La responsabilité de la presse dans la répression de la Commune de Paris La répression de la Commune est sans conteste le massacre le plus sanglant de l’histoire de Paris. La Semaine Sanglante, qui s’est déroulée du 21 au 28 mai 1871, s’est soldée par la mort de 30 000 Communards. Les massacres ont été suivis d’exécutions systématiques et de déportations massives. La presse et les intellectuels jouissent en France d’un prestige peu commun. La grande presse et les intellectuels font bloc contre la Commune Dès le commencement du soulèvement, les élites conservatrices appellent le gouvernement d’Adolphe Thiers à châtier durement les Communards. Adolphe Thiers, qui a dirigé la répression de la Commune, passait, aux yeux d’une partie de la presse, pour un modéré. Le massacre commence, au grand soulagement de ceux qui l’avaient réclamé pendant des semaines. « Quel honneur ! Pourquoi une telle fureur contre la Commune ? George Sand. La scission entre le peuple et les élites Jean Jaurès Vincent Ortiz
La commune de Paris by payen Pierre-Adrien on Prezi Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 la Commune 18 mars-27 mai 1871 Tentative à implications révolutionnaires, faite par les ouvriers à Paris après l'insurrection du 18 mars 1871, pour assurer, dans un cadre municipal et sans recours à l'État, la gestion des affaires publiques. 1. Le contexte Cette insurrection prend naissance dans cette ville du travail qu'est devenu Paris en pleine croissance démographique (en 1866, sur 1 799 980 habitants, 57 % vivent du travail industriel et 12 % du travail commercial). Très vite, cette république bourgeoise (composée entre autres du général Trochu, de Jules Favre et de Jules Ferry) est accusée de trahison par la population parisienne, qui, depuis le 19 septembre, subit avec héroïsme les conditions d'un siège de plus en plus difficile et qui réclame, en outre, des succès militaires. 2. Dans chaque arrondissement se constituent des comités de vigilance, bientôt chapeautés par un comité central pour aider le gouvernement et mobiliser toutes les forces de la nation. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4. 4.1. 4.2.
L'imaginaire de la commune On attribue d’ordinaire à la Commune de Paris une durée de 72 jours – du 18 mars 1871, lorsque des Parisiennes et Parisiens de Montmartre empêchèrent la réquisition des canons de la ville par les troupes d’Adolphe Thiers, à la sinistre « Semaine sanglante » au cours de laquelle ces mêmes troupes assouvirent la soif de vengeance de la bourgeoisie française en massacrant les insurgé·e·s. Cette réduction temporelle est cohérente avec le récit qui fait de la Commune une réaction nationaliste contre les Prussiens et leurs « collabos » versaillais. Cette histoire à tendance républicaine (la Commune serait la mère de la IIIe République, alors qu’en réalité, cette dernière naquit de son écrasement [1] [1] Kristin Ross reproduit par exemple (p. 45) les propos... ) escamote commodément une réalité pourtant bien comprise, à l’époque, jusque par les anticommunards. [3] « Déclaration au peuple français », 19 avril 1871,... À peu près au même moment, William Morris marchait en Islande. Franz Himmelbauer
Paris 1871 la semaine sanglante La-commune-de-paris-revolution-democratique-et-sociale-ecrasee-dans-le-sang Les programmes scolaires se focalisent sur les réalisations de la IIIème République : libertés publiques, école gratuite et obligatoire, laïcité… Ils passent sous silence le fait que ces mesures avaient déjà été mises en place, bien avant Jules Ferry et Aristide Briand. En l’espace de deux mois, de mars à mai 1871, la Commune de Paris avait réalisé ce que la IIIème République a mis trente ans à faire. Mais les Communards ne se sont pas contentés d’instituer les libertés publiques et l’école gratuite, laïque et obligatoire. Ils souhaitaient également mettre en place des structures de démocratie directe et enclencher une révolution sociale. En 1870, le Second Empire vacille. « La classe ouvrière avait pris l’habitude d’être nourrie par l’autre à ne rien faire » Plutôt que de mettre en cause les structures sociales, les membres de la haute bourgeoisie font reposer la responsabilité de la misère ouvrière sur les épaules des ouvriers eux-mêmes. « Place au peuple, place à la Commune !
