L'essence du néolibéralisme, par Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique, mars 1998) Le monde économique est-il vraiment, comme le veut le discours dominant, un ordre pur et parfait, déroulant implacablement la logique de ses conséquences prévisibles, et prompt à réprimer tous les manquements par les sanctions qu’il inflige, soit de manière automatique, soit — plus exceptionnellement — par l’intermédiaire de ses bras armés, le FMI ou l’OCDE, et des politiques qu’ils imposent : baisse du coût de la main-d’œuvre, réduction des dépenses publiques et flexibilisation du travail ? Et s’il n’était, en réalité, que la mise en pratique d’une utopie, le néolibéralisme, ainsi convertie en programme politique, mais une utopie qui, avec l’aide de la théorie économique dont elle se réclame, parvient à se penser comme la description scientifique du réel ? Cela dit, cette « théorie » originairement désocialisée et déshistoricisée a, aujourd’hui plus que jamais, les moyens de se rendre vraie, empiriquement vérifiable.
Confédération de Sénégambie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Confédération de Sénégambie Senegambia Confederation (en) Sénégal Gambie La Confédération de Sénégambie est l'union qui associa entre 1982 et 1989 deux pays d'Afrique de l'Ouest, le Sénégal et la Gambie, afin de promouvoir la coopération entre les deux nations, surtout dans le domaine des affaires étrangères et des communications internes. Il s'agissait notamment, pour le Sénégal, de désenclaver la Casamance, région du Sénégal méridional, partiellement isolée du reste du pays par le territoire gambien. Histoire[modifier | modifier le code] Le principe de l'union était posé depuis l'indépendance. Annoncé officiellement le lors d'une cérémonie à Banjul – capitale de la Gambie –, signé le par le président du Sénégal Abdou Diouf et son homologue gambien Dawda Jawara, le pacte entre en vigueur le . Fonctionnement[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] 1er janvier 1982.
Histoire des arts / Près de 5000 ressources commentées pour l'enseignement de l'histoire des arts Ve - VIe s.Après la chute de Rome en 476, seul l'Empire romain d'Orient est en mesure d'élever des édifices monumentaux : Sainte-Sophie de Constantinople (532). VIIIe s.L’architecture religieuse carolingienne est au service d'une liturgie complexe : abbatiale de Saint-Denis (754-770), chapelle de Charlemagne à Aix-la-Chapelle (792-797). IXe – Xe s. Essor des grandes abbayes bénédictines et diffusion du « plan type » dit de Saint-Gall (830). XIe s.Recherches et expérimentations : changements liturgiques (primauté donnée à l'est du sanctuaire), innovations techniques (usage plus systématique de la voûte) et artistiques (essor du décor sculpté monumental) : Saint-Michel-de-Cuxa (début XIe s.), Saint-Philibert de Tournus (à partir de 1008), Sainte-Foy de Conques (1041), Vézelay (à partir de 1096), etc. L'architecture romane Années 1140 – 1180Premier art gothique : la voûte d’ogives permet de concilier une meilleure diffusion de la lumière dans l'église et l’allègement des structures.
