisme culturel et ses apports dans l'économie d'un pays SUJET 4 - Le rôle des réseaux sociaux dans la stratégie communicative des agences de voyages SUJET 1 - Les différents types de tourisme pratiqués dans le monde L’espace du politique ou la politique de l’espace : l’éviction des quartiers populaires et les Jeux olympiques de Rio de Janeiro 1L’article mobilise les concepts d’espace politique et de justice spatiale pour révéler les contradictions insurmontables par bien des aspects entre le droit de la ville et le droit à la ville au Brésil. Pour ce faire, il portera sur le cas emblématique du quartier de Vila Autódromo, Barra da Tijuca, à Rio de Janeiro. Dans le cadre de l’accueil des Jeux Olympiques de 2016, des travaux d’aménagement pour la mise en place d’équipements et de logements pour les athlètes ont bouleversé l’espace de l’ouest de Rio, en particulier les quartiers de Barra da Tijuca et Jacarépagua. Vila Autodromo est un quartier populaire sous-intégré enclavé à proximité du Parc olympique.