Terreur (Révolution française) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Terreur. Estampe de la Guillotine, « Et la garde qui veille aux Barrières du Louvre n'en défend pas les rois... », durant la Terreur. La Terreur atteignit son paroxysme à Paris et en province entre l’été 1793 et l'été 1794. Le Comité de salut public, divisé sur la répression, créa, au printemps 1794, un « bureau de police » pour contrôler les dérives du Comité de sûreté générale que contrôlent son président Alexis Vadier, André Amar et Grégoire Jagot, eux-mêmes sous le contrôle de trois membres éminents du Comité de salut public : Bertrand Barère de Vieuzac – ami intime de Vadier –, Nicolas Billaud-Varenne et Jean-Marie Collot d’Herbois. Le Comité de sûreté générale est une police judiciaire, fonctionnant en liaison avec le Tribunal révolutionnaire. Sans-culottes Représentation populaire (1789).
La responsabilité de la presse dans la répression de la Commune de Paris La répression de la Commune est sans conteste le massacre le plus sanglant de l’histoire de Paris. La Semaine Sanglante, qui s’est déroulée du 21 au 28 mai 1871, s’est soldée par la mort de 30 000 Communards. Les massacres ont été suivis d’exécutions systématiques et de déportations massives. La presse et les intellectuels jouissent en France d’un prestige peu commun. La grande presse et les intellectuels font bloc contre la Commune Dès le commencement du soulèvement, les élites conservatrices appellent le gouvernement d’Adolphe Thiers à châtier durement les Communards. Adolphe Thiers, qui a dirigé la répression de la Commune, passait, aux yeux d’une partie de la presse, pour un modéré. Le massacre commence, au grand soulagement de ceux qui l’avaient réclamé pendant des semaines. « Quel honneur ! Pourquoi une telle fureur contre la Commune ? George Sand. La scission entre le peuple et les élites Jean Jaurès Vincent Ortiz
18 mars 1871 - Début de la Commune de Paris Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers (73 ans), chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la «Commune». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la «question sociale». Il en coûtera 20.000 victimes. Provocations À l'automne précédent, après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à Sedan, les Prussiens ont assiégé la capitale et le gouvernement de la Défense nationale, qui s'est entre-temps réfugié à Bordeaux, s'est résigné à signer un armistice. Les vainqueurs se voient accorder le droit de défiler le 1er mars 1871 à Paris, dans une capitale en deuil, devant des statues recouvertes d'un voile noir. L'Assemblée nouvellement élue et où dominent les monarchistes attise les tensions. Confusion
Gouvernement de la Défense nationale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Gouvernement de la défense nationale. De haut en bas et de gauche à droite : Jules Favre, le général Trochu, Gambetta, Emmanuel Arago, Adolphe Crémieux, Henri Rochefort, Ernest Picard, Glais-Bizoin, Jules Simon, Garnier-Pagès, Jules Ferry, Pelletan Actes gouvernementaux[modifier | modifier le code] Devant l'avance des armées allemandes, la délégation se replie sur Bordeaux. Un des éléphants du zoo de Paris vient d'être fusillé pour fournir de la viande pendant le siège de Paris Il était désormais évident que Paris allait tomber tôt ou tard. Certains Parisiens se sentirent trahis[2], comme l'indique le jeune Clemenceau, nommé en septembre maire du XVIIIe arrondissement de Paris, qui fait placarder sur les murs[Quand ?] « La municipalité du XVIIIe arrondissement proteste avec indignation contre un armistice que le Gouvernement ne saurait accepter sans trahison[3]. » Composition[modifier | modifier le code] Chronologie[modifier | modifier le code]
Ernest Hello Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Hello. Ernest Hello, né le à Lorient et mort le à Keroman, près de Lorient, est un écrivain et critique littéraire français, apologiste chrétien. Biographie[modifier | modifier le code] Écrivain mystique, quasiment sans relations extérieures, il consacra toute son existence à l'écriture. Le 12 novembre 1857, il épousa Zoé Berthier, écrivain elle aussi sous le pseudonyme de Jean Lander. Outre ses traductions qui ont fait connaître en France les mystiques rhénans, ses œuvres majeures sont L'Homme, Physionomies de saints et Paroles de Dieu. Les éditions posthumes de L'Homme (chez Perrin, reconnaissables à l'ajout d'un sous-titre « La Vie - La Science - L'Art ») ont été expurgées de certains passages qui choquaient le public catholique de l'époque - mais sans que ces coupes soient signalées. La principale source d'influence de Hello fut Joseph de Maistre et, bien sûr, la Bible, source de sa réflexion sur le style.
Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 la Commune 18 mars-27 mai 1871 Tentative à implications révolutionnaires, faite par les ouvriers à Paris après l'insurrection du 18 mars 1871, pour assurer, dans un cadre municipal et sans recours à l'État, la gestion des affaires publiques. 1. Le contexte Cette insurrection prend naissance dans cette ville du travail qu'est devenu Paris en pleine croissance démographique (en 1866, sur 1 799 980 habitants, 57 % vivent du travail industriel et 12 % du travail commercial). Très vite, cette république bourgeoise (composée entre autres du général Trochu, de Jules Favre et de Jules Ferry) est accusée de trahison par la population parisienne, qui, depuis le 19 septembre, subit avec héroïsme les conditions d'un siège de plus en plus difficile et qui réclame, en outre, des succès militaires. 2. Dans chaque arrondissement se constituent des comités de vigilance, bientôt chapeautés par un comité central pour aider le gouvernement et mobiliser toutes les forces de la nation. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4. 4.1. 4.2.
Léon Gambetta Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Gambetta. Croquis du tribun Gambetta. Biographie[modifier | modifier le code] Carte de visite de Léon Gambetta par Lége : borgne avec un œil de verre, il se fait toujours représenter de profil gauche[2]. Origines et formation[modifier | modifier le code] Léon Gambetta est issu d'une famille de commerçants aisés de Cahors : son grand-père Michel est originaire de Ligurie. Sous le Second Empire[modifier | modifier le code] Le Gouvernement de la Défense nationale[modifier | modifier le code] Bien que sa prothèse oculaire soit quasiment invisible, le caricaturiste n'hésite pas à en accentuer la procidence sur le Gambetta en bicorne[2]. Tableau de Jules Didier et Jacques Guiaud représentant le départ de Léon Gambetta de Paris le 7 octobre 1870 à bord d'un ballon monté (musée Carnavalet). Sur le plan militaire, Gambetta essaie d'organiser les armées de secours, intervient dans la nomination des commandants en chef.
Joseph de Maistre Joseph de Maistre était membre du souverain Sénat de Savoie, avant d'émigrer en 1792 quand les forces armées françaises occupent la Savoie. Il passe ensuite quelques années en Russie, avant de retourner à Turin. Biographie[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Joseph de Maistre est né le Ier avril 1753 à Chambéry, (Duché de Savoie), à l'hôtel de Salins, place de Lans, et aussitôt baptisé dans l'église Saint-Léger[1]. Il est issu d'une famille originaire du Comté de Nice[2]; son grand père André était drapier à Nice et son père François-Xavier Maistre, magistrat à Nice puis, en 1740, au Sénat de Savoie à Chambéry [3], cette dernière charge lui conférant un privilège de noblesse héréditaire, fut élevé à la dignité de comte par le roi de Piémont-Sardaigne en 1778[4]. Avec son frère Xavier, il a participé au premier lancement d'une montgolfière en Savoie en 1784. Appartenance à la Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code] Pensée[modifier | modifier le code]
L'imaginaire de la commune On attribue d’ordinaire à la Commune de Paris une durée de 72 jours – du 18 mars 1871, lorsque des Parisiennes et Parisiens de Montmartre empêchèrent la réquisition des canons de la ville par les troupes d’Adolphe Thiers, à la sinistre « Semaine sanglante » au cours de laquelle ces mêmes troupes assouvirent la soif de vengeance de la bourgeoisie française en massacrant les insurgé·e·s. Cette réduction temporelle est cohérente avec le récit qui fait de la Commune une réaction nationaliste contre les Prussiens et leurs « collabos » versaillais. Cette histoire à tendance républicaine (la Commune serait la mère de la IIIe République, alors qu’en réalité, cette dernière naquit de son écrasement [1] [1] Kristin Ross reproduit par exemple (p. 45) les propos... ) escamote commodément une réalité pourtant bien comprise, à l’époque, jusque par les anticommunards. [3] « Déclaration au peuple français », 19 avril 1871,... À peu près au même moment, William Morris marchait en Islande. Franz Himmelbauer
Paris 1871 la semaine sanglante Adolphe Thiers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Thiers. Son ralliement définitif à une « République conservatrice » provoque, en mai 1873, sa mise en minorité face aux monarchistes et entraîne sa démission de la présidence de la République. Les débuts[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] (Voir plus bas le paragraphe Généalogie). Louis Adolphe Thiers est l'un des enfants de Pierre Thiers[2] (1759-1843), par sa seconde épouse Marie-Madeleine Amic (1774-1852). Par son père, aventurier et affairiste quelque peu douteux, qui a pu profiter de l'amitié et de la protection de Lucien Bonaparte, Adolphe Thiers a plusieurs frères et sœurs, dont certains lui causent ultérieurement bien des tracas : - du mariage de Pierre Thiers et de sa première épouse, Claudine Fougasse (1752-1797) : - de la liaison de Pierre Thiers avec, soit Thérèse Cavallieri (puis, Chevalier), soit sa sœur Louise Cavallieri : Thiers historien[modifier | modifier le code]