Misanthropie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La misanthropie (du grec ancien μῖσος / mîsos « haine » et ἄνθρωπος / ánthrôpos « homme », « genre humain ») est l'art de détester et de mépriser le genre humain sans aucune distinction de sexe. La misanthropie s'oppose à la philanthropie et ne doit pas être confondue avec la misogynie ou la misandrie. Aristote suit une démarche encore plus ontologique : le misanthrope, qui est essentiellement un homme solitaire, n'est pas du tout un homme : il doit être un monstre ou un dieu, opinion reflétée dans la Renaissance de la misanthropie comme un « état monstrueux »[3]. De nos jours, on considère comme misanthrope une personne se tenant loin de ses semblables et aimant la solitude. Dans la littérature[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Misanthropy » (voir la liste des auteurs)
Jean Pic de la Mirandole Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Pic de la Mirandole Philosophe italien Jean Pic de la Mirandole, Galerie des Offices Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandola), né à Concordia sulla Secchia le et mort le , est un philosophe et théologien humaniste italien, troisième fils d'une vieille famille comtale. Biographie[modifier | modifier le code] Jeune héritier d'une fortune considérable, il eut le loisir d'étudier et de voyager à sa guise, et consacra sa vie au savoir. Yves Hersant, présentant sa traduction de l'ouvrage De la dignité de l'homme, explique : « Lorsqu'il écrit l'Oratio de hominis dignitate, qui aurait dû introduire ses Neuf cents thèses philosophiques, théologiques et cabalistiques, Pic de la Mirandole a vingt-quatre ans. Jeunesse et études[modifier | modifier le code] De 1480 à 1482, il poursuit ses études à l'Université de Padoue, un centre majeur de philosophie aristotélicienne en Italie. Pic est profondément ébranlé par cette expérience.
Communisme et anarchie bookCommunisme et anarchiePierre KropotkinePublications des « TEMPS NOUVEAUX », N° 271903VCommunisme et anarchieKropotkine - Communisme et anarchie.djvuKropotkine - Communisme et anarchie.djvu/13-18 L’importance de la question a à peine besoin d’être rappelée. Beaucoup d’anarchistes et de penseurs en général, tout en reconnaissant les immenses avantages que le communisme peut offrir à la société, voient dans cette forme d’organisation sociale un danger pour la liberté et le libre développement de l’individu. D’autre part, prise dans son ensemble, la question rentre dans un autre problème, si vaste, posé dans toute son étendue par notre siècle : la question de l’Individu et de la Société. Le problème a été obscurci de diverses façons. Il faudra donc, dans l’intérêt de la discussion, envisager séparément : La production et la consommation en commun ; La cohabitation — est-il nécessaire de la modeler sur la famille actuelle ? Les communes isolées de notre temps ;
Victor Hugo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Portrait de Victor Hugo par Nadar. Œuvres principales Victor Hugo Écouter, né le à Besançon et mort le à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété[3],[4]. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Biographie Enfance et jeunesse Maison natale de Victor Hugo à Besançon. Victor, Marie Hugo[9] est le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773‑1828), créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (1772‑1821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Jeune écrivain François–Victor naît en octobre 1828.
Pierre Kropotkine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre (Piotr) Alekseïevitch Kropotkine (en russe : Пётр Алексеевич Кропоткин), né le 27 novembre du calendrier julien / 9 décembre 1842 à Moscou et mort le 8 février 1921 à Dmitrov près de Moscou, est un géographe, explorateur, zoologiste, anthropologue, géologue[1] et théoricien du communisme libertaire[2],[3],[4],[5],[6]. Il est l'un des plus grands penseurs de son temps et l'une des principales figures du mouvement anarchiste. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont notamment : La Conquête du pain, L’Entraide, un facteur de l’évolution, Autour d'une vie (mémoires d'un révolutionnaire) et l’Éthique. Biographie[modifier | modifier le code] En 1861 au lycée à Moscou. Sa sympathie pour l'insurrection polonaise de 1863 l'amène à démissionner de l'armée. De 1867 à 1871, il suit des études de mathématiques et de géographie à l'université de Saint-Pétersbourg tout en étant secrétaire de la Société de Géographie[10]. La Conquête du pain, 1892.