18 mars 1871 - Début de la Commune de Paris - Herodote.net Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes et ouvriers tentent de réaliser l'utopie communiste tout en luttant contre les troupes gouvernementales et les armées allemandes qui assiègent encore la ville. Il s'ensuivra plusieurs milliers de victimes, jusqu'à 6 500 (le nombre de 20 000 avancé par le Communard et historien Hippolyte Robert Lissagaray est aujourd'hui jugé excessif). André Larané Provocations Le 18 septembre 1870, deux semaines après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à Sedan, les Prussiens assiègent la capitale. Conformément à la convention d'armistice, les vainqueurs défilent le 1er mars 1871 à Paris. Les Parisiens ruminent leur humiliation. Double massacre On sonne le tocsin.
«La Commune avait l’idée qu’il fallait offrir la culture au peuple» Lorsqu’une révolution éclate, l’analyse et le récit se concentrent la plupart du temps sur les événements, les grandes figures, les drames. De la Commune de Paris en 1871, période aussi courte qu’elle est dense et marquante, on sait surtout la prise des canons de Montmartre et la Semaine sanglante, Louise Michel et Jules Vallès, et ce qu’en disent marxistes et anarchistes. Au-delà des symboles et des grandes dates, la vie continuait pendant cette période, une vie marquée par les conséquences du siège de la ville par les Prussiens, l’insurrection et l’atonie économique. Maître de conférence à l’université Paris-XIII, Laure Godineau est notamment auteur de la Commune de Paris par ceux qui l’ont vécue (1). A lire aussiMathilde Larrère : «Les féministes actuelles devraient se revendiquer de la Commune» Quelle est la vie culturelle pendant la Commune ? Que sait-on du succès de cette ouverture ? Que sait-on du travail et des activités pendant la Commune ? Comment les Parisiens mangent ? Oui.
28 mai 1871 - Fin sanglante de la Commune - Herodote.net Le 28 mai 1871, au terme d'une Semaine sanglante, la Commune de Paris n'existe plus... Dix semaines plus tôt, le 18 mars, des Parisiens humiliés par la défaite de leur pays face aux Prussiens, s'en étaient pris aux troupes gouvernementales. Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, avait déserté sur le champ Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom de «Commune de Paris». Mais dès la signature du traité de paix avec l'Allemagne, le 10 mai, Adolphe Thiers obtient de l'occupant prussien la libération anticipée de 60 000 soldats. L'assaut commence le 21 mai, dans le quartier du Point du Jour, à Boulogne. Illusions révolutionnaires Les Versaillais ont en face d'eux une dizaine de milliers de fédérés déterminés. Ils doivent conquérir les barricades l'une après l'autre. S'ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l'arrière, des liquidateurs tuent méthodiquement les suspects.
La Commune de Paris, la banque et la dette Le rôle de la dette dans la naissance de la Commune de Paris [1] La volonté du gouvernement réactionnaire de s’acquitter de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. réclamée par la Prusse et de continuer le remboursement des anciennes dettes publiques a précipité l’expérience de la Commune. Rappelons que c’est Louis Bonaparte (Napoléon III) qui a déclaré la guerre à la Prusse en juillet 1870 et que cette aventure militaire s’est terminée rapidement par un fiasco total [2]. La volonté du gouvernement réactionnaire de rembourser la dette a précipité l’expérience de la Commune Qui allait rembourser la dette ? Conclusion
18 mars 1871 - Début de la Commune de Paris Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers (73 ans), chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la «Commune». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la «question sociale». Il en coûtera 20.000 victimes. Provocations À l'automne précédent, après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à Sedan, les Prussiens ont assiégé la capitale et le gouvernement de la Défense nationale, qui s'est entre-temps réfugié à Bordeaux, s'est résigné à signer un armistice. Les vainqueurs se voient accorder le droit de défiler le 1er mars 1871 à Paris, dans une capitale en deuil, devant des statues recouvertes d'un voile noir. L'Assemblée nouvellement élue et où dominent les monarchistes attise les tensions. Confusion