Macron annonce entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs de l'État Lors de la présentation de son projet de loi pour l'activité, Emmanuel Macron a annoncé entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs de l'État dans les 18 prochains mois. Le ministre de l'Économie exclut toutefois une privatisation d'EDF. Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, a annoncé mercredi des cessions d'actifs de l'Etat dans plusieurs domaines dans les 18 prochains mois pour un montant situé entre 5 et 10 milliards d'euros. "Nous aurons des cessions dans plusieurs domaines. L'objectif chiffré c'est entre 5 et 10 milliards d'euros", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse de présentation des grandes lignes de son futur projet de loi pour relancer la croissance en France.
Problèmes Economiques Contemporains: 4. Le rôle de l'Etat Problèmes économiques contemporains 4.1 Redistribution et couverture des risques sociaux 4.2 Fourniture de biens collectifs et de services d'intérêt général 4.3 Réglementation 4.4 Politique économique conjoncturelle 4.4.1 Politique budgétaire 4.4.2 Politique monétaire 4.4.3 L'exemple des Etats-Unis 4.5 Politique économique structurelle On peut analyser l'Etat de deux façons. On peut considérer que c'est un organisme bienveillant qui cherche à maximiser le bien être de tous tout en permettant la réduction des inégalités mesurer ses performances ou expliquer ce qu'il faudrait faire pour les améliorer.
Conjoncture : 25 milliards injectés dans les investissements d'avenir L'emprunt national semble faire consensus, à droite comme à gauche. Dans le contexte de la campagne présidentielle, alors que la droite et la gauche s'affrontent avec virulence, c'est une image qui ne manque pas de piquant: deux anciens premiers ministres de bords opposés, sur une même estrade, assurant en substance que pas une feuille de papier à cigarette ne sépare leur appréciation… sur le programme d'investissements d'avenir. «Nous nous réjouissons des résultats de cette initiative», ont assuré Alain Juppé et Michel Rocard, tous deux coprésidents du Conseil de surveillance des investissements d'avenir, le programme piloté par René Ricol. Deux ans après la décision de lancer un emprunt national de 35 milliards d'euros pour financer les priorités de la France de demain (enseignement supérieur et recherche, filières industrielles et PME, du développement durable, économie numérique), 894 projets sont déjà financés, selon le dernier bilan publié ce mardi.
Comment a évolué le partage des richesses ? Le partage des richesses créées entre travail et capital a peu varié sur le long terme. La montée des inégalités trouve plutôt son origine dans la distribution des salaires, avec la montée des hauts salaires et des cotisations sociales, et dans la distribution des profits, qui vont davantage aux actionnaires. 1. La valeur ajoutée (*) créée par les entreprises se répartit entre ceux qui y ont contribué en apportant leur travail ou leur capital. Pour certains, la cause principale de la montée des inégalités tiendrait à une forte déformation de ce partage en faveur du capital, les profits augmentant plus que les salaires.
L’OCDE encourage la France sur l’orientation de ses réformes Dans un rapport remis vendredi à François Hollande, l’OCDE a estimé que les réformes engagées ou annoncées par le gouvernement français pourraient apporter de 0,3 à 0,4 point de croissance supplémentaire à la France chaque année. "Cette augmentation de la croissance se fera en partie à travers une augmentation de l'emploi", estiment les experts de l'organisation. "L'OCDE vient de faire un exercice difficile qui est d'évaluer quel est l'impact de ces réformes, je prends ces chiffres avec beaucoup de prudence même s'ils donnent un sens à ce que nous faisons", a réagi le président français lors d'une conférence de presse au siège de l'OCDE. Balayant les critiques de ceux qui accusent le gouvernement de complaisance vis-à-vis de l’UE, François Hollande a également réaffirmé que la France n’a "pas engagé des réformes structurelles pour complaire à des directives qui nous viendraient de l'Europe ou d'organisations internationales.
Session 13 : Jusqu’où ira la mutation des fonctions régaliennes ? Police, justice, armée, monnaie… les quatre grandes fonctions de l’Etat régalien résonnent comme une mélodie bien connue des économistes aixois en ces temps de Festival d’art lyrique. Depuis 2007, le concerto du retour de l’Etat et la symphonie de l’extension de ses prérogatives connaît ses limites : celui-ci doit parfois délaisser son rôle de chef d’orchestre pour des raisons politiques ou économiques. Une mélopée dissonante qui trouve son contre-ut dans la mutation voire la mise en commun des fonctions traditionnelles de l’Etat. Révisons nos gammes
Grand emprunt : Laurent Wauquiez détaille l'appel à projets sur les formations innovantes Une vingtaine (*) de projets pédagogiques innovants obtiendront ce label à l'issue du processus de sélection, en une seule vague. Les établissements, ou groupements d'établissements, lauréats se partageront une dotation de 150 millions € (en capital). Soit l’équivalent pour chacun de la somme obtenue pour un Labex, a indiqué le ministre. Un rattrapage pour les SHS La création de cet appel, annoncé en juin dernier par Nicolas Sarkozy , a été fortement demandée et appuyée par les présidents d’université et la CPU, notamment pour que les universités de sciences humaines et sociales ne restent pas les grandes perdantes du Grand emprunt, "où elles n’ont rien eu pour l’instant", indiquait Louis Vogel, président de la CPU.
