Problèmes Economiques Contemporains: 4. Le rôle de l'Etat Problèmes économiques contemporains 4.1 Redistribution et couverture des risques sociaux 4.2 Fourniture de biens collectifs et de services d'intérêt général 4.3 Réglementation 4.4 Politique économique conjoncturelle 4.4.1 Politique budgétaire 4.4.2 Politique monétaire 4.4.3 L'exemple des Etats-Unis 4.5 Politique économique structurelle On peut analyser l'Etat de deux façons. On peut considérer que c'est un organisme bienveillant qui cherche à maximiser le bien être de tous tout en permettant la réduction des inégalités mesurer ses performances ou expliquer ce qu'il faudrait faire pour les améliorer. On peut aussi essayer de comprendre son fonctionnement, comprendre comment les décisions sont prises en mettant en évidence les rapports de pouvoir, économiques, conflits d'intérêts. Pour ce cours on considère plutôt qu'il s'agit d'un Etat bienveillant cherchant la maximisation du bien être. Le budget de l'Etat est un instrument très important pour la réalisation de ces objectifs.
Le Français Jean Tirole prix Nobel d'économie L'économiste français Jean Tirole a reçu ce lundi 13 octobre le prix Nobel d'économie pour son « analyse de la puissance du marché et de la régulation ». Ni plus ni moins que « l’un des économistes les plus influents de notre époque ». C’est par ces mots que le comité Nobel a annoncé lundi 13 octobre que le Français Jean Tirole, chercheur à l'université de Toulouse et président de l’Ecole d’Économie de Toulouse, s’était vu décerné le prix Nobel d’économie. Ses travaux sur « la puissance du marché et de la régulation » ont donc été couronnés par la plus haute distinction de sa discipline. « On n'est pas très bon juge de ses propres travaux et donc ce n'est pas quelque chose sur lequel je comptais », a déclaré à l’AFP l'économiste de 61 ans, quelques minutes après avoir appris la nouvelle. Entretien avec Jean Tirole : «La concurrence ne doit pas être une religion» Propos recueillis par Xavier De La Vega La firme Microsoft peut-elle être accusée d’abus de position dominante ? Jean Tirole
Session 13 : Jusqu’où ira la mutation des fonctions régaliennes ? Police, justice, armée, monnaie… les quatre grandes fonctions de l’Etat régalien résonnent comme une mélodie bien connue des économistes aixois en ces temps de Festival d’art lyrique. Depuis 2007, le concerto du retour de l’Etat et la symphonie de l’extension de ses prérogatives connaît ses limites : celui-ci doit parfois délaisser son rôle de chef d’orchestre pour des raisons politiques ou économiques. Une mélopée dissonante qui trouve son contre-ut dans la mutation voire la mise en commun des fonctions traditionnelles de l’Etat. Révisons nos gammes La théorie régalienne procède avant tout d’un dogme de droit public. L’Etat ne peut en effet, sans se dénaturer, déléguer certains pouvoirs qui relèvent de sa souveraineté. Mais la transition apparait difficile : tout se passe comme si les anciennes définitions de l’Etat étaient devenues aujourd’hui fausses. Désaccords en sols majeurs Etat pour les temps modernes Au niveau environnemental, l’harmonie est pourtant difficile à trouver.
Le prix Nobel d’Economie au Français Jean Tirole A 61 ans, ce chercheur en économie à l’université de Toulouse est récompensé par le prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel pour ses travaux sur la régulation des marchés comptant une entreprise (monopole) ou quelques unes (oligopole). >>> Réécoutez l'interview de Jean Tirole dans les Matins de France Culture. Avec les commentaires des économistes Jean-Marc Daniel et Agnès Bénassy-Quéré Jean Tirole XAVIER DE FENOYL © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI C’est la troisième fois qu’un Français est ainsi distingué, après Gérard Debreu (1983) et Maurice Allais (1988). Dans son communiqué, le comité Nobel a salué « l’analyse de puissance de marché et de la régulation » faite par Jean Tirole dans ses travaux depuis les années 80. Des travaux menés en partie avec Jean-Jacques Laffont, autre économiste prestigieux, mort en 2004. Jean Tirole est un théoricien de l’organisation industrielle.
