Le Rideau levé ou l’éducation de Laure Retirez-vous, censeurs atrabilaires ; Fuyez, dévots, hypocrites ou fous ; Prudes, guenons, et vous, vieilles mégères : Nos doux transports ne sont pas faits pour vous. Je t’envoie, cher Chevalier, un petit manuscrit gaillard. Tu aurais de la peine à t’imaginer où je l’ai pris. C’est ainsi que les femmes de ces pays, où les hommes jaloux les tiennent prisonnières, trouvent si précieuses des jouissances dont l’idée habituelle qu’elles en ont n’est point contrebalancée par d’autres objets de dissipation. Ton absence me rendait tout le monde à charge, et ma sœur, la religieuse, me sollicitait d’aller passer quelques jours avec elle : je me suis rendue à son envie. Il attira les regards, selon l’usage, des bonnes Mères tourières et supérieures, toutes plus curieuses ordinairement que rusées. Je m’aperçus que le fond était bien épais pour une si petite boîte ; en effet, il se trouva double, et il renfermait le petit détail que je t’envoie. Ah ! — De quoi vous plaignez-vous, madame ? Eh !
Surfer la vie De la paternité, de la maternité et du féminismeen Figures médiatiques à succès, reflets de mutations des rapports entre les genres, les « nouveaux pères », que les sociologues peinent à cerner, rencontrent le scepticisme des féministes. Au point que certaines, de façon surprenante, ont accueilli la récente loi sur l’autorité parentale comme un inacceptable retour en force du patriarcat. La paternité, dans nos sociétés, connaît-elle de véritables transformations susceptibles de modifier les rapports de domination ? Nous avons interrogé à ce sujet Michèle Ferrand, sociologue, chercheuse au CNRS. Mouvements : Nouveaux pères, nouvelle paternité : cette terminologie correspond-t-elle à une véritable transformation susceptible de modifier les rapports de domination ? Michèle Ferrand : La définition de la paternité, comme celle de la maternité, est un enjeu des rapports entre les sexes. La domination masculine s’articule avec les autres rapports sociaux, notamment de classe et ne prend pas les mêmes formes partout. M. M. M. M. M. M. M.
Le Monde Tranquille de Marion On est pas des cadeaux ! | émission radio transpédégouine et féministe | Page 4 Au coeur de l’actualité: le mariage pour tous-tes Une fois n’est pas coutume, on a décidé d’être dans l’actualité politique, de parler de ce dont tout le monde parle, c’est à dire le Mariage pour tous-tes. Sauf que… On s’était dit il y a quelques mois que se serait intéressant de réaffirmer nos positions de TPG féministes suite à la parution du projet de loi ce mercredi à l’assemblée. Sauf que… ça en parle tellement dans les médias, tout les politicards, hommes d’église patriarches y vont de leur commentaires débiles, que ça fait bien rigoler dans un premier temps mais qu’après on s’est quand même posé la question de faire cette émission. Est-ce qu’on met de l’eau au moulin ? En plus, tous les LGBT sont plus que jamais au taquet pour défendre ce mariage, l’adoption… Est-ce qu’on en rajoute encore une couche avec nos positions radicales contre le mariage ? emissionMariageNov2012-256kbps Sur le pouce… Quelques infos et pleins de blues! Bonne écoute. emission-SurLePouce Bonne écoute ! Psyt Psyt
L’audimat de la mort D'où nous vient cette fascination pour les catastrophes et autres mauvaises nouvelles ? Serions-nous tous des voyeurs morbides ? Cette curiosité malsaine est indissociable de la nature humaine. Les médias sont régulièrement accusés d'abreuver les masses de nouvelles dramatiques. Dans un article, publié sur AgoraVox en 2005, je m'interrogeais sur la « société de mise en scène de la peur » selon l'expression du philosophe Michel Serres, qui n'hésitait pas à parler « d'audimat de la mort » en observant que les nouvelles catastrophiques dominaient dans les vingt premières minutes des journaux radio et télé. Luc Ferry, quant à lui, parle d'un « audimat de l'indignation » (le Figaro 30 janvier 2013) : « Les démocraties (...) favorisent quatre sentiments puissants qui irradient dans tout le peuple : la colère, la jalousie, la peur, et finalement (...) l'indignation. La peur est un mécanisme utile à la survie de l'espèce Les faits positifs n'ont pas la même utilité Oser la pensée positive...