Décolonisation de l'Afrique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La décolonisation de l'Afrique correspond au retrait des puissances coloniales de l'Afrique après la Seconde Guerre mondiale. État des lieux[modifier | modifier le code] Possessions européennes en Afrique, 1930. Durant le partage de l'Afrique à la fin du XIXe siècle, les puissances européennes ont divisé l'Afrique et ses ressources en zones politiques à la Conférence de Berlin de 1884-85. En 1905 le territoire africain est complètement approprié par les nations européennes, à l'exception du Liberia et de l'Abyssinie. Causes[modifier | modifier le code] Sur le plan africain, la Seconde Guerre mondiale a vu les colonies venir en aide à leurs colonisateurs dans le processus de guerre, mais sans mention de l'indépendance pour les nations africaines. En 1941, Roosevelt et Churchill se rencontrent pour discuter du monde de l'après guerre. Conséquences[modifier | modifier le code] Chronologie[modifier | modifier le code]
Podcast d'histoire et d'histoire de l'art Musées, bibliothèques, universités et autres institutions mettent de plus en plus de ressources en ligne. Collèges et Universités Le Collège de France met en ligne sur la plateforme ITunes U plusieurs cours et séminaires : des sciences politiques à la biologie, en passant par le Moyen Âge. Roland Recht met à disposition des auditeurs ses conférences dédiées à l’histoire de l’art médiéval et moderne « Regarder l’art, en écrire l’histoire« . La chaire de littérature médiévale et à sa tête le professeur Michel Zink, propose également de réécouter plusieurs séminaires, de 2007 à 2012. Le Collège des Bernardins met en ligne la majorité des cours qui y sont dispensés (vidéo et/ou audio) depuis 2009 sur des sujets touchant à l’histoire, la théologie, l’histoire de l’art… L’Ecole Normale Supérieure dispose également d’un podcast dédié à l’histoire de l’art. Paris 1 met en ligne son cours intitulé « Qu’est-ce que l’archéologie? Institutions et musées ou la littérature persane.
Terra nullius Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Terra nullius est une locution latine signifiant « territoire sans maître ». C'est un espace qui peut être habité, mais qui ne relève pas d'un État. Selon ce principe, les terres ne sont possédées par personne. C'est un mode juridique reconnu d'acquisition de la souveraineté sur un territoire par un État, que la Cour internationale de justice a au XXIe siècle compétence pour valider. Sa définition évolua avec le temps. Terra nullius et colonisation[modifier | modifier le code] Le principe de terra nullius fut invoqué pour justifier la colonisation de l'Australie par les Britanniques, et l'expropriation des terres aborigènes. Terra nullius et Sahara occidental[modifier | modifier le code] Terra nullius et l'« affaire de l'île de Clipperton »[modifier | modifier le code] Îlot du Pacifique inhabité et difficile à aborder, l'île de Clipperton fut un temps terra nullius. Terra nullius et Antarctique[modifier | modifier le code] (en) Mabo & Others v.
L'Album de l'art à l'époque du Musée imaginaire, par Georges Didi-Huberman Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Pour la cinquième édition, l’historien de l’art Georges Didi-Huberman propose d’interroger la notion du « Musée imaginaire » d’André Malraux à travers les champs – imaginaire, matériel, littéraire, esthétique et politique – dans lesquels elle s’est épanouie, jusqu’à former aujourd’hui notre inconscient culturel. La reproductibilité de l’art et l’ouverture du champ imaginaire Le Musée imaginaire, au cœur même de sa critique de l’historicisme et du musée traditionnel pour ouvrir le temps de l’art, a engagé Malraux sur la voie pratique d’un nouveau type de livres illustrés dont cette conférence tentera de décrire les principales caractéristiques L’album des images et l’expressivité du cadre, de la lumière, du montage De quelle façon les images dialoguent-elles — se répondent-elles, s’apparient-elles ou se différencient-elles — dans Le Musée imaginaire ? L’autorité du style et la clôture du champ littéraire Newsletter
Carte rose Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La carte rose. Le gouvernement portugais est obligé de céder en signant le traité de Londres de 1890, provoquant une vague d'indignation contre l'Angleterre et contre la monarchie. Des émeutes éclatent face à cette humiliation nationale. Une première révolte républicaine échoue début 1891. C'est à cette occasion qu'est composé l'hymne national portugais[1]. Cet espace sera une dizaine d'années plus tard occupé par la Rhodésie de la BSCA britannique. ↑ Histoire du Portugal de Jean François Labourdette, Paris: Fayard, 2000, p. 535 Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Histoire du Portugal » (voir la liste des auteurs).Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Conférence de Berlin » (voir la liste des auteurs).Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « 1890 » (voir la liste des auteurs).