Le retour de l'Etat régulateur - Lemonde.fr Depuis le début des années 1980, parmi de nombreux économistes et décideurs politiques, domine l'idée selon laquelle le rôle de l'Etat doit être minimum afin de ne pas entraver la croissance économique, cette dernière reposant pour l'essentiel sur le dynamisme des marchés et des entreprises privées. C'est ce présupposé, combiné avec l'objectif par ailleurs louable de réduire les déficits, qui sous-tend les suppressions de postes dans tous les secteurs publics, y compris la santé et l'éducation. Et qui risque de nous conduire à prendre trop et trop vite le tournant de la rigueur, au risque de tuer la croissance dans l'oeuf. Mais la crise économique et financière de ces trois dernières années est venue secouer ce dogme. Un Etat moderne, c'est tout d'abord un Etat qui garantit l'existence de contre-pouvoirs démocratiques, qu'il s'agisse de l'institution judiciaire aussi bien que des médias, sans même parler des humoristes. Mais il en est d'autres où il se doit d'intervenir.
Macron annonce entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs de l'État Lors de la présentation de son projet de loi pour l'activité, Emmanuel Macron a annoncé entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs de l'État dans les 18 prochains mois. Le ministre de l'Économie exclut toutefois une privatisation d'EDF. Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, a annoncé mercredi des cessions d'actifs de l'Etat dans plusieurs domaines dans les 18 prochains mois pour un montant situé entre 5 et 10 milliards d'euros. Il a en revanche refusé de nommer les groupes tout en excluant une privatisation d'EDF. Les "trois maladies" de la France Lors de la présentation de son projet, le ministre de l'Économie a pointé les "trois maladies" de la France qui sont, selon lui, "la défiance, la complexité et le corporatisme". Emmanuel Macron a ensuite détaillé une série de mesures.
"Repenser le rôle de l'Etat dans l'économie" - L'Express Comment concevoir la politique de croissance dans l'après-crise ? Mon sentiment profond est que les difficultés actuelles nous offrent une opportunité unique pour repenser le rôle de l'Etat dans l'économie. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le modèle du welfare state (ou Etat providence) dominait dans la plupart des pays avancés. Puis, dans les années 1980, avec Ronald Reagan et Margaret Thatcher, une vague de libéralisme et de déréglementation a déferlé sur le monde développé. Philippe Aghion est un théoricien de la croissance. Aujourd'hui, plutôt que de continuer à prôner "toujours moins d'Etat", il faut revendiquer "de l'Etat autrement". Votre soutien est indispensable. Nous soutenir Tout d'abord, il faut repenser la réglementation du secteur financier. L'Etat doit ensuite pleinement tenir sa place contre les nouveaux risques de l'économie mondialisée. Quatrième point : il importe de remettre à plat la fiscalité.
L’OCDE encourage la France sur l’orientation de ses réformes Dans un rapport remis vendredi à François Hollande, l’OCDE a estimé que les réformes engagées ou annoncées par le gouvernement français pourraient apporter de 0,3 à 0,4 point de croissance supplémentaire à la France chaque année. "Cette augmentation de la croissance se fera en partie à travers une augmentation de l'emploi", estiment les experts de l'organisation. "L'OCDE vient de faire un exercice difficile qui est d'évaluer quel est l'impact de ces réformes, je prends ces chiffres avec beaucoup de prudence même s'ils donnent un sens à ce que nous faisons", a réagi le président français lors d'une conférence de presse au siège de l'OCDE. Balayant les critiques de ceux qui accusent le gouvernement de complaisance vis-à-vis de l’UE, François Hollande a également réaffirmé que la France n’a "pas engagé des réformes structurelles pour complaire à des directives qui nous viendraient de l'Europe ou d'organisations internationales.
Comment Gattaz a fait passer les impôts de sa société de 25 à 3% - 1 juillet 2014 - L'Obs Habitué à donner des leçons et des mises en gardes au gouvernement - bien souvent pour dénoncer le coût du travail -, Pierre Gattaz, président du Medef, se fait à son tour épingler. Le quotidien "L'Humanité" publie mardi 1er juillet une enquête sur Radiall, l'entreprise dirigée par "le patron des patrons". Principal enseignement tiré de la lecture des rapports annuels de son groupe : Pierre Gattaz est parvenu a fortement diminuer la contribution fiscale en France de sa société d'équipements électroniques alors qu'il continue de bénéficier de crédits d'impôts - notamment à travers le CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) - et augmente les dividendes. En fin de journée, Pierre Gattaz a réagi à l'article de "L'Humanité". L'analyse des données établie par "L'Humanité" indique que la part des impôts payés France par le groupe de Pierre Gattaz est passée en quelques années de 25% à 3%. 202.000 euros d'impôts pour 876.000 de CICE Louis Morice - Le Nouvel Observateur
Travail le dimanche, transports, professions réglementées : le plan Macron Photo : Le ministre français de l'Economie Emmanuel Macron ©afp.com / Eric Piermont Evoqué à plusieurs reprises, les règles concernant le travail le dimanche vont être assouplies. Emmanuel Macron a annoncé que les magasins non alimentaires pourront ouvrir 5 dimanches par an sur simple demande (et non sur autorisation préalable) et jusqu'à 12 dimanches par an au total. Le projet de loi cherchera aussi à rénover la justice prud’homale, principalement pour en réduire les délais (27 mois en moyenne aujourd'hui) et professionnaliser la procédure. Concernant les autoroutes, le ministre s'est dit désireux de "mieux réguler" les concessions avec les sociétés privées, dont les marges dépassent souvent les 20 %. La libéralisation du transport en autocar est également à l'ordre du jour. Du nouveau pour les professions réglementées Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres "mi-décembre" et examiné au Parlement à partir de janvier, pour un vote "avant le printemps", a estimé le ministre.