Émile Zola Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Émile Zola Autoportrait au béret, Émile Zola, 1902. Œuvres principales Compléments Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Biographie Enfance et adolescence provençale (1840 - 1858) Émile Zola enfant avec ses parents vers 1845. Les créanciers poursuivent alors la société du canal. Émilie Aubert, sa mère, totalement démunie, s'occupe de l'orphelin avec sa grand-mère, Henriette Aubert. Au collège à Aix-en-Provence, il se lie d'amitié avec Jean-Baptistin Baille[N 2],[5] et surtout Paul Cézanne qui reste son ami proche jusqu'en 1886. Dès sa prime jeunesse, Émile Zola est passionné par la littérature. Vie de bohème (1858 - 1862) Émile Zola quitte Aix en 1858 et rejoint sa mère à Paris, pour y vivre dans de modestes conditions, espérant trouver le succès. Émile Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ès sciences en 1859. Le premier amour de Zola, dont il s'est entiché pendant l'hiver 1860-1861, s'appelle Berthe[8]. .
Mikhaïl Bakounine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Michel Bakounine Empire russe XIXe siècle Photographie de Mikhaïl Bakounine par Nadar. Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine (en russe : Михаил Александрович Бакунин, prononcé [mʲɪxɐˈil ˌbaˈkunʲin ]), francisé en Michel Bakounine, né le 30 mai (18 mai) 1814 à Priamoukhino près de Torjok (gouvernement de Tver, Empire russe) et mort le 1er juillet 1876 à Berne (Suisse), est un révolutionnaire, théoricien de l'anarchisme et philosophe qui a particulièrement réfléchi sur le rôle de l'État. Biographie[modifier | modifier le code] Les débuts[modifier | modifier le code] Michel Alexandrovitch Bakounine naît le 30 mai 1814 dans le domaine familial de Priamoukhino, dans le gouvernement de Tver, où il vit jusqu'à l'âge de 14 ans[1]. À 18 ans, après avoir abandonné la carrière militaire et refusé de rentrer dans l’administration, il s’inscrit à l’université de Moscou contre l’avis de son père qui cesse alors de l’entretenir. La révolution de 1848.
Antoine de Saint-Exupéry Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Antoine de Saint-Exupéry Antoine de Saint-Exupéry au Canada en mai 1942. Œuvres principales Signature Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry[1], né le à Lyon et disparu en vol le en mer, au large de Marseille, Mort pour la France, est un écrivain, poète et aviateur français. À partir de 1932, son employeur entre dans une période difficile. En 1939, il est mobilisé dans l'armée de l'air et est affecté dans une escadrille de reconnaissance aérienne. Le Petit Prince, écrit à New York pendant la guerre, est publié avec ses propres aquarelles en 1943 à New York et en 1946 chez Gallimard, en France. Biographie Jeunesse et formation Immeuble de Lyon où Antoine de Saint-Exupéry est né en 1900 Fils du comte Jean-Marc de Saint-Exupéry (1863-1904), inspecteur d'assurances, et de Marie Boyer de Fonscolombe, Saint-Exupéry naît le 29 juin 1900 dans le 2e arrondissement de Lyon dans une famille issue de la noblesse française. Dans l’aviation
Voline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Voline (Волин), de son nom complet Vsevolod Mikhaïlovitch Eichenbaum (Всеволод Михайлович Эйхенбаум), né le 11 août 1882 à Voronej et mort le 18 septembre 1945 à Paris, est un poète, militant libertaire[2] ukrainien d'origine juive et théoricien de la synthèse anarchiste. Lors de la révolution russe de 1905, il est parmi les fondateurs du premier soviet de Saint-Pétersbourg. En 1918, il est mandaté par la Confédération des organisations anarchistes d'Ukraine, Nabat, pour rédiger un programme visant à réunir les communistes libertaires et les anarcho-syndicalistes. En 1919, il combat les bolcheviks dans les rangs de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne de Nestor Makhno avant d'être condamné à mort par Trotsky puis, finalement banni par le nouveau pouvoir soviétique. En 1934, il publie « Le fascisme rouge » où, prémisse de la critique des totalitarismes, il n'hésite pas à comparer le régime stalinien aux régimes fasciste ou nazi.