Quel partage des richesses ? La parution dans notre précédent numéro d'un article de Denis Clerc (1) qui montrait que, en France, la part des salaires dans la richesse produite n'est guère différente de ce qu'elle était à la fin des années 1960 a suscité un débat animé. Repris notamment par le journaliste de Libération Grégoire Biseau pour dénoncer les propos salariaux revendicatifs de Benoît Hamon, du Parti communiste et d'Olivier Besancenot (2), le constat a suscité de nombreuses réactions dans le quotidien. Et une demande de la part de Michel Husson, membre du conseil scientifique d'Attac, d'intervenir dans L'Economie politique pour contester les arguments de Denis Clerc. Accès réservé
Travail le dimanche, transports, professions réglementées : le plan Macron Photo : Le ministre français de l'Economie Emmanuel Macron ©afp.com / Eric Piermont Evoqué à plusieurs reprises, les règles concernant le travail le dimanche vont être assouplies. Emmanuel Macron a annoncé que les magasins non alimentaires pourront ouvrir 5 dimanches par an sur simple demande (et non sur autorisation préalable) et jusqu'à 12 dimanches par an au total. Le projet de loi cherchera aussi à rénover la justice prud’homale, principalement pour en réduire les délais (27 mois en moyenne aujourd'hui) et professionnaliser la procédure. Concernant les autoroutes, le ministre s'est dit désireux de "mieux réguler" les concessions avec les sociétés privées, dont les marges dépassent souvent les 20 %.
Le retour de l'Etat régulateur - Lemonde.fr Depuis le début des années 1980, parmi de nombreux économistes et décideurs politiques, domine l'idée selon laquelle le rôle de l'Etat doit être minimum afin de ne pas entraver la croissance économique, cette dernière reposant pour l'essentiel sur le dynamisme des marchés et des entreprises privées. C'est ce présupposé, combiné avec l'objectif par ailleurs louable de réduire les déficits, qui sous-tend les suppressions de postes dans tous les secteurs publics, y compris la santé et l'éducation. Et qui risque de nous conduire à prendre trop et trop vite le tournant de la rigueur, au risque de tuer la croissance dans l'oeuf. Mais la crise économique et financière de ces trois dernières années est venue secouer ce dogme. Et suggérer que peut-être ce n'est pas de "moins d'Etat" dont nous avons besoin, mais de "l'Etat autrement". Etat régulateur ne doit ainsi pas signifier pour autant Etat interventionniste.
Laurence Parisot : où est la stratégie économique du gouvernement ? Nous en sommes au troisième trimestre d'affilée de croissance zéro. Les chefs d'entreprise sont évidemment inquiets, d'autant que la situation des carnets de commandes est préoccupante. Les marges des entreprises françaises sont à un historique. Le taux de marge brute a été de 28,6 % en 2011, contre plus de 40 % pour les entreprises allemandes. A l'échelle européenne, la situation se dégrade également. Prenez les 1000 entreprises mondiales les plus grandes et comparez, dans cette liste, les entreprises européennes et les entreprises américaines. En Russie, le cloud "maison" sinon rien pour les géants du web Selon une nouvelle loi russe qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, les sociétés informatiques n'auront plus le droit de stocker les données de leurs utilisateurs hors du pays. Exit donc les appareils d'Apple utilisant iCloud - comme les iPhone et les iPad -, mais aussi Google, Facebook, Twitter... Des discussions serrées devraient s'engager. Apple, Microsoft, Google, Twitter, Facebook...
"Repenser le rôle de l'Etat dans l'économie" - L'Express Comment concevoir la politique de croissance dans l'après-crise ? Mon sentiment profond est que les difficultés actuelles nous offrent une opportunité unique pour repenser le rôle de l'Etat dans l'économie. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le modèle du welfare state (ou Etat providence) dominait dans la plupart des pays avancés. Puis, dans les années 1980, avec Ronald Reagan et Margaret Thatcher, une vague de libéralisme et de déréglementation a déferlé sur le monde développé. Tout n'était pas négatif dans cette phase : en particulier, l'accent mis sur la concurrence et la flexibilité sur le marché des biens et du travail, qui stimulent l'innovation et la croissance économiques. Philippe Aghion est un théoricien de la croissance.
Les entreprises sauveront-elles la France ? - 07/11/2014 - News et vidéos en replay - Ce soir (ou jamais !) Nos gouvernants aiment l'entreprise, ils le disent et le répètent, mais l'entreprise peut-elle sauver la France ? Invités : Régis Debray Philosophe Régis Debray est écrivain, membre du jury de l’Académie Goncourt et directeur de la revue Medium qui vise à élucider les mystères et les paradoxes de la transmission culturelle. Il est l’auteur de plus de soixante-dix livres et publie cet automne un pamphlet, « L’erreur de calcul » (2014), dans lequel il revient sur « l’ambiguïté » de la déclaration d’amour à l’entreprise prononcée par Manuel Valls à la fin de l’été devant le MEDEF.