On vit très bien en France mais pour combien de temps Le niveau de vie actuel des Français n’est qu’une illusion. Car plus la part de l’État dans l’économie est forte, plus la croissance est faible.Par Charles Gave.Publié en collaboration avec l’Institut des libertés. Les Français – au moins ceux qui vivent en France – me disent souvent que je suis trop sévère et que l’on vit très bien dans notre pays. Ils ont, bien sûr, tout à fait raison. On vit très bien en France, où la génération la plus stupide de l’Histoire, celle de Mai-68 (dont je fais partie), a déjà dépensé toute l’épargne accumulée par les générations précédentes, pour ensuite emprunter l’épargne future de leurs enfants et maintenant de leurs petits-enfants. Consommer en une génération l’épargne et du passé et du futur assure en effet un niveau de vie très agréable, mais à une seule génération, au mieux. Permettez-moi de rappeler que cela ne me paraît ni sain, ni durable, ni démocratique… et que cette gabegie arrive probablement à son terme. Considérons le graphique suivant.
En Russie, le cloud "maison" sinon rien pour les géants du web | France info Selon une nouvelle loi russe qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, les sociétés informatiques n'auront plus le droit de stocker les données de leurs utilisateurs hors du pays. Exit donc les appareils d'Apple utilisant iCloud - comme les iPhone et les iPad -, mais aussi Google, Facebook, Twitter... Des discussions serrées devraient s'engager. Apple, Microsoft, Google, Twitter, Facebook... Ces noms de compagnies américaines sont (aussi) très connus en Russie. D'ici quelques semaines - à partir du 1er janvier 2015 -, toutes ces firmes pourraient pourtant devoir faire une croix sur le marché russe... Explication. La surveillance des données en question Pour contourner l'interdit, la solution paraît donc simple pour Apple, Twitter, Facebook & co : déménager ses fermes de données, en tout cas une partie d'entre elles, en Russie.
Trois interventions de l’Etat plutôt réussies, y compris dans des économies libérales France : le sauvetage d’Alstom Le sauvetage d’Alstom au printemps 2004 est le dernier cas en date d’une intervention directe de l’État français au capital d’une entreprise. C’est aussi un des rares exemples de réussites en ce domaine. L’opération fut conduite par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’économie, et Patrick Kron, le PDG du groupe, toujours en place, sous l’œil attentif du commissaire européen à la concurrence de l’époque, Mario Monti (l’actuel chef du gouvernement italien). Celui-ci imposa d’ailleurs au groupe des restructurations et d’importantes cessions d’actifs avant de donner son feu vert à l’entrée temporaire (quatre ans maximum) de l’État dans l’entreprise. En 2003, Alstom était alors au bord du dépôt de bilan. Interrogé sur le sujet, Patrick Kron réfute d’ailleurs le terme de « nationalisation » pour l’intervention qui a permis de sauver son groupe, en rappelant au passage que tout s’est fait avec le soutien du management.
L'État providence <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> L’expression "État providence" désigne l’ensemble des interventions de l’État dans le domaine social qui visent à garantir un niveau minimum de bien-être à l’ensemble de la population, en particulier à travers un système étendu de protection sociale. L’expression "État providence" aurait été employée pour la première fois dans un sens péjoratif par le député Émile Ollivier en 1864, afin de dévaloriser la solidarité nationale organisée par l’État, opposée aux solidarités professionnelles traditionnelles. Pourtant, en France, l’État s’est longtemps limité à un rôle d’assistance : jusqu’au début du XXe siècle, en effet, la bienfaisance publique qui a remplacé la charité de l’Église chrétienne demeure réservée aux personnes dans l’incapacité de travailler (enfants, vieillards et infirmes). Allemagne : le Sozialstaat du chancelier Bismarck Une crise de solvabilité.