Les modes d'accueil des jeunes enfants : un enjeu de l'égalité entre les femmes et les hommes Allez au contenu, Allez à la navigation 16 juin 2015 Recherche Recherche avancée Vous êtes ici : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information Les modes d'accueil des jeunes enfants : un enjeu de l'égalité entre les femmes et les hommes Rapport d'information de M. À mi-parcours de la mise en oeuvre de la Convention d'objectif et de gestion (COG) 2013-2017, signée par l'État et la CNAF en juillet 2013, et qui vise à créer 275 000 nouvelles solutions de garde des jeunes enfants à l'échéance de 2017, la délégation a souhaité faire le point sur la politique actuelle de développement de l'accueil des jeunes enfants. Elle a souhaité aborder ce sujet sous l'angle de l'égalité professionnelle entre femmes et hommes, qui fait partie de ses priorités. La délégation a formulé 11 recommandations, parmi lesquelles : - la valorisation des métiers de la petite enfance ; - la nécessité d'harmoniser les normes qui s'imposent aux structures d'accueil. Rapport A lire aussi Mon Sénat Accès rapide
Mes copains sur Internet, c'est « pour de faux » et « pour de vrai » « La plupart des ados veulent avoir une réputation, une image, souvent pour plaire à la personne du sexe opposé. Je parle ici exclusivement aux filles.Ce matin, tu t’es regardée dans la glace et tu t’es trouvée tous les défauts du monde. Regarde cet affreux bouton et puis de toute façon, tu as toujours été moche et tu le seras toujours. Pour plaire, il faut d’abord être ouvert. On parle aussi beaucoup de sexe.
Musique et sexe : ça s’emboîte ! | Le blog de Adam Douieb Pourquoi certaines chansons nous excitent-elles plus que d'autres ? Pourquoi y en a-t-il qui fédèrent une stimulation sexuelle chez la plupart des êtres humains ? Pourquoi d'autres non ? Qui écoute quoi en faisant l'amour ? Bruit de fond ou officielle bande originale de nos ébats, la musique joue avec nos corps. Un spot télévisé de la marque de préservatifs Durex, diffusé à des heures tardives sur quelques chaînes de la TNT pendant l'été 2012 illustre parfaitement la question. Depuis la préhistoire, la danse est un outil de séduction. Une question de génération ? Il existe aujourd'hui des styles musicaux si différents les uns des autres qu'on pourrait se demander si tous peuvent évoquer le sexe. Maxime a 23 ans. Difficile de mener une enquête sur les fantasmes musicaux des uns et des autres.
Michel Serres - L'innovation et le numérique - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne La révolution numérique en cours aura selon Michel Serres des effets au moins aussi considérables qu’en leur temps l’invention de l’écriture puis celle de l’imprimerie. Les notions de temps et d’espace en sont totalement transformées. Les façons d’accéder à la connaissance profondément modifiées. A cet égard, chaque grande rupture dans l’histoire de l’humanité conduit à priver l’homme de facultés ("l’homme perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l’homme gagne"). Michel Serres, de l'Académie française, a prononcé cette conférence inaugurale le 29 janvier 2013 pour le lancement officiel du Programme Paris Nouveaux Mondes, l'Initiative d'excellence du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur "hautes études, Sorbonne, arts et métiers"(Pres héSam).
Les Moso, société sans père et sans mariage «L’effet de la Pluie sur l’herbe» est un webdocumentaire sonore et photographique sur la société des Moso, créé à partir d’un carnet de voyage réalisé en Chine en avril 2011. Les Moso sont un peuple du sud-ouest de la Chine, vivant sur un territoire situé aux confins du Sichuan, du Yunnan et de la frontière tibétaine, sur les contreforts de l’Himalaya, à 2 700 mètres d’altitude. Depuis deux millénaires, ils vivent selon une organisation matriarcale où les notions de mariage et de paternité sont quasi inconnues. Dans cette société sans mariage et donc sans infidélité, la sexualité est libre, sans rapports de domination entre hommes et femmes. Le titre — «L’effet de la pluie sur l’herbe» — vient d’un passage à la fin du documentaire : en matière de sexualité, «l’homme est comme l’effet de la pluie sur l’herbe, peu importe qui arrose, ce qui compte c’est que la femme soit arrosée». Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir le webdoc par Aurélien Bertini et Magali Jeanningros
Un Mec Pour Marion, l'histoire d'une romance